30 décembre 2005

Un post sur Frau H

Car:
-ça faisait longtemps, pour un personnage aussi culte
-elle me manque
-je suis en panne de posts

Le problème avec Frau H, en fait, c'est qu'il est difficile d'en faire une caricature puisqu'elle représente déjà une caricature d'elle-même.
Je resitue un peu pour ceux (que je ne félicite pas) qui l'auraient oubliée.

Frau H vieillit exponentiellement plus vite que les autres. La faute au tabac. L'année dernière, elle avait 85 ans. J'estime donc son âge de cette année à 85 x e = 231 ans. (la loi de vieillissement de Frau H explique d'ailleurs qu'à 85 ans, elle ait une fille non-adoptée non-conçue-in-vitro de 4 ans).

Mais là où un simple mortel serait déjà enfoui sous terre depuis bien longtemps (ou incinéré pour les fans de Johnny et pour ceux qui ont capté qu'il n'y a pas assez de place sur Terre pour leur cadavre à la con qui sert à rien), Frau H mute et résiste au temps.
Elle s'empare d'un corps, le vide de son énergie (c'est pour ça que le corps ressemble toujours à un zombie) et quand le corps meurt, elle le mange et va en quérir un autre.


Telle que je l'ai connue, Frau H s'était emparée du corps d'une SDF allemande, mais comme elle était précédemment incarnée en Mireille Mathieu, elle a profité de cette double connaissance linguistique pour devenir prof d'allemand.

En réalité, Frau H. n'avait pas besoin d'argent pour vivre et elle n'exerçait cette profession que pour divertir ses élèves, et par là même donner du sel à son existence.

Pour manger, il lui suffisait en effet de rôder la nuit et de s'emparer d'un humain errant, comme tout zombie qui se respecte. Elle n'avait pas besoin de se loger, les zombies ne ressentent pas le froid. Elle n'avait pas non plus besoin d'acheter des vêtements : l'abbé Pierre, lui-même zombie réincarné, se chargeait de la revêtir des plus belles parures.

Son seul besoin était sa dose de nicotine. C'était également son sujet de conversation favori. Elle ne manquait jamais de pointer du doigt le protectionnisme de l'Etat français avec ses 'Fumer tue' sur les paquets de clopes, comparativement aux paquets allemands sur lesquels on se contente d'un 'Rauchen kann tödlich sein', 'Fumer peut être mortel'. Elle, elle s'en foutait : elle était immortelle. En général, elle attendait que son corps ait un quintuple cancer des poumons (un cancer par poumon), pour en changer.

L'année dernière, elle avait déjà du mal à reprendre son souffle à la fin des longues phrases. Mon frère dit que son cerveau aussi a désormais du mal à être oxygéné puisqu'elle remplace des mots par d'autres : dernière expression en date : une omelette aux yeux (j'ai émis l'hypothèse que ce fut là simplement une manifestation de son subconscient affamé qui réclamait des globes oculaires humains. Mon frère trouve ça plausible).

Frau H est dégarnie, mais sur elle ça ferait presque joli.

Frau H elle déchire trop

24 décembre 2005

A tous ceux

-qui n'ont jamais compris l'enthousiasme des autres à l'approche de Noël,
-qui trouvent ça hypocrite de nous faire croire dans les pubs dans les chansons dans les films dans les medias dans les conversations que c'est une fête joyeuse alors que le plus souvent ça se finit à pleurer dans les toilettes,
-qui sont condamnés à errer comme des âmes en peine à la recherche d'une activité, quelle qu'elle soit, pour passer le temps le soir du réveillon,
-qui n'en peuvent plus des dîners interminables où personne n'a rien d'intéressant à dire,

-qui doivent supporter les chiards qui hurlent comme si on les égorgeait,
-et qui en plus n'ont pas l'occasion/le droit de se saouler pour oublier,
-et dont la seule réjouissance est l'observation des tenues multicolores kitschy des convives qui font concurrence au sapin de Noël ou au contraire tellement sobres qu'on se croirait à un enterrement…


...je vous présente mes condoléances et compatis, si vous saviez à quel point…

18 décembre 2005

Apostasie

Je me suis souvent demandé s'il était possible de se faire débaptiser. Je n'avais jamais entendu parler d'apostasie et n'avais pas fait de recherches pour savoir si cette démarche était possible et comment procéder.
Jusqu'à récemment, en tombant sur le site des
Panthères roses. Dans un regain d'enthousiasme dans ma lutte pour la désaliénation et la liberté de culte et de pensée, j'ai alors entrepris des recherches pour savoir comment me débarrasser de cette cérémonie mascaradesque que je n'ai jamais souhaitée, ainsi que de ses conséquences qui, bien que ne donnant lieu à aucune contrainte matérielle, me lient à une institution dont de nombreuses déclarations et tentatives d'ingérence me plongent dans un état d'hystérie proche de celui d'une Christine Bravo en période de menstruations (ouais enfin là je parle de Christine Bravo version non-ménopausée).

J'ai toujours été surprise d'avoir été baptisée. Mes parents ne sont pas croyants, mes grands-parents un peu mais pas trop. Et surtout, je ne comprends pas cette démarche qui consiste à plonger un enfant dans les affres d'une religion avant même qu'il ait l'âge de comprendre ce qui lui arrive (personnellement, j'ai cru qu'on en avait marre de moi et qu'on voulait me noyer).
Bien sûr, ce n'est pas comme si le fait d'être baptisé donnait lieu à des obligations vis-à-vis de l'Eglise. Mais c'est le principe qui me gêne énormément. Pas plus que je n'aimerais être liée aux Raëliens ou aux Mormons contre mon gré, je ne supporte pas l'idée d'appartenir à une communauté qui cautionne une idéologie contraire à mes principes.

Je ne sais pas s'il faut être majeur pour se faire débaptiser. Je trouverais ça assez paradoxal, la plupart des baptêmes s'effectuant bien avant la majorité. Et puis surtout, l'existence d'une telle loi contredirait le principe de séparation de l'Eglise et de l'Etat.

J'ai lu qu'il fallait envoyer une lettre à l'église dans laquelle on s'est fait baptiser, adressée au curé qui a orchestré le baptême. Problème : j'ai été baptisée à Trifouilli-les-oies dans une église qui, à mon avis, n'a désormais plus qu'une fonction décorative, et le curé est mort juste après mon baptême, comme quoi mon copain le diable n'a pas trop apprécié que la future gouine-féministe-destinée-à-brûler-en-enfer que je suis soit remise aux mains de l'Eglise, et il ne s'est pas gêné pour faire la démonstration de sa désapprobation.
Je lui avais suggéré de barbouiller l'intérieur de l'église de sang d'agneau et de pisser dans l'eau bénite mais le boucher auquel il avait passé commande a eu un problème de rupture de stock et le diable ne fait pas pipi, c'est comme les fées et les anges, dont je me suis toujours demandée à quoi leur servait leur appareil reproducteur.

Too bad…


Voici ma lettre de demande d'apostasie :

"A feu monsieur de curé de Trifouilli-les-oies

Moi, Novocaïne première ou presque du nom, se désengage (bien qu'elle ne se soit jamais engagée) de l'Eglise catholique pour les raisons suivantes (bien que je ne pense pas être en devoir de me justifier) :
-choix d'un leader non charismatique, vieux, moche et surtout très con
-non-aptitude à remettre en question les thèses moyenâgeuses sur lesquelles l'Eglise est bâtie
-habitude très désagréable de nombreux fidèles à vouloir démontrer et argumenter en citant la Bible au lieu de se servir de leur cerveau pour apporter des raisonnements rationnels.
-rapport à la sexualité affligeant
-positions vis-à-vis du féminisme, de l'homosexualité, de l'avortement, du divorce, de la contraception, de la famille atterrantes

Voilà, j'espère que tu vas bien vite me rayer de ta liste de baptisés qui fait honteusement gonfler les stats du nombre de cathos.

Bisoux, à plus"

17 décembre 2005

Come out and play

Le genre de jeux sublimes dont je suis complètement fan :
Samorost
Samorost 2
Quest For The Rest
Rocketman
The pantry

The révélaïcheune'z

D'après une idée de Maboo, à qui je vais finir par devoir payer des royalties.

-en latin, un jour où j'avais eu la flemme de faire des antisèches, je m'étais fait un bandage autour de la main pour faire croire que je ne pouvais pas faire le contrôle

-quand j'étais petite, j'avais la coiffure de Mireille Mathieu et des lunettes vertes énormes, et j'osais sortir dans la rue comme ça

-j'ai un vrai autographe de Mylène Fermière (mais bon mon frère en a un de Nana Mouskouri et Ophélie Winter, alors je relativise…), à mon nom (c'est d'ailleurs le seul mot que j'ai réussi à déchiffrer, tellement la fermière écrit mal. Si toutefois c'est bien elle qui signe...)


-je croise tous les matins le président de la Présipauté du Groland, métro Chaussée d'Antin, et il a vraiment les oreilles très décollées. Par contre je n'ai pas son autographe à lui…

-à l'anniversaire d'une copine, en maternelle, ayant avisé de jolis bonbons noirs enroulés en escargot, je me suis empressée d'en dérober un. M'apercevant avec effroi qu'il s'agissait de réglisse, ne sachant pas comment m'en débarrasser, je l'ai caché sous le canapé. L'histoire ne dit pas combien d'années plus tard il fut retrouvé moisi et collé à la moquette.

-Frau H., 182 ans, était secrètement amoureuse de moi : la preuve, pendant la réunion parents-profs de mon frère, elle n'a fait que parler de moi. Mais tu sais Frau H., moi aussi je t'aime…

-un jour que je me suis disputée avec mon ex garçon, à la cantine (c'est mieux quand il y a plein de monde autour), j'ai renversé mon plateau de pommes de terre dans un accès de colère. Les pommes de terre en caoutchouc qu'ils nous servaient se sont dispersées aux autres coins de la salle, et nous avons observé le désastre pendant 5 bonnes minutes avant de nous décider à nous éclipser.


-en maternelle, à Noël, on nous avait rassemblés dans la cour pour "voir le père Noël dans le ciel". J'ai grave cassé l'ambiance en décrétant que "pfff, c'est juste un ballon rouge gonflé à l'hélium" (oui oui, je connaissais l'hélium en maternelle, tout ça parce que mon père était préposé au gonflage des ballons à toutes les kermesses).


-la sœur d'un mec de ma promo est tombée sur mon blog, depuis, malgré sa promesse de n'en dévoiler l'existence à personne, je tremble à l'idée qu'on puisse m'identifier et qu'on me pende par les pieds pour me raser la tête ou m'arracher les poils de ventre un par un.

-lorsque quelque chose m'énerve, je ne dis plus Fuck mais Foulqu**... jusqu'à récemment, alors que l'interessé se trouvait juste à côté de moi...


En fait, il y a beaucoup plus croustillant, mais c'est soit trop personnel pour être raconté sur un blog, soit enfoui trop loin dans mes souvenirs pour que j'arrive à me remémorer.


11 décembre 2005

Tiens, mon frère a une copine

Ils sont restés enfermés toute l'après-midi dans sa chambre. Je tends l'oreille (j'aime bien espionner), mais aucun bruit. Me demande ce qu'ils font. M'étonnerait qu'ils jouent au Uno.
Ca me rappelle des trucs.
Sauf que dans mon cas, lorsqu'il venait (étant donné qu'on ne pouvait jamais trouver un créneau pendant lequel on aurait pu être seuls), ma mère, soucieuse de préserver mon intimité, faisait un max de bruit dans le couloir et frappait régulièrement à ma porte, m'obligeant dans un sursaut de panique à me rhabiller à toute vitesse. Avec ma ceinture traîtresse qui faisait un bruit prodigieux.
Et ce sans compter le temps de récupération qui s'ensuivait pour calmer les battements de coeur, avoisinant la demi-heure.

Mais lui a droit à un traitement de faveur, on dirait. Peut-être parce que c'est un garçon… Ou alors parce que mes parents ont réalisé que *peut-être* était-ce légèrement traumatisant de commencer sa vie sexuelle dans ces conditions.

M'en fous, je vais me charger moi-même de faire du bruit et de frapper à sa porte.
Soyons solidaires.

09 décembre 2005

Le 20 mn...

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... ou comment passer un peu pour une idiote en pouffant dans un train bondé.

05 décembre 2005

Encore un truc que je peux pas supporter

Je suis donc dans le groupe des bilingues en anglais. Non pas que je sois bilingue, à mon grand regret, mais le fait est. A force de regarder Brice de Nice, on finit par se débrouiller dans la langue de Shakespeare… (j'ai jamais vu Brice de Nice en vérité, hein, faut pas déconner).
Remarquez, j'ai de gros doutes sur la maîtrise de l'anglais de mes chers camarades autoproclamés bilingues sous prétexte qu'ils ont passé 6 mois/1 an de leur vie dans un pays anglophone : il y a quand même une fille qui nous sert du "I doesn't […]" à toutes les sauces.
Quand même.
Et je ne parle pas de la caricature d'américain malgré lui avec son accent à se pisser dessus (quand une intervenante lui a dit qu'il avait un accent anglais mi-hispanique, mi-britannique alors qu'il est censé revenir des US, il a fait une de ces têtes…) et ses 'You know' compulsifs. Il y a aussi la fille qui se dit bilingue parce qu'elle a eu 19 au bac, et qui du coup fait la blasée et fait sentir à la prof qu'elle lui est antipathique. Et puis moi aussi j'ai eu 19 au bac blanc qui était pas simple, alors hein…

Donc quand je disais que je suis dans le groupe des bilingues, c'était pas pour me la péter (ou alors juste pendant 2 paragraphes), je n'ai en réalité aucun mérite.
Bref
Tout ça pour dire que j'attendais de ces 'bilingues', qui ont passé du temps hors de France et qui semblent avoir adoré leur séjour à l'étranger, un minimum d'ouverture d'esprit. Et qui plus est de la part de personnes qui se destinent à travailler dans le commerce international.

En fait, rien à faire, ce sont les pires chauvins de l'univers. Devant les intervenants, ils sont sans cesse à vanter la beauté de Paris, la nourriture française, la suprématie de l'industrie française du luxe, etc... Mais le pire, c'est que c'est dans le cadre de comparatifs avec les autres pays.
Ca me rend malade.
Je les vois bien arriver en terrain conquis durant les voyages de leur future vie professionnelle, avec leur air supérieur, et raconter à leurs homologues étrangers qu'en France, on fait comme ci et comme ça et que c'est beaucoup plus efficace et gnagnagna et cocorico.

Ce matin, en allemand, ils disent à la prof que l'allemand c'est moche et ils argumentent ça en citant Rammstein (alors que la prof parlait de poésie)…
Je ne trouve pas que ça soit la plus belle langue de l'univers, mais je trouve ça déjà plus joli que le français.

Bon ce qui me rassure, c'est qu'on n'en est quand même pas au point de mettre des drapeaux français dans et devant les maisons, comme aux USA avec le Stars & Stripes…

03 décembre 2005

Life on Mars

Le truc que je n'aime pas, lorsqu'il fait froid, c'est qu'il faut mettre des pulls.
Et le gros problème avec les pulls, c'est qu'il faut arriver à faire passer la tête à travers le col. Non, ma tête n'est pas anormalement grosse mais c'est plutôt que les cols ont rétréci au lavage.
Et si je reste exactement plus de 2 secondes sans pouvoir sortir la tête, je panique et envisage les pires scénarios d'asphyxie.
Je ne suis pas claustro pourtant (sauf quand le métro s'arrête entre deux stations).

Ne croyez pas pour autant que j'attends les beaux jours avec impatience. Je me sens obligée de me baigner pour faire comme tout le monde alors que je déteste le sable et l'eau salée. Et je panique et envisage les pires scénarios de noyade dès que je n'ai plus pied.

Vraiment, je me demande parfois si je n'étais pas programmée pour vivre sur Mars.

A ce propos, vous avez entendu parler de l'astronaute qui était prêt à finir sa vie sur Mars ?
La raison pour laquelle aucun être humain n'a jamais pu être envoyé sur la planète rouge est plus liée au fait qu'il est actuellement impossible d'emmener une quantité de carburant suffisante pour faire le voyage du retour, qu'au fait que la distance est tellement grande que le voyage aller-retour en lui-même durerait 1 an (2 ans et demi pour une mission complète) et serait difficilement supportable sur le plan psychologique.
Cet homme s'était donc porté volontaire pour être expédié là-bas et y rester.

Ca n'a aucun rapport avec le début du post, mais c'est juste que je trouve ce genre d'histoires impressionnantes parce que ça doit être super angoissant d'être seul sur une planète hostile. Déjà, faire le voyage en n'étant pas à l'abri d'une défaillance informatique ou électronique…

Hum, je crois que ne suis pas faite pour vivre sur Mars non plus…

Surtout quand je pense que rien que
cette chanson me file des crises d'angoisse…

27 novembre 2005

Après l'étude secto...

... je suis à la recherche d'un stage de 6 semaines sur Paris pour cet été, entre le 1er juillet et le 1er septembre, en rapport avec toute fonction commerciale, vente, achat, marketing... De préférence dans une grande entreprise et rémunéré (je m'engage à vous reverser 0,0001%).
Je veux bien une voiture avec chauffeur, également.

ps : je ne sais pas me servir d'une photocopieuse
pps : si quelqu'un se propose pour rédiger mon rapport de stage à ma place, il n'y a aucun problème
ppps : ceci est une annonce sérieuse, en réalité

25 novembre 2005

Les caddies

Un caddie est dans la grande majorité des cas la propriété d'une vieille. Elle y fourre des trucs de vieille et de gouine végétarienne (pléonasme), à savoir : des poireaux.

Un caddie, c'est presque aussi relou qu'une poussette. Dans les deux cas, on met des trucs encombrants dedans et lorsque le caddie/la poussette se trouve dans les transports en commun, les autres voyageurs qui n'ont rien demandé se trouvent réquisitionnés contre leur gré pour aider la propriétaire de l'engin (toujours une femme) dans sa manœuvre pour le faire quitter les lieux.
Alors que franchement, si elle s'était abstenue d'avoir un gosse ou si elle arrêtait de consommer de la nourriture ancestrale pour se mettre au McDo, elle ferait chier personne.

Sauf que

L'usage initial d'un caddie est parfois détourné par certaines vieilles un peu trop rock'n'roll à mon goût. En effet, il peut arriver qu'elles y fourrent leur chien (le plus souvent un truc tout poilu et court sur pattes, à leur image). Bien entendu, le chien, comme tout être vivant, a besoin d'oxygène pour vivre. La vieille fait donc en sorte que le chien ait la tête qui dépasse du caddie.
Pour ce, elle l'enjoint à bien vouloir laisser sa tête au-dehors. Les vieilles parlent aux animaux.
Toujours.
C'est dans leur tête de vieille, elles sont persuadées qu'ils les comprennent. Mais c'est encore pire avec les chats. Putain, celles qui ont des chats elles sont encore plus déglinguées que les autres. Une vieille, c'est pathétique. Mais c'est pas très grave parce qu'elles ne s'en rendent pas compte, et que nous les autres gens, on leur pardonne puisque c'est des vieilles.
Bon mais quand même, bientôt, quand on sera ruinés par leur retraite à cause de ce qu'on appelle la multiplication des vieilles, il faudra trouver une solution de division des vieilles parce que sinon on risque d'être moins enclins à leur pardonner leurs écarts.

Le chien a donc la tête qui dépasse.
Bien entendu, la vieille fréquente toujours les endroits noirs de monde avec son chien qui dépasse. Dans les endroits noirs de monde, il y a toujours les gens pressés et les touristes et autres flâneurs qui font exprès de ne pas avancer pour obliger les gens pressés à faire des zigzags.
Les gens pressés rasent donc les glandeurs.
Les gens pressés rasent les vieilles.
Les gens pressés explosent la tête des chiens qui dépasse des caddies.
Les bouts de la tête du chien qui dépassait du caddie tombent sur le bitume et ça fait peur aux enfants.

On ne réfléchit pas à ce qu'on fait quand on est vieille.
Ca devrait être interdit d'être vieille.


Je dédie ce post à la vieille et à (feu) son chien qui dépassait, de ce soir, 17h30, devant les Galeries Lafayette.

Gary Jules - Mad World


22 novembre 2005

Je recherche une étude sectorielle toute faite, peu importe laquelle, 50 pages environ sans les annexes, pas mise en ligne sur le net bien entendu, en échange de hm hm beaucoup de choses…
Parce que ces vilaines personnes qui connaissent bien la détresse des étudiants et les besoins des entreprises ont mis beaucoup d'études en ligne… pour la modique somme de 200€ (très grand minimum). Or, il est désormais de notoriété publique que je n'ai que 35€ sur mon compte. Et avec les intérêts, j'ai calculé que je n'aurai 200€ que dans à peu près 150 ans. Problème, l'étude sectorielle est à rendre dans 5 mois.

21 novembre 2005

Foulqu** à la fin

"Pour la simulation d'entretien d'embauche, vous venez habillés professionnellement. Les filles, à la limite, vous pouvez venir en tailleur pantalon."

Parce que bien entendu, j'avais tout à fait l'intention de me ramener en jupe alors qu'on me signale que les rennes du Père Noël viennent d'être retrouvés morts de froid.

Sans compter que ce sont toujours les mêmes qui doivent montrer leurs jambes…

06 novembre 2005

A la Société Générale, ils sont gentils.

Ils m'offrent 40 euros pour l'ouverture d'un compte. Cool, moi j'aime bien les gens qui me proposent de l'argent comme ça sur un coup de tête, pour me montrer à quel point ils seraient honorés de me compter parmi leurs clients. Alors je dis OK oui oui madame, je veux ouvrir un compte chez vous.

A la Société Générale, ils sont gentils sauf quand ils m'envoient mon relevé de compte le mois suivant qui m'informe que j'ai un découvert de 5 euros. Pourtant j'y ai pas touché à mon compte, je le jure, et je viens les voir les larmes aux yeux, des trémolos dans la voix, en les suppliant de ne pas engager de procédure de surendettement, de ne pas m'envoyer en prison (sauf si Bette traîne dans les parages)…
Alors ils me disent 'mais non madeumoiselleuh, c'est une erreur de notre part, nous allons de ce pas vous rembourser votre argent'. Alors je suis toute contente, tellement que sur le chemin du retour je roule une pelle au premier pigeon qui passe, et puis nevermind la grippe aviaire.

A la Société Générale, ils sont gentils sauf que le mois d'après, je reçois mon relevé de compte et que je vois que j'ai 35 euros sur mon compte. A la Société Générale, ils sont gentils, ils m'ont remis mes 40 euros d'ouverture de compte, mais je perds 5 euros dans l'histoire. Alors ça me prend la tête et je décide d'abandonner. J'irai voler 5 euros dans le sac à main d'une mémé plutôt que de retourner les voir. C'est plus rapide comme technique.

A la Société Générale, ils sont gentils, sauf quand ils m'envoient une belle pub multicolore avec des gens jeunes et beaux qui sourient dessus et où il y a marqué '80 euros offerts pour l'ouverture d'un compte'. Parce que c'est pas très très gentil de faire ça en sachant que tous ceux qui voulaient ouvrir un compte ont profité de l'offre avec les 40 euros offerts et que maintenant quand ils voient qu'on leur offre 80 euros, ils ont un peu les boules. A la Société Générale, c'est des malins.

N'empêche que moi maintenant avec mes 35 euros sur mon compte et ma belle carte bleue avec une jolie abeille en hologramme dont je me sers jamais de peur de me retrouver avec un découvert de 5689932147 euros, je marche dans la rue la tête haute et quand je parle à des gens (mais pas les manants, attention) j'utilise même des phrases complètes et des fois même, il m'arrive de les orner de subordonnées. Je suis une vraie businesswoman maintenant. J'ai du pouvoir…

Et même qu'avec les intérêts, dans un an, j'aurai 35,78 euros. Comme ça, dans un peu plus de 5 ans, j'aurai retrouvé mes 5 euros de perdus.
Ils sont tellement gentils à la Société Générale…

Oh et puis un jour, il faudra que je vous parle du Crédit Lyonnais (d'ailleurs, comment on dit maintenant qu'ils ont changé de nom ? '…de Le Crédit Lyonnais' ?). Eux ils sont au moins dix puissance cinquante fois plus gentils...

03 novembre 2005

Ca faisait longtemps

Sachant qu'en 24h, je passe en moyenne 2 fois plus de temps chez moi qu'en dehors, la probabilité qu'un évènement X, indépendant de toute condition extérieure, se déclenche en dehors de chez moi est 2 fois moins importante que la probabilité inverse.
Great.

Dans ce cas, pourquoi putain-de-bordel-de-merde ai-je TOUJOURS mes règles à l'extérieur ?

J'ai toujours su que les probas c'était bidon.



Chemical Brothers - My elastic eye (ne marche pas avec Firefox-pour l'instant)

01 novembre 2005

Air - Another Day

Comme je suis super fière d'avoir réussi SEULE à mettre de la musique sur ce blog, je ne ferai plus que ça pendant une année au moins, vu le nombre de morceaux géniaux que j'ai...
Ensuite, la SACEM m'enverra en prison où j'aurai enfin l'occasion de me couper les ongles de pied parce qu'en ce moment je suis tellement surbookée que je suis contrainte d'accorder une priorité moindre à ce genre d'activités.

Aujourd'hui, Air, mon groupe préféré à égalité avec Radiohead, Metallica, Archive, Portishead, Loana, Nightwish, Eels, Weezer, Yngwie Malsteem et Joe Satriani (cherchez l'intrus).



31 octobre 2005

Ca peut paraître simple comme ça...

...mais pour arriver à jouer du piano avec une guitare, faut pas mal d'années d'entraînement...


Double-cliquez sur l'image, une fois la vidéo chargée.

Surfin' On A Rocket

A voir ma boîte mail, il semblerait que j'aie fait peur à certains… Heureusement que MSN a augmenté l'espace de stockage.
TUG, la seule et l'unique, allant même jusqu'à créer un site pour récolter des fonds (d'ailleurs, même si je vais désormais un peu mieux, n'hésitez pas à apporter votre contribution).

Ce qui est super cool, c'est que lorsqu'on va très mal, ça ne dure jamais très longtemps. Comme lorsqu'on va très bien, sauf que dans ce sens, c'est pas vraiment très cool quand ça s'arrête. Les 'très' sont très éphémères.

Assez parlé, venons-en aux faits :

Avant la rentrée, j'avais réussi à me procurer le trombinoscope de ma promo par un biais douteux. En gros, en le downloadant sur l'intranet de l'école auquel je n'étais même pas censée avoir accès hin hin. Nous sommes donc 150. Dont la moitié de filles à peu près (ainsi que des moitiés de filles avec des moitiés de neurone). Mon attention a tout de suite été captée par une fille en particulier sur le trombino. Je me suis dit 'elle, elle est forcément du complot' (copyright Jimini). Après l'avoir envoyé à deux autres blogueuses, nous sommes tombées d'accord sur le fait que les probabilités pour qu'elle ne fasse pas partie du complot étaient moindres.
La rentrée venue, la créature méfiante que je suis ne l'approche pas pour autant.
Il faudra attendre le séminaire pour que le hasard fasse qu'on s'assoie à la même table. En discutant un peu de tout et n'importe quoi, les quelques doutes qui subsistaient s'évanouissent en grande partie.
Mais il faudra encore attendre vendredi dernier pour qu'une vraie discussion vienne apporter LA preuve tangible à mes soupçons.


Je vous retransmets à peu près le dialogue, au risque que vous vous rendiez compte que je suis une fille super intéressante avec une conversation des plus riches :
Elle : - j'habite dans le 95, près d'une forêt et pour rien au monde je ne viendrais habiter à Paris
Moi : - ah bon ? moi c'est mon rêve d'y habiter
Elle : - le seul quartier dans lequel j'accepterais de m'installer, c'est le Marais parce qu'il y a plein d'homos
Moi : - moi aussi [mes répliques sont toujours hypra constructives]
Elle : - pourquoi ? T'es lesbienne ?
Moi : - euh ouais. Toi aussi ?
Elle : - oui

Of course le fait que nous soyons du même côté de la force ne nous prédispose pas à bien nous entendre, surtout qu'elle n'a pas l'air de montrer un enthousiasme débordant vis-à-vis de l'idéologie féministe, mais au moins je sais que je ne suis pas la seule de la promo à être peinée/outrée par certaines interventions. Et mes oreilles vont enfin avoir droit à autre chose qu'à des histoires de pilules, de mecs et d'angles d'érection (même si ce dernier topic fut un morceau d'anthologie).

Je ne suis pas extralucide malheureusement, cette fille est le stéréotype de la butch (oups pléonasme) stéréotype de la lesbienne.
Cela dit, je précise que sur la photo du trombino, elle ne faisait pas butch du tout.
De là à conclure que contre toute attente, je possèderais un gaydar, aussi peu puissant soit-il…

26 octobre 2005

Smells like teen spirit

Bon je peux toujours vous faire croire que tout va bien, que je suis une étudiante épanouie, que le soir je m'endors facilement et que je fais de beaux rêves, que je suis insouciante, que j'aime les gens que je côtoies, que je n'ai jamais aucun doute sur mon orientation, qu'on se damnerait pour avoir ma vie sentimentale, bref que je m'éclate…

Sauf que ce n'est absolument pas le cas.

Mais que j'aille bien ou pas, après tout, c'est mon problème et pas le vôtre. Vous venez ici dans l'espoir de vous divertir entre la pub et la pause pipi, pas pour m'entendre me plaindre I guess… Et je ne cherche pas non plus un épanchement de sollicitude.

Donc on va dire que ce post ne s'adresse pas à vous mais à moi-même, d'accord ? Et que si je le mets en ligne, c'est pour ne pas encombrer la mémoire de mon ordi. Ouais enfin bref…
Vous lisez, vous lisez pas, ça m'est égal. J'écris pour mon plaisir (enfin là en l'occurence, la chasse aux démons).

Je ne sais pas par où commencer. Certes, je ne livrerai pas tout.

Mais dans la confusion de tout ce qui foire, commençons par ce qui fut ma première phobie : la mauvaise note.
Là en l'occurrence je n'ai pas encore eu de notes, bonnes ou mauvaises. Mais je les mauvaises, je les sens approcher à toute allure.
Et ce qui me préoccupe, si on met de côté le fait que c'est mon moral déjà bien bas qui est en jeu, c'est que mes résultats scolaires sont l'unique fragment de moi que mes parents trouvaient à valoriser (le reste étant, bien entendu, dénigré sans ménagement).
Jusques lors, je fus une merde. Je serai désormais une sous-merde. Mon seul réconfort est de ne pas croire en la hiérarchie des merdes…


Après les futilités, enchaînons sur des trucs un peu plus sérieux.

Les filles pleurent au moins une fois par mois, il paraîtrait que ce soit biologique.
Ce qui est bien avec les larmes 'biologiques', c'est qu'elles sont déclenchées par les hormones. Donc, le plus souvent, elles n'ont pas de véritable raison d'être et n'ont qu'une durée de vie assez courte.
Mais lorsque vous vous trouvez dans une situation à laquelle vous ne voyez pas d'issue et qu'il vous faut une volonté extraordinaire pour stopper le flot pendant la journée ; se retenir le soir enfin seule étant peine perdue, il ne s'agit malheureusement pas de larmes 'biologiques'.

Une fille de la promo a craqué aujourd'hui. Et pas qu'un peu… Je me suis éloignée parce que sinon j'y serais passée aussi.


Mes problèmes relationnels à présent :

Je peux être tellement philanthrope avec certaines personnes que j'en deviens la pire des misanthropes avec les autres.
Je n'y suis pour rien si une minorité de personnes sont tellement géniales que la masse en devient mièvre et méprisable.

Dans la catégorie des gens qui me filent de l'urticaire figurent une grande partie de mes 'camarades' de promo :
-la fille absolument incapable de comprendre et de faire preuve de second degré. Exemple : c'est un casse-tête le midi pour trouver une table libre. Récemment, nous avons trouvé un 'endroit secret' dans lequel déjeuner. Lorsque que je dis à une convive de n'en parler à personne, de passer incognito et de bien vérifier si elle n'est pas suivie, la seule chose que l'autre conne trouve à dire c'est 'mais non on s'en fout', avec un air profondément excédé.


-les filles qui parlent de leurs mecs. Je ne peux pas vraiment le leur reprocher, mais putain qu'est-ce que c'est pesant de les écouter (et qui plus est, passer pour une frustrée)…

-la petite peste qui peste en permanence avec son air supérieur

-99% des garçons, ceux qui 'ne sont pas des pédés' et qui le revendiquent haut et fort.

-les gens de mon trinôme. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est travailler en groupe. Parce que tout ce que font les autres c'est de la merde, et que tout ce que vous faites, ils trouvent que c'est de la merde. Sans compter que le QI d'un groupe, c'est le QI de la personne au QI le plus faible, divisé par le nombre de personnes du groupe. Le QI le plus faible de mon trinôme, c'est 2 (et ce n'est pas moi, je vous le jure). Divisé par 3, ça fait 0,66667. Youpi on va aller loin comme ça…

Par contre il y a une petite blonde toute timide qui a toujours la bonne réplique toute mimi au bon moment. Mais le problème avec ces personnes-là, c'est que tout le monde les aime.


Mon orientation :

Oui, il m'arrive de me demander ce que je fous là. La pression est énorme. Mais si j'étais allée à la fac, est-ce que je m'y serais sentie mieux ? Et en école d'ingé ? Et en IUT ? Et ailleurs ? Ca aurait été pareil, voire pire. Je pense cependant que j'aurais bien aimé la fac, parce qu'il y a peu de cours, parce que tous les devoirs ne sont pas obligatoires. Je m'y serais plantée of course, mais je n'aurais peut-être pas connu les crises d'angoisse dont je viens récemment de faire l'expérience.

Je n'ai pas forcément envie de bien gagner ma vie. Enfin si bien sûr, j'en ai envie. Mais je ne suis pas sûre d'avoir le courage et la motivation nécessaires pour mener à bien mes études. Et à terme, j'ai encore moins envie d'un travail qui me bouffe mes journées et mes temps libres. Anyway comme on sera tous au chômage, j'aurai fait des études pour des prunes. Mais là en l'occurrence, je ne risquerais pas de me plaindre d'avoir un travail prenant.


Last but not least, loin de là, tout le reste :

En vrac, je ne mange plus (des filles de la promo m'ont demandé si j'étais anorexique, à force de me voir jeûner le midi), je ne dors plus, je ne souris plus, j'ai des crises d'angoisse en permanence…
Je me dis que ce n'est qu'éphémère, que la sensation de mal-être ce n'est rien de plus qu'une réaction chimique et qu'en me concentrant un peu, à défaut d'agir sur les causes, je peux amender les conséquences. Mais jusque là, c'est pas très efficace.
Si par hasard vous avez le n° du Dalaï-lama dans votre répertoire, ça m'intéresse.

Et si vous avez réussi à lire ce post jusqu'au bout, je tiens à vous féliciter personnellement parce que moi-même il m'a fallu du courage pour me relire...


21 octobre 2005

Mon chat-femme

Mon chat-femme entre toujours dans son panier en posant la patte droite en premier.
Elle s'y repose toujours en mettant la tête du côté droit, sauf quand elle a des crampes auquel cas elle se relève difficilement et change de position.
Le bout de sa queue est toujours tourné vers la droite (mais bon ça, je soupçonne aussi un de mes tortionnaires de frères d'en être à l'origine).

Est-ce que ça veut dire qu'elle est droitière ?
Ou qu'elle ne possède que l'hémisphère gauche du cerveau, ou tout du moins qu'il est plus développé que l'autre ? (oui parce que j'ai lu quelque part que c'est l'hémisphère gauche qui coordonne les membres du côté droit et inversement. Par contre je ne sais pas quel hémisphère cordonne le pénis, mais ça à la limite on s'en fout puisque mon chat est un chat-femme).

15 octobre 2005

Séminable

On dit que les étudiants en comm*rce sont tous pétés de thunes. Faux
On dit que les étudiants en école de comm*rce ne pensent qu'à faire la fête et boivent comme des trous. Vrai. Mais comme dirait une de mes profs, 'boire, c'est génétique dans ce pays', alors nous ne sommes pas les seuls concernés.
On dit que les étudiants en école de comm*rce sont arrogants. Seulement 50% (mais 90% en HEC).
On dit que les étudiants en école de comm*rce subissent un lavage de cerveau. Hum, ce que je sais, c'est que les intervenants ne sont pas toujours très lucides, pour ne pas dire carrément barjes. Mais puisse notre esprit critique nous préserver de toute décrépitude.

J'ai eu l'impression, pendant ce sémina*re, qu'on avait à plusieurs reprises touché le fond.
Mais à chaque fois, un élément nouveau, exponentiellement pire que le précédent, advenait. Le paroxysme de l'horreur fut atteint avec cette phrase de Paul André S, metteur en scène et comédien soi-disant connu (oui parce qu'on avait des comédiens qui nous faisaient cours, pour qu'on 'apprenne à se connaître'. Mouarf) ; je cite : 'Il y a des parents qui exploitent leurs enfants dès leur plus jeune âge en les faisant tourner dans des spots publicitaires. Pour moi, c'est de la pédophilie. Ceux qui font ça, c'est des pédés'. Fin de citation.
Bon ça c'était le paroxysme. Mais on n'était pas loin du fond non plus lorsque quelques imbéciles de ma promo s'emparèrent du micro pendant l'absence des profs pour lancer 'le slogan des 1è année' : '1è année, on vous la met, 2è année, tous des pédés'. La première fois qu'ils l'ont scandé, j'ai tressailli. La deuxième fois, j'ai senti toutes mes forces m'abandonner. Mais les 3è, 4è et 5è fois, lorsque toute la promo (150 personnes) ont repris l'hymne en chœur, j'ai failli faire un malaise. Quelque chose me dit que je n'ai pas fini de l'entendre…


Heureusement, les soirées étaient là pour me remonter le moral, et, l'alcool aidant, faire toutes les conneries possibles et imaginables.
Chaque soir nous avions rendez-vous au fin fond du domaine, dans la forêt, devant un grand f*u de camp.
Les 2è année ont profité de l'aubaine pour balancer nos sacs de couchage par la fenêtre et renverser les matelas. Nous nous sommes aussitôt vengés en portant des seaux d'eau sur des kilomètres qui nous séparaient du f*u de camp et en leur balançant tout à la figure. Mais ils avaient prévu la riposte et, penchés par la fenêtre au dernier étage du château, ils déversaient des litres d'eau sur tous les 1è année qui osaient s'approcher.


Je passe pour une pucelle/malbaisée parce que je ne prends pas part aux conversations des filles sur leurs derniers exploits sexuels [j'ai le goût de la mise en scène, je ne vais pas m'outer sur un coup de tête, non mais ho] et prends un air désintéressé lorsqu'elles avalent leur pilule à grand renfort d'anecdotes sur les innombrables fois où elles ont 'grave flippé sa race'.


Ce sémina*re s'est tout de même achevé sur une note d'espoir. Dans le car, une petite racaille de la promo a dit à son voisin qu'il était contre toute forme de discrimination et que par conséquent il aimait bien les homos.
Pourtant, je mets ma main à couper qu'il a scandé 'notre' hymne avec les autres. Même les gay-friendly cautionnent les propos homophobes sans en avoir conscience. Ça me tue…

09 octobre 2005

Happy birthday

Il y a 17 printemps naquis-je dans une fleur (ou dans un chou, on ne sait pas vraiment et on s'en fout). Je fus baptisée Novocaïne en hommage au groupe Eels.

Un peu moins de 16 ans plus tard, je créai mon blog et un peu moins de 17 ans plus tard, j'oubliai lamentablement de fêter la première année de ce blog (le laps de temps situé entre 0 et 16 ans est occupé par un vide intersidéral). Alors pour me rattraper je fis bien attention à ne pas passer à côté de mon année supplémentaire à moi. (j'arrête là avec le passé simple parce que je maîtrise moyen-moyen).

Bon en fait j'ai 17 ans à un jour près, mais demain je suis en séminaire alors je pourrai pas m'auto-souhaiter un joyeux anniversaire (bloguesque). Et puis l'avantage de vous prévenir en avance c'est que ça vous laisse le temps de vous organiser, d'aller m'acheter ma Gibson et mon Ipod, de mettre des bougies et des petites décorations multicolores partout. Même si ça fait rituel protocolaire et que je déteste ça ; c'est l'intention qui compte.

Et si quand je rentre je constate que tout le monde s'en tamponne de mon anniversaire, autant vous dire que ça va barder...

06 octobre 2005

A peine arrivés, déjà bizutés

Post-hommage à Maboo qui a heurté ma sensibilité en prétendant que je postais tous les 6 mois.

Si jeudi prochain vous surprenez dans Paris des petits groupes d'étudiants (en maillot de bain, et dont le teint a légèrement viré au bleu) essayant tant bien que mal de se réchauffer avec les briquets qu'ils sont censés vendre, je vous demanderai de bien vouloir respecter quelques consignes :
-primo, cela va de soi, ne pas se moquer
-deusio, nous acheter des briquets MAIS ATTENTION : étant donné que le groupe qui en aura vendu le plus grand nombre se verra offrir des cadeaux surprise, je vous prie de ne pas en acheter à n'importe qui. Assurez-vous d'abord que Novocaïne-topless fait partie du groupe.
-tertio, n'hésitez pas à prendre votre carnet de chèques, les briquets sont magnifiques. Autre moyen de paiement, votre carte bleue accompagnée du code. Nous nous chargerons de la débiter nous-même afin de vous faire gagner du temps.
-quarto, nous apporter de l'alcool qui réchauffe

Comme vous pouvez le constater, l'abîme sans fond dans lequel je tombai naguère m'a vite recraché de ses entrailles. Les deux premiers jours de la rentrée sont désormais loin derrière.

*Les cours sont beaucoup plus intéressants qu'au lycée
*Les profs sont soit féministes, soit hédonistes, soit les deux à la fois.
*Les gens auxquels j'ai daigné adresser la parole qui ont daigné m'adresser la parole sont très gentils, entre autres une gothique qui baisait dans le cimetière près de son internat. Et sur la tombe d'un prêtre, sinon c'est pas assez rock'n'roll (oui, c'est ça ma définition des gens gentils); et un mec qui tint à peu près ce langage au directeur :
-j'ai des réductions pour des PC portables chez Microsoft
-d'accord, quel est ton nom ?
-Foul*ques
-oui, mais ton prénom ?
-…bah… Foul*ques…
*Je n'irai pas au WEI; c'est trop cher et puis on ne connaît même pas la destination. Mais je me rattraperai pendant le sémina*re de lundi à mercredi prochain…

De plus les 1èA mineurs ont un traitement de faveur (malgré le bizutage) : ils dorment dans le château dans des chambres non mixtes (génial, nous n'aurons pas droit à la visite de ces lourdingues de mecs pendant la nuit), tandis que les autres dorment dans les écuries en box chambre mixte. Mouhahahaha !!!

03 octobre 2005

Ca fait quand même une sacrée nuance entre le lycée où je me rendais presque avec plaisir, et l'école de commerce d'où je ressors fébrile avec les jambes qui tremblent et l'impression que je vais m'écrouler à chaque pas.
En même temps, c'était le premier jour. Mais ça m'effraie quand même. Je n'ai jamais vécu une rentrée pareille. La dernière fois, quand j'ai changé de lycée, je ne connaissais personne non plus. Mais pourtant c'était tellement différent.
Mes ami(e)s me manquent terriblement, Frau H me manque, mon petit train-train de lycéenne me manque…

Le point positif, c'est que je peux jouer à Amélie Poulain sur le canal St Martin…

01 octobre 2005

Parce qu'il m'arrive de me poser des questions importantes

Comment font les tortues ninja pour manger leurs pizzas ?

-Est-ce qu'un livreur spécialement affrété fait la tournée des égouts pour livrer tous ses habitants ? Et si tel est le cas, comment font les tortues pour donner leur adresse ? D'ailleurs, comment font-elles pour passer commande sans téléphone ?

-Ou alors, est-ce qu'elles vont chercher leurs pizzas chez Picard ? Mais alors, comment réagissent les gens dans les rayons en voyant des tortues géantes saisir des pizzas avec leurs mains tridoigtées ?

Et surtout, comment font-elles pour payer ? Est-ce qu'elles sont salariées à la mairie pour débarrasser la ville de tous ses délinquants ? By the way, où sont les logements sociaux dans cette ville ? Les tortues vivent-elles dans les égouts de leur plein gré ?
Et où est leur four pour faire décongeler la pizza ? D'ailleurs, ont-elles l'électricité ?
Est-ce que ce ne serait pas plus simple qu'elles mangent des rats ? Surtout qu'une tortue est omnivore, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Et puis tant qu'à vivre dans les égouts, au lieu de manger des pizzas à longueur de journée, pourquoi ne s'occuperaient-elles pas de la dératisation ?

-Peut-être qu'il s'agit de pizzas maison…
Mais le problème est le même, il faut bien que les matières premières arrivent jusqu'à leur QG. Les piochent-elles dans les égouts ? Nous aurait-on caché que les tortue-pizzas sont à gerber ?
Est-ce que le budget de la prod est à ce point insuffisant ?
Mais si elles n'ont rien à se mettre sous la dent (d'ailleurs, pourquoi les tortues ninja ont des dents et pas les autres tortues ? pour manger des pizzas ?), d'où leur provient leur moral de warriors ? Sont-elles dopées ?

???

Vous pensez que je devrais m'adresser à lui ? Putain, j'adore ce mec.

Et puis c'est vrai que c'est moche, un ornithorynque.

30 septembre 2005

Tiens,

et si je postais aujourd'hui ?

Oh et puis non finalement, la flemme, tout ça tout ça...

Mais un autre jour, peut-être ?

24 septembre 2005

Oui, je sais...

Vous allez me boycotter...
Oui je sais, ce blog est encore plus moche qu'avant...
MAIS au moins, il n'a plus de problème de colonne de droite. Et au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, si je possède une monomanie autre que jouer de la guitare à toute heure du jour et de la nuit, c'est bien celle de la colonne de droite.
Et puis je vais changer de template, vous inquiétez pas. En fait je vais tou(te?)s les essayer, rien que pour me prouver que je suis enfin capable de copier-coller des codes toute seule comme une grande. Mais quand même ça me prend un tout petit peu la tête.
Et puis sur mon portable, à cause d'une luminosité un peu trop lumineuse, je n'avais pas remarqué que le fond était aussi kaki.
Et puis j'ai bu une bouteille de Smirnoff Ice en jouant de la guitare avec les bourrins de copains de mon frère. Si ça c'est pas rock'n'roll... (ouais et puis je veux pas entendre dire que la Smirnoff c'est aussi alcoolisé que le Champomy parce que pour une apprentie alcoolique comme moi, c'est quand même super balèze). Ceci explique mes troubles de la vision. Parce que c'est vrai que c'est très moche. Surtout la couleur en fait.

A l'heure où j'écris ça, je n'ai toujours pas désaoûlé. J'ai peur de faire une crise cardiaque en réalisant demain matin à quel point c'est hideux.


Mais si possible, je préfèrerais qu'on mette ça sur le compte du coma éthylique.
Parce que tant qu'à faire, autant choisir une fin rock'n'roll...

...à la Swirnoff Ice; ouais bah c'est pas le moment de charrier. Vous croyez pas que j'ai déjà assez de problèmes entre ce blog caca d'oie, mon solo de Master of Puppets raté et ma tête qui tourne ? Et je vous raconte même pas la pizza qui a cramé au four. D'habitude, quand je fais cramer des trucs, c'est intentionnel : ex : tous les plats avec des légumes dedans. Pour pas qu'on m'oblige à les manger ensuite. Mais là, UNE PIZZA !!

Bref, ma susceptibilité a atteint un sommet. Ceux qui oseraient se moquer de la couleur du blog ou des phrases sans queue ni tête de ce post auront été prévenus. A moins qu'ils m'offrent une gratte en compensation auquel cas tout dommage sera réparé.

23 septembre 2005

Mouhahahaha

Promis POC, après ça j'arrête...

M'enfin on peut quand même pas me traiter de fan d'Amel Bent impunément...

21 septembre 2005

Je vous avais prévenus

Tout compte fait je crois que j'aimais la belle époque pendant laquelle la seule chose qui foirait était MA COLONNE DE DROITE.

Aujourd'hui, toutes mes modifications personnelles ont disparu. Ceux qui sont venus tôt ce matin ont pu admirer l'étendue des dégâts...

Ca doit être la punition divine de Big Blogger. Il n'a pas apprécié que je lui ordonne de se magner.

Pas grave, je suis en vacances. Je ne m'énerve pas.

Prochain épisode : la colonne de droite qui a carrément disparu, les posts qui ne se postent plus, le sondage qui s'autotruque pour que Jennifer Beals soit la grande gagnante, mon pigeon voyageur tué par un chasseur et pour finir le piratage complet de ce blog, ce que j'aurai bien cherché, à utiliser sans complexe le réseau wi-fi non protégé du voisin...

16 septembre 2005

…snif… [titre censé refléter mon incommensurable tristesse]

Vous risquez d'en entendre parler pendant encore longtemps, du moins jusqu'au mois d'octobre annonciateur de bonnes nouvelles (et pas uniquement parce que c'est le mois de mon anniversaire et du roussissement des feuilles monotones emportées par le vent - marge d'erreur de 50% sur l'enchaînement des mots), mais aussi parce que c'est le mois, je l'espère, où Blogger daignera enfin me rendre ma colonne de droite.
Apparemment ce problème n'affecte que les visiteurs munis d'un ordinateur portable (il doit y avoir une raison plus probante, mais je ne suis pas Mac Lesggy).

Non parce que cette histoire de colonne de droite, ça me réveille en sursaut la nuit (peut-être est-ce dû également à mon récent visionnage de Braindead, film gore, cheap et ô combien hilarant mais qui m'a quand même donné la nausée pendant une semaine), ça occupe jusqu'à la moindre de mes petites pensées, ça me rend hystérico-dépressive et j'en crèèèèèève à petit feu.
Et même les tentatives de
Pandore pour me remonter le moral en me montrant d'autres blogs utilisant la même template et eux aussi victimes de l'abomination de la descente de colonne de droite, n'y changent rien.

Parce que dès que mon petit blog chéri a un souci, les répercussions sur ze myself sont désastreuses. Cette descente de colonne de droite, c'est comme si (attention métaphore de génie) j'étais en proie à une descente d'organes. Quand il souffre, je souffre aussi. Nous sommes unis devant l'Eternel, amen.

Enfin avec toutes ces conneries j'ai quand même l'utérus qui se fait la malle, alors s'ils pouvaient passer à la vitesse supérieure chez Blogger, ils m'en verraient reconnaissante. Quoiqu'après réflexion je ne suis pas sûre de tenir tant que ça à cet organe reproducteur et mensuellement incommodant.




Et aussi aujourd'hui, je ne linkerai pas POC parce qu'elle a dit que j'étais fan d'Amel Bent. Grrr. Amel Bent c'est qu'une grosse conne moralisatrice avec des yeux globuleux. En plus je suis sûre que c'est pas son vrai nom. Tout dans le staïle, rien dans la tête.
Oh non pitié pitié pitié je vous en supplie les fanettes de 10 ans, ne venez pas pourrir mes comms. Amel Bent c'est la plus belle…








…des morues



14 septembre 2005

Devant tant d'insistance...

...voici mes réponses pathétiques au questionnaire pathétique :







Peut-être que je vais modifier certains trucs avant de leur renvoyer. Quand même...
Ou alors je leur rends anonymement, ce qui est le meilleur moyen d'échapper à l'humiliation.


Sinon message perso à Blogger : tu comptes me la rendre quand ma p***** de colonne de droite ???
EDIT : ba voilà, il suffisait de demander gentiment.

12 septembre 2005

Ze blowing de fuze must go on

Je ne croyais pas si bien dire en parlant de ma future vie d'étudiante et des partouzes arrosées à la bière, pour preuve ce courrier que je viens de recevoir, en provenance du Bureau des Elèves de ma future école :


notez la présence d'un magnifique taureau. Que c'est beauuuu

ça commence fort

...et ça continue avec des questions de plus en plus recherchées

un petit avant-goût du WEI qui nous démontre que ce sera l'éclate totale

et un final absolument époustouflant


Je précise que c'est un mec qui a fait ce questionnaire. Nous pouvons en déduire, avec une probabilité moindre de se tromper, qu'il ne se sera pas remis de sa perte de virginité estivale au moment de rédiger ça. Réjouissons-nous pour lui.
Peut-être que ce n'est pas un puceau après tout. C'est peut-être simplement un mec...

Bon blague à part, je sens que je vais bien m'amuser :D <-- pour témoigner de mon enthousiasme, je vous gratifie d'un smiley affreux. Si après ça vous ne m'idolâtrez pas...

09 septembre 2005

Enfin un vrai post de sa mère

Titre inspiré de la phrase culte de Mohammed dans Koh-Lanta : 'J'ai trouvé le putain de coquillage de sa mèèère !!', et qui n'apparaît pas dans le recueil de phrases cultes de l'été de PiOCi, à mon grand désarroi.

PS : je décline toute responsabilité quant au caractère anti-féministe "et qui promeut une image de la femme en tant que génitrice" (dixit Pandore) de cette expression, puisqu'elle ne vient pas de moi. Oué je sais c'est pas grâce à des gens comme moi que les choses vont avancer, lynchez-moi.

Admettons qu'un site compte 3 visiteurs différents (je ne parle pas du mien là, hein, faut pas abuser). Je pose juste des hypothèses. Non, ça ne me fait pas rire.
Bref conjecturons que le site est en moyenne mis à jour tous les 3 jours.
Admettons que les visiteurs ont la flemme de venir tous les jours, et ne viennent que tous les 3 jours. Pour peu que les jours de visite soient différents : visiteur 1 : lundi et jeudi, visiteur 2 : mardi et vendredi et visiteur 3 : mercredi et samedi; il n'y aura qu'un visiteur par jour, sauf le dimanche où il n'y en aura aucun.

En revanche, si le site est mis à jour tous les jours, et que les visiteurs accourent en quête de nouveauté, il y aura 3 visiteurs par jour.


CONCLUSION : Plus un site est mis à jour régulièrement, et plus le nombre journalier de visiteurs de sa mère est important.
Les autres facteurs comme…

*les liens aléatoires de sa mère ;
*les nouveaux visiteurs venus d'ailleurs ;
*le fait que la plupart du temps, les gens vont et viennent n'importe quand et que oui, il y a des personnes sur cette Terre qui ne font pas leur visite de blog le lundi mais quand ils en ont envie, qui ne mangent pas de pommes de terre le dimanche parce que c'est dimanche mais quand bon leur semble et qui ne baisent pas le samedi soir mais quand l'envie leur prend de sa mère.

…et qui font foirer tous mes calculs savants de sa mère n'ont pas été pris en compte.

CONCLUSION BIS : Ceci vous donne un aperçu de la profondeur de l'abîme dans lequel je suis tombée depuis que j'ai décidé de ne plus quitter mon lit. Bon en vérité je passe ma vie dans le Marais mais depuis que j'ai rencontré Peaches avec sa combinaison latex comme dans The L Word, je me demande si je suis réellement prête à affronter de nouveau le monde extérieur.

Bref tout ça pour dire que j'ai décidé de poster un truc (nul) tous les jours. HAHA non je plaisante, il y a tellement de trucs nuls qui circulent dans ma tête que si je devais tous les écrire j'y passerais ma vie. Et puis la qualité des posts n'influe pas sur le nombre de visiteurs, enfin une fois qu'on s'est fait connaître tout du moins, car une fois qu'on a pris l'habitude de venir sur un site, on y retourne régulièrement quoi qu'il en soit. C'est inscrit dans nos chromosomes génétiques du génome, t'vois… Nous ne sommes que des moutons de sa mère.

Alors vous n'imaginez même pas le nombre hallucinant de visiteurs que recueillent les sites qui, en plus d'être fréquemment updatés, sont de qualité (cf la plupart des blogs de la colonne de droite d'ailleurs où est-elle passée cette petite roublarde ? Je dis la plupart pour la fréquence des mises à jours, hein, pas pour la qualité parce que si je ne les aimais pas, je ne les aurais pas mis là).

Quant à poster un truc bien, vous n'y pensez pas. Moi désolée, mais ça me fatigue de réfléchir, et déjà que j'ai perdu tellement de poids que maintenant quand je me pèse l'aiguille tourne vers la gauche, je vais peut-être songer à me ménager un peu. Et puis c'est bientôt la rentrée de sa mère. Et puis il faut que je me prépare mentalement à affronter les grosses connes de ma future classe qui vont me parler de leur mec de sa mère à longueur de journée et des nouvelles fringues de sa mère qu'elles se seront achetées. Et puis je dois mémoriser une quantité impressionnante de partitions pour arriver à jouer vite et bien avant que les soirées étudiantes ne commencent. Et puis je perds du sang à cause de mes règles de sa mère. Je songe à me mettre sous perfusion.
Alors vous voyez, en ce moment j'ai un peu la tête ailleurs.

Et vous visiteur qui vous dites que finalement, vous n'êtes qu'une marchandise spéculative, eh bien vous avez tout à fait raison.
D'ailleurs on organise même des combats de blogueuses. Dans la boue. La gagnante a le droit de piquer des visiteurs à la vaincue de sa mère.

08 septembre 2005

C'est un scoop...

...j'aime le rap... (lisez viiiiiiiiite la deuxième ligne, plus viiiiiiiiiiite)

...mais ATTENTION, uniquement purement strictement exclusivement le rap des
Rapaces.

Fuck, j'ai pas été assez rapide, y'en a qui se sont déjà entaillés les veines.

07 septembre 2005

Putain, pas encore lui...






Ca c'est POC qui m'a lancé une malédiction, à coup sûr...

M'en fous, y'a des bonnes partitions dans ce numéro-ci. C'est juste la couverture et l'article à l'intérieur qui font tache. Ca va aller, je vais juste essayer de pas tomber dessus quand j'ouvre le mag. Pour l'instant j'ai réussi mais statistiquement, il semblerait que plus le nombre de fois que j'ouvre le mag est grand, et plus j'ai de chances de tomber sur l'article maudit. Quant à omettre de regarder la couverture, j'ai abandonné.

Il va falloir que je fasse gaffe dans les jours à venir. La menace est de plus en plus oppressante...

30 août 2005

Petite comptine trop naze mais qui va me ramener au moins 500 000 visiteurs alors hein…

En allant acheter mes fournitures scolaires,
J’ai attrapé la
grippe aviaire.
Dans les rayons j’ai croisé
Scarlett Johanson
Accompagnée de Jessica Simpson.
Je susurrais les paroles d’une chanson
Quand j’aperçus dans le journal la
liste noire des avions.
Une pancarte disait ‘comparer achats’
Et je ris malgré moi
En pensant à tous ces pauvres écoliers
Pour qui c’est bientôt la
rentrée.
Sur les Champs-Élysées j’ai croisé
Lance Armstrong
Qui a dit ‘No, I didn’t use blood-boosting drugs, that’s wrong’.
En passant devant un salon de
piercing
J’entendis une vieille chanson de Sting
Sur le chemin du retour, un fou a crié ‘Shérif fais moi peur’.
Pour le calmer, je lui offris le dernier tome d’Harry Potter
De retour chez moi, je m’installai devant l’ordinateur.
En allumant la connexion haut débit,
Je me vis proposer de télécharger des singles de la Star Academy.
A cette daube, je clouai vite le bec
En ouvrant un livre de Houellebecq. (je vous propose d’accorder la médaille de la rime la plus recherchée à ces deux derniers vers, à moins que je ne fasse encore pire dans les vers qui suivent)
J’allumai ensuite la télé
Pour tomber sur un match du PSG. (en effet, c’est encore pire)
Zidane marqua un but (quoi, Zidane est pas au PSG ?)
Avant que je zappe vers un match de l’US Open, où les tennismen frappaient comme des brutes.

Mots que je n’ai pas réussi à caser : Toontown (et aussi parce que je veux pas voir tous les 4-5 ans débarquer sur mon blog, oups trop tard) et The Island.

Edit :
"..Puis dans un grand moment de glande,
Je me suis repassé The Island,
Et en déballant ma gomme,
J'ai revu 2 Tootown." Maboo

"Heureusement qu'on a Maboo

Pour t'aider à aller jusqu'au bout
Et spécialement pour Jimini
Rajoute Angelina Jolie [elle a quand même des grosses lèvres, mais je dis rien parce que Jennifer Garner c'est pas mieux. En tous cas, on est d'accord pour Carole Gaessler... miam]
Parce qu'avec elle, c'est la folie!
Hihihihi" Jimini

Estat ? Oups, on a perdu Estat.
Weborama ? Oups, message d’erreur : vous avez fait exploser nos compteurs.

25 août 2005

Ground control to major Novo

(je vous l’accorde, Major Tom sonne beaucoup mieux mais désolée si j’ai pas de David Bowie à domicile pour me trouver des titres qui sonnent).

Suis allée à la bibliothèque en vue de mon hibernation (le temps s’y prête).
J’ai pris tout ce qui me passait sous la main : Le monde selon Garp, Monsieur Butterfly, le tome 2 de Ça de Stephen King même si j’avais trouvé le 1 à mourir d’ennui, Le portrait de Dorian Gray, Le comte de Monte-Cristo et des magazines.
Enfin rassurez-vous, je n’ai pas loué de Danielle Steel. Même si les histoires d’hétéros à l’eau de rose, pour le coup, ça me changerait les idées.
A partir d’aujourd’hui et jusqu’à la rentrée, je ne quitte pas mes draps, je disparais.

En fait, l’intérêt de ce post était surtout de vous faire part d’une expérience soufflante, bien qu’assez fréquente. Elle doit sûrement avoir un nom spécifique, même. Vous savez, quand vous apprenez un nouveau mot ou entendez parler d’une personne célèbre dont vous n’aviez jamais entendu évoquer le nom auparavant. A coup sûr, dans la semaine qui suit, vous voyez ce mot ou ce nom partout autour de vous et l’entendez dans tous les médias.
Le plus souvent, ça énerve car ce mot avait une importance vitale au moment où vous l’ignoriez.

Il paraîtrait qu’en réalité, ce soit notre esprit qui nous trompe en accordant une attention exacerbée à ce mot, là où il était noyé dans le flot des autres mots lorsqu’on ne l’avait pas encore rencontré dans une circonstance particulière.

Exemple : je feuilletais justement un des magazines et je tombe sur ‘Jean-François Kahn’. C’est au moins la 10è fois que je vois ce nom mentionné depuis mon oral d’école de commerce. Bien entendu, lors de l’oral, j’ignorais complètement qui il était, or manque de bol, j’avais cette phrase de lui à commenter : ‘Tout change parce que rien ne change’.
Et quand on ne connaît pas JF Kahn, on ne peut pas deviner le domaine auquel cette phrase se rattache et on part dans des considérations complètement vagues. Je ne vous raconte pas le handicap, d’autant plus pour quelqu’un qui n’a pas fait ES. Allez-y, traitez les S ‘d’handicapés socio-culturels’ (dixit un prof d’éco), je ne peux que vous donner raison puisqu’on nous fait croire que sans les maths, le monde ne serait qu’une jungle hostile peuplée de bêtes féroces (nommées Jean-François Kahn).

D’ailleurs il est amusant de comparer les différents programmes et de voir à quel point on nous manipule à notre insu : une amie qui est en 1è L me racontait ce qu’elle faisait en physique-chimie : des expériences chimiques appliquées aux aliments. En maths, les pourcentages et proportions étaient pratiquement toujours utilisées dans le cadre de recettes de cuisine. En SVT, elle a fait l’alimentation et l’environnement (ça vous fait pas penser aux pubs dans lesquelles on voit la gentille mère de famille prendre soin de son mâle et de ses rejetons en leur donnant de la saine nourriture, et celle dans laquelle les femmes frivoles qui doivent grave se faire chier à la maison vont rapporter leur piles usagées à leur pharmacien mâle ?), ainsi que la procréation.
Oui car la sexualité envisagée autrement qu’en tant que moyen de reproduction n’est abordée qu’en Terminale S ‘classique’ (je ne lai donc même pas abordée puisque je n’ai pas fait de SVT). Les filles de L, elles, sont cantonnées à la reproduction.
Anyway, entendre parler de la sexualité hétéro et uniquement de la sexualité hétéro, (car il est bien connu que les gouines ne baisent pas et que les paydayz sont des pervers par conséquent ils n’ont rien à faire dans le programme destiné à former de futurs citoyens équilibrés), ne m’aurait sûrement pas enchantée.
Je vous invite à consulter les BO de l’éducation nationale pour la série littéraire qui sont édifiants (ceux qui arriveront à se repérer dans ce bazar de documents auront un cadeau-surprise). Exemple :
« Proposition d'exemples : battements cardiaques, estimation de longueurs, durée des repas du soir, nombre et durée de conversations téléphoniques, temps de passage en caisse dans une grande surface, etc. », programme maths-info 1è L. Et pour le programme scientifique de L (c'est celui de 2000/2001 parce que j'ai pas trouvé celui de 2005, mais les programmes sont restés sensiblement les mêmes)

En sachant qu’il y a toujours une très grande majorité de filles en L, il n’est pas difficile de conclure quant à la mentalité de ceux qui s’occupent des programmes.

Bref, pour en revenir à l’oral, toujours est-il qu’avec une préparation de 10mn et 20 mn de passage devant jury sur cette phrase incompréhensible, j’ai été prise dans cette école et même pas sur liste d’attente alors prosternez-vous.
Aaaah ça fait du bien de s’autocongratuler, parfois.

J’ai comme l’impression d’avoir perdu le fil du post…

20 août 2005

A Paris-plage,

il y a des mecs en string léopard MAIS il y a aussi eu le concert de Lofofora hier soir !
Les paroles c'est de la merde, mais le guitariste est loin d'être un bras cassé. On a passé la soirée sur la pointe des pieds à essayer d'apercevoir sa merveilleuse Les Paul noire rutilante, tout en essayant de maintenir debout, à moitié morts de rire (la fumée de joint n'y est pas pour rien), le mec complètement défoncé avec un regard de tueur qui s'auto-pogotait.

On est rentrés les vêtements impregnés de bière, de fumée et de sang en se disant qu'un jour, il faudra qu'on amène nos guitares le soir sur les quais de Seine et qu'on allume un feu dans le sable (enfin à la surface, je me comprends).

Ce soir, c'est cinéma de plein air.

Et la rentrée, c'est dans trèèèèèès longtemps.

18 août 2005

Ouf

J'ai failli me sentir seule.
Comme quoi on a toutes un manteau en poils de cul chez soi.

Fan de...

Lorsque je disais que je n’étais pas passée par Toulouse en juillet, j’étais loin de me douter que j’allais passer le week-end du 15 août dans la ville rose, et que j’allais y rencontrer ma grande-gouroute.

Le long voyage m’a de surcroît permis de découvrir des choses fabuleuses : quand on tient son lecteur CD collé au jean à un endroit stratégique, ça fait vibromasseur. C’est là que commencent à blêmir de jalousie toutes les crâneuses avec leur Ipod. Je vous ai bien eues, petites joueuses. NIARK.
Mon euphorie fut de courte durée puisque grande-gouroute, qui est quand même une rabat-joie sous ses airs de femme parfaite, s’est empressée de me faire remarquer que la manette vibrante de sa console était bien mieux placée sur l’échelle de Richter.


Autre découverte fabuleuse, les serveuses des restos sont terriblement dépourvues d’humour. Ainsi, quand je démontre à l’une d’elles que puisque j’ai 5 ans, je suis toutafé habilitée à choisir le menu Campitchoune réservé aux moins de 10 ans étant donné que 5 est inférieur à 10 (je reprends ma respiration), la seule chose que cette gourdasse trouve à faire c’est me jeter un regard incrédule.

Après toutes ces aventures, je ne sais pas si vous réalisez à quel point j’étais éreintée en arrivant à mon RDV avec grande-gouroute [là, c’est le moment où je me trouve des excuses pour avoir débité les pires inepties devant elle et sa femme]. Sans compter le stress dû au fait que je ne me trouvais pas devant n’importe qui [là, c’est le moment où je flatte pour que l’épisode ‘débitage d’inepties’ soit effacé à tout jamais].

Nous sommes allées dans le jardin des plantes (mais où sont les plantes ?) et c’est depuis ce jour que j’ai développé une passion absolument dévorante pour les canards, cygnes et autres créatures assimilées. Je dois dire qu’avant, j’étais quand même déjà fétichiste des cous de cygne et n’avais qu’une envie, dès lors que j’en voyais un, c’était de le décapiter. Pour ensuite faire flotter des humaines sur le corps inerte, Nalie et Gwen qui est en exil peuvent en témoigner.

Mais cette fois-ci, à Toulouse, j’ai observé de la volaille effroyablement hallucinante. Il y avait des canards qui voulaient se suicider par noyade (par la suite, nous avons convenu, grande-gouroute et moi, qu’ils cherchaient peut-être tout simplement de la nourriture), un machin blanc immense qui était paralysé des ailes (on s’est d’abord demandé comment ils avaient pu acheter une statue aussi moche), des pigeons obèses en chaleur et un bidule haut-sur pattes dont les pattes justement étaient vertes fluo (je vous raconte pas mon excitation, je voulais lui arracher ses pattes pour les ramener avec moi à Paris mais ce truc courait trop vite). Bref, la basse-cour des miracles.

Pour me consoler, grande-gouroute m’a offert une plume de coin-coin puis nous nous sommes entaillées la main, l’œil larmoyant et avons échangé notre sang pour nous souvenir éternellement de notre rencontre (je passerai sous silence les complications, étant donné que ça casserait un peu la magie de l’instant, mais comme mon groupe sanguin est O- et elle B+, elle allait très bien mais pour ma part j’ai failli faire un malaise).
Je conserve la plume de grande-gouroute dans un mini-bunker et bientôt, quand elle sera la star du blog Télérama, vous pourrez toujours crever pour que je vous la revende.
Autre élément qui nous rappelle l’une à l’autre : les insupportables courbatures. En effet, nous avons beaucoup…marché.

Sinon on a parlé d’autre chose que des canards, mais c’est secret-défense.

A part le fait que ce week-end était génial (et ce mot semble dérisoire), il y a une autre raison pour laquelle il risque de me marquer longuement. Il y a 6 mois, si j’avais dit à mes parents que j’allais rencontrer une fille qui aime les filles, ils auraient répondu ‘pas question, ça risque d’avoir mauvaise influence sur toi’. Ce voyage marque en quelque sorte un début d’acceptation de mon tribadisme.



A part ça :

*Mon frère se promène nu dans la maison en criant ‘Respect aux petits zizis’. Je suis blasée, plus rien ne m’étonne, je ne rajouterai donc aucun commentaire.

*La bassiste de Snitch veut me rencontrer. Plan sexe. Non merci. J’ai beau être (excessivement) en manque, j’ai la phobie des plans glauques. Sans compter que je vois mal comment je pourrais avoir du plaisir avec une fille inconnue, et d’autant plus si cette fille n’est pas celle qui affirme avoir le pouvoir de faire jouir n’importe quelle fille en moins de 25 secondes, notons au passage que c’est encore plus rapide que dans The L Word.
De surcroît, je suis mineure, elle non. Je pourrais donc porter plainte contre elle et elle se retrouverait en prison, mais là où ça devient intéressant, c’est qu’elle devrait me payer des dommages et intérêts. Et en ce moment, j’ai besoin d’argent. C’est bête, hein ? J’aurais peut-être dû accepter en fin de compte.
Donc si vous avez plus de 18 ans (est-il besoin de préciser ‘et que vous êtes une fille’) et que vous voulez coucher avec moi à vos risques et périls, vous avez mon mail. Moi qui aime les vieilles, j’ai bien peur de m’être autoportée un coup fatal, là.


Défi du prochain post : ne pas linker grande-gouroute.

07 août 2005

L'époque pipi-caca n'est pas si loin de moi...

Il n'est pas si aisé que ça d'écrire un simple 'Loud and proud' sur un disque, et d'autant plus quand vous devez partager votre attention entre une Nalie qui vous parle de Kékette, son ancien surnom, et une POC qui disserte sur le cuni...

En parlant de The L Word, j'ai vu la pub pour le coffret saison 1. Les voix françaises m'ont donné envie de vomir. Tout doublage me donne envie de casser l'écran.

C'est de la sape du travail d'acteur. Et je ne supporte pas qu'on détruise le travail de Jennifer Beals qui est une actrice formidable (la groupie grogne), et par là même tout le travail des scénaristes en remplaçant des mots par d'autres, en détournant le sens initial tout en déspontanéisant l'ensemble. Et d'autant plus quand il s'agit d'une série aussi géniale que The L Word.
Le doublage c'est un truc pour feignasse cinéphobe.
Surtout qu'il n'y a pas de meilleur moyen d'apprendre une langue en se faisant plaisir que de regarder des films en VO.

GRRRRRR

05 août 2005

Back

Pour le plus grand soulagement de ma horde de fans en délire, non, je ne suis pas morte, juste un peu trop fatiguée pour reprendre le blogage tout de go.
Mais puisque vous m’avez suppliée avec tant de désarroi et de tristesse dans la voix, je m’y remets sans plus tarder. Et tant qu’à être hypra originale, je vais vous narrer mes vacances.

Commençons par le commencement :
Je suis partie près de Beziers. Nous arrivons et voyons des affiches pour le concert de Chimène Badi en ville tous les 3 mètres. Un de mes coalisés se dévoue pour aller lui jeter des pierres. Je fais remarquer que tant qu’à lui lancer des trucs, autant lui lancer des crabes afin qu’ils lui sectionnent les innombrables pustules dont son visage est recouvert et que les couches de fond de teint ne parviennent pas à cacher.
Dans la série lapidation, nous regrettons l’absence de plages de galets qui nous auraient permis de faire des ricochets sur la tête des beaufs, et je peux vous dire qu’il en aurait fallu pas mal, des galets.

Il n’y avait pas de piscine et c’est pas plus mal parce qu’il n’était pas question que je me baigne dans la même eau que celle qui a été en contact avec les organes génitaux de tous les sales bonshommes du coin. L’eau circule aussi par ceux des filles, of course, mais la différence c’est qu’elles se lavent. Et pour avoir passé 2 semaines dans la même chambre que 2 garçons, je puis affirmer que l’hygiène est loin d’être leur priorité.
Pourquoi donc je me baigne dans la mer, alors que le problème reste le même ? Tout simplement parce que les crabes, ces créatures décidément multifonctions, sont là pour filtrer les morpions et les herpès (j’espère que je n’ai pas dégoûté ceux qui partent bientôt au bord de la mer).


Le premier soir, après le pot d’accueil (car bien sûr, nous avons soigneusement évité le pot d’accueil), nous allons nous promener et qui voyons-nous, enlacées sur un banc et sursautant en nous voyant arriver ? Un couple de filles. Ce sera malheureusement la seule et unique fois du séjour que je les aurai vues (sinon je leur aurais bien proposé de venir m’aider à enfiler mon maillot de bain et de batifoler ensemble dans les vagues).

Nous faisons bien entendu un crochet par l’Espagne pour acheter des cigarettes et de l’alcool à revendre (par contre, pas de crochet par Toulouse snif snif).
Ah oui, on a aussi visité le musée Dali à Figueres. Ce mec était un chtarb complexé (anyway, quand on sait qu’il était ami avec Amanda Lear, on ne s’attend pas à ce qu’il soit très lucide), mais dont l’œuvre est d’autant plus passionnante. On a fini par s’amuser à trouver toutes les bites dont ses tableaux sont parsemés, variante de ‘Où est Charlie ?’.
Il est même allé jusqu’à faire un moulage de son arrière-train, sans compter des tableaux aux noms aussi peu évocateurs que ‘
Jeune vierge autosodomisée par les cornes de sa propre chasteté
Beaucoup plus enrichissant que l’art moderne qu’on peut trouver au musée d’art moderne de Paris où les éponges collées sur les tables côtoient des tableaux blancs ainsi qu’une vidéo montrant un mec réduisant son appart en miettes, pour ne citer qu’eux.
Le truc de l’éponge nous a d’ailleurs valu un fou rire avec un gars de ma classe à qui j’avais décrit l’ ‘’’’’œuvre’’’’’, puisqu’il avait suggéré que c’était Conchita qui avait oublié cette éponge sur la table, et qu’elle était sûrement loin de s’imaginer que son éponge Leader Price pleine d’acariens et de bactéries valait à présent des millions.

Autre moment fort du séjour, la lecture du magazine ‘Fashion Girl’, l’hilarité générale à cause d’
Enzo le borgne et Yann le constipé en particulier (et entre autres), le recyclage des ‘mannequins’ prépubères non retouchés (on retrouve notamment la même fille pas moins de 7 fois alors que le magazine compte une vingtaine de pages), la niaiserie inimaginable des articles (à tel point que nous nous sommes demandés si c’était écrit par les mannequins de 12 ans themselves, ou si c’était du 45è degré), et je passerai sous silence l’orthographe.

A Carcassonne, visite très intéressante du musée de la torture où on se rend compte qu’on a malgré tout (comparativement) beaucoup de chance d’être homo à notre époque (et surtout dans notre pays) : au Moyen-Age -et certains de ces instruments ont été réutilisés pendant la seconde guerre mondiale-, il y avait 4 principaux instruments de torture destinés aux homosexuels (et pas seulement aux gays, les lesbiennes étaient tout autant persécutées) :
-
la poire, qui, par l’ouverture des segments, provoquait une mutilation irréversible des muqueuses dans lesquelles elle était introduite.
-
la veille, où la victime était alourdie par des poids
-
l’empalement
-la scie : la personne était attachée la tête en bas de sorte que le cerveau était bien irrigué tandis que le sang quittait les membres, ce qui fait que lorsque la scie commençait à découper la victime dans le sens de la longueur, elle ne perdait connaissance qu’une fois la scie arrivée au nombril, parfois même à la poitrine.

Sans parler des instruments de torture réservées aux femmes trop bavardes, soupçonnées d’adultère, de sorcellerie ou de rapports sexuels avec le diable (sic), aux voleurs, hérétiques, et à tous ceux accusés de pêché en général : petit ‘best-of’ (si je puis me permettre) :
-
la dame de fer (qui donne Iron Maiden en anglais) qui transperçait les yeux, les bras et les cuisses et qui provoquait une agonie de deux jours.
-
la ceinture de chasteté, dont les hommes se réservaient le droit d’en enserrer leur femme lorsqu’ils partaient en voyage, mais qui pouvait aussi servir à se protéger du viol.
-
l’écraseur de tête, resserré jusqu’à l’explosion de la boîte crânienne, qui ne se produit qu’après que les dents se soient cassées puis que les yeux soient sortis de leur orbite.

Sur cette joyeuse note, je vous donne rendez-vous la prochaine fois que j’aurai des trucs à dire, c’est-à-dire je ne sais pas quand.

04 août 2005

Le paréo Têtu revisité par mes soins

Etant donné que je n'ai pas de paréo Têtu puisque je n'achète pas Têtu car c'est un magazine pour les paydayz et uniquement pour eux, contrairement à ce qu'affirme la phrase mensongère de la 1ère de couverture; je ne ferai donc malheureusement pas partie du paréo gang (Batims, Orphéus, TarValanion, GreyHound, Pascal, FunBen, Tati, SLB, Lewis, Mélie).
Edit : est-ce que mon objectivité est faussée par mon orientation sexuelle, ou est-ce juste que ce paréo va beaucoup mieux aux filles ? ;)

Je propose en revanche de créer le concours indépendant du plus horrible manteau en poils de cul d'animaux, ayant appartenu à l'arrière-arrière-grand-mère (parce que de nos jours, on ne tue plus d'animaux pour en faire des fourrures, nom d'un ornithorynque empaillé).

Voyez plutôt...

PS : ce n'était pas ça qui était censé remuer les intestins, bien que...

Votre attention sivouplé

Mon retour dans la blogosphère est imminent. Veuillez attacher vos ceintures, ça va secouer les intestins.

Mais pour l'instant, j'ai mieux à faire.