30 août 2005

Petite comptine trop naze mais qui va me ramener au moins 500 000 visiteurs alors hein…

En allant acheter mes fournitures scolaires,
J’ai attrapé la
grippe aviaire.
Dans les rayons j’ai croisé
Scarlett Johanson
Accompagnée de Jessica Simpson.
Je susurrais les paroles d’une chanson
Quand j’aperçus dans le journal la
liste noire des avions.
Une pancarte disait ‘comparer achats’
Et je ris malgré moi
En pensant à tous ces pauvres écoliers
Pour qui c’est bientôt la
rentrée.
Sur les Champs-Élysées j’ai croisé
Lance Armstrong
Qui a dit ‘No, I didn’t use blood-boosting drugs, that’s wrong’.
En passant devant un salon de
piercing
J’entendis une vieille chanson de Sting
Sur le chemin du retour, un fou a crié ‘Shérif fais moi peur’.
Pour le calmer, je lui offris le dernier tome d’Harry Potter
De retour chez moi, je m’installai devant l’ordinateur.
En allumant la connexion haut débit,
Je me vis proposer de télécharger des singles de la Star Academy.
A cette daube, je clouai vite le bec
En ouvrant un livre de Houellebecq. (je vous propose d’accorder la médaille de la rime la plus recherchée à ces deux derniers vers, à moins que je ne fasse encore pire dans les vers qui suivent)
J’allumai ensuite la télé
Pour tomber sur un match du PSG. (en effet, c’est encore pire)
Zidane marqua un but (quoi, Zidane est pas au PSG ?)
Avant que je zappe vers un match de l’US Open, où les tennismen frappaient comme des brutes.

Mots que je n’ai pas réussi à caser : Toontown (et aussi parce que je veux pas voir tous les 4-5 ans débarquer sur mon blog, oups trop tard) et The Island.

Edit :
"..Puis dans un grand moment de glande,
Je me suis repassé The Island,
Et en déballant ma gomme,
J'ai revu 2 Tootown." Maboo

"Heureusement qu'on a Maboo

Pour t'aider à aller jusqu'au bout
Et spécialement pour Jimini
Rajoute Angelina Jolie [elle a quand même des grosses lèvres, mais je dis rien parce que Jennifer Garner c'est pas mieux. En tous cas, on est d'accord pour Carole Gaessler... miam]
Parce qu'avec elle, c'est la folie!
Hihihihi" Jimini

Estat ? Oups, on a perdu Estat.
Weborama ? Oups, message d’erreur : vous avez fait exploser nos compteurs.

25 août 2005

Ground control to major Novo

(je vous l’accorde, Major Tom sonne beaucoup mieux mais désolée si j’ai pas de David Bowie à domicile pour me trouver des titres qui sonnent).

Suis allée à la bibliothèque en vue de mon hibernation (le temps s’y prête).
J’ai pris tout ce qui me passait sous la main : Le monde selon Garp, Monsieur Butterfly, le tome 2 de Ça de Stephen King même si j’avais trouvé le 1 à mourir d’ennui, Le portrait de Dorian Gray, Le comte de Monte-Cristo et des magazines.
Enfin rassurez-vous, je n’ai pas loué de Danielle Steel. Même si les histoires d’hétéros à l’eau de rose, pour le coup, ça me changerait les idées.
A partir d’aujourd’hui et jusqu’à la rentrée, je ne quitte pas mes draps, je disparais.

En fait, l’intérêt de ce post était surtout de vous faire part d’une expérience soufflante, bien qu’assez fréquente. Elle doit sûrement avoir un nom spécifique, même. Vous savez, quand vous apprenez un nouveau mot ou entendez parler d’une personne célèbre dont vous n’aviez jamais entendu évoquer le nom auparavant. A coup sûr, dans la semaine qui suit, vous voyez ce mot ou ce nom partout autour de vous et l’entendez dans tous les médias.
Le plus souvent, ça énerve car ce mot avait une importance vitale au moment où vous l’ignoriez.

Il paraîtrait qu’en réalité, ce soit notre esprit qui nous trompe en accordant une attention exacerbée à ce mot, là où il était noyé dans le flot des autres mots lorsqu’on ne l’avait pas encore rencontré dans une circonstance particulière.

Exemple : je feuilletais justement un des magazines et je tombe sur ‘Jean-François Kahn’. C’est au moins la 10è fois que je vois ce nom mentionné depuis mon oral d’école de commerce. Bien entendu, lors de l’oral, j’ignorais complètement qui il était, or manque de bol, j’avais cette phrase de lui à commenter : ‘Tout change parce que rien ne change’.
Et quand on ne connaît pas JF Kahn, on ne peut pas deviner le domaine auquel cette phrase se rattache et on part dans des considérations complètement vagues. Je ne vous raconte pas le handicap, d’autant plus pour quelqu’un qui n’a pas fait ES. Allez-y, traitez les S ‘d’handicapés socio-culturels’ (dixit un prof d’éco), je ne peux que vous donner raison puisqu’on nous fait croire que sans les maths, le monde ne serait qu’une jungle hostile peuplée de bêtes féroces (nommées Jean-François Kahn).

D’ailleurs il est amusant de comparer les différents programmes et de voir à quel point on nous manipule à notre insu : une amie qui est en 1è L me racontait ce qu’elle faisait en physique-chimie : des expériences chimiques appliquées aux aliments. En maths, les pourcentages et proportions étaient pratiquement toujours utilisées dans le cadre de recettes de cuisine. En SVT, elle a fait l’alimentation et l’environnement (ça vous fait pas penser aux pubs dans lesquelles on voit la gentille mère de famille prendre soin de son mâle et de ses rejetons en leur donnant de la saine nourriture, et celle dans laquelle les femmes frivoles qui doivent grave se faire chier à la maison vont rapporter leur piles usagées à leur pharmacien mâle ?), ainsi que la procréation.
Oui car la sexualité envisagée autrement qu’en tant que moyen de reproduction n’est abordée qu’en Terminale S ‘classique’ (je ne lai donc même pas abordée puisque je n’ai pas fait de SVT). Les filles de L, elles, sont cantonnées à la reproduction.
Anyway, entendre parler de la sexualité hétéro et uniquement de la sexualité hétéro, (car il est bien connu que les gouines ne baisent pas et que les paydayz sont des pervers par conséquent ils n’ont rien à faire dans le programme destiné à former de futurs citoyens équilibrés), ne m’aurait sûrement pas enchantée.
Je vous invite à consulter les BO de l’éducation nationale pour la série littéraire qui sont édifiants (ceux qui arriveront à se repérer dans ce bazar de documents auront un cadeau-surprise). Exemple :
« Proposition d'exemples : battements cardiaques, estimation de longueurs, durée des repas du soir, nombre et durée de conversations téléphoniques, temps de passage en caisse dans une grande surface, etc. », programme maths-info 1è L. Et pour le programme scientifique de L (c'est celui de 2000/2001 parce que j'ai pas trouvé celui de 2005, mais les programmes sont restés sensiblement les mêmes)

En sachant qu’il y a toujours une très grande majorité de filles en L, il n’est pas difficile de conclure quant à la mentalité de ceux qui s’occupent des programmes.

Bref, pour en revenir à l’oral, toujours est-il qu’avec une préparation de 10mn et 20 mn de passage devant jury sur cette phrase incompréhensible, j’ai été prise dans cette école et même pas sur liste d’attente alors prosternez-vous.
Aaaah ça fait du bien de s’autocongratuler, parfois.

J’ai comme l’impression d’avoir perdu le fil du post…

20 août 2005

A Paris-plage,

il y a des mecs en string léopard MAIS il y a aussi eu le concert de Lofofora hier soir !
Les paroles c'est de la merde, mais le guitariste est loin d'être un bras cassé. On a passé la soirée sur la pointe des pieds à essayer d'apercevoir sa merveilleuse Les Paul noire rutilante, tout en essayant de maintenir debout, à moitié morts de rire (la fumée de joint n'y est pas pour rien), le mec complètement défoncé avec un regard de tueur qui s'auto-pogotait.

On est rentrés les vêtements impregnés de bière, de fumée et de sang en se disant qu'un jour, il faudra qu'on amène nos guitares le soir sur les quais de Seine et qu'on allume un feu dans le sable (enfin à la surface, je me comprends).

Ce soir, c'est cinéma de plein air.

Et la rentrée, c'est dans trèèèèèès longtemps.

18 août 2005

Ouf

J'ai failli me sentir seule.
Comme quoi on a toutes un manteau en poils de cul chez soi.

Fan de...

Lorsque je disais que je n’étais pas passée par Toulouse en juillet, j’étais loin de me douter que j’allais passer le week-end du 15 août dans la ville rose, et que j’allais y rencontrer ma grande-gouroute.

Le long voyage m’a de surcroît permis de découvrir des choses fabuleuses : quand on tient son lecteur CD collé au jean à un endroit stratégique, ça fait vibromasseur. C’est là que commencent à blêmir de jalousie toutes les crâneuses avec leur Ipod. Je vous ai bien eues, petites joueuses. NIARK.
Mon euphorie fut de courte durée puisque grande-gouroute, qui est quand même une rabat-joie sous ses airs de femme parfaite, s’est empressée de me faire remarquer que la manette vibrante de sa console était bien mieux placée sur l’échelle de Richter.


Autre découverte fabuleuse, les serveuses des restos sont terriblement dépourvues d’humour. Ainsi, quand je démontre à l’une d’elles que puisque j’ai 5 ans, je suis toutafé habilitée à choisir le menu Campitchoune réservé aux moins de 10 ans étant donné que 5 est inférieur à 10 (je reprends ma respiration), la seule chose que cette gourdasse trouve à faire c’est me jeter un regard incrédule.

Après toutes ces aventures, je ne sais pas si vous réalisez à quel point j’étais éreintée en arrivant à mon RDV avec grande-gouroute [là, c’est le moment où je me trouve des excuses pour avoir débité les pires inepties devant elle et sa femme]. Sans compter le stress dû au fait que je ne me trouvais pas devant n’importe qui [là, c’est le moment où je flatte pour que l’épisode ‘débitage d’inepties’ soit effacé à tout jamais].

Nous sommes allées dans le jardin des plantes (mais où sont les plantes ?) et c’est depuis ce jour que j’ai développé une passion absolument dévorante pour les canards, cygnes et autres créatures assimilées. Je dois dire qu’avant, j’étais quand même déjà fétichiste des cous de cygne et n’avais qu’une envie, dès lors que j’en voyais un, c’était de le décapiter. Pour ensuite faire flotter des humaines sur le corps inerte, Nalie et Gwen qui est en exil peuvent en témoigner.

Mais cette fois-ci, à Toulouse, j’ai observé de la volaille effroyablement hallucinante. Il y avait des canards qui voulaient se suicider par noyade (par la suite, nous avons convenu, grande-gouroute et moi, qu’ils cherchaient peut-être tout simplement de la nourriture), un machin blanc immense qui était paralysé des ailes (on s’est d’abord demandé comment ils avaient pu acheter une statue aussi moche), des pigeons obèses en chaleur et un bidule haut-sur pattes dont les pattes justement étaient vertes fluo (je vous raconte pas mon excitation, je voulais lui arracher ses pattes pour les ramener avec moi à Paris mais ce truc courait trop vite). Bref, la basse-cour des miracles.

Pour me consoler, grande-gouroute m’a offert une plume de coin-coin puis nous nous sommes entaillées la main, l’œil larmoyant et avons échangé notre sang pour nous souvenir éternellement de notre rencontre (je passerai sous silence les complications, étant donné que ça casserait un peu la magie de l’instant, mais comme mon groupe sanguin est O- et elle B+, elle allait très bien mais pour ma part j’ai failli faire un malaise).
Je conserve la plume de grande-gouroute dans un mini-bunker et bientôt, quand elle sera la star du blog Télérama, vous pourrez toujours crever pour que je vous la revende.
Autre élément qui nous rappelle l’une à l’autre : les insupportables courbatures. En effet, nous avons beaucoup…marché.

Sinon on a parlé d’autre chose que des canards, mais c’est secret-défense.

A part le fait que ce week-end était génial (et ce mot semble dérisoire), il y a une autre raison pour laquelle il risque de me marquer longuement. Il y a 6 mois, si j’avais dit à mes parents que j’allais rencontrer une fille qui aime les filles, ils auraient répondu ‘pas question, ça risque d’avoir mauvaise influence sur toi’. Ce voyage marque en quelque sorte un début d’acceptation de mon tribadisme.



A part ça :

*Mon frère se promène nu dans la maison en criant ‘Respect aux petits zizis’. Je suis blasée, plus rien ne m’étonne, je ne rajouterai donc aucun commentaire.

*La bassiste de Snitch veut me rencontrer. Plan sexe. Non merci. J’ai beau être (excessivement) en manque, j’ai la phobie des plans glauques. Sans compter que je vois mal comment je pourrais avoir du plaisir avec une fille inconnue, et d’autant plus si cette fille n’est pas celle qui affirme avoir le pouvoir de faire jouir n’importe quelle fille en moins de 25 secondes, notons au passage que c’est encore plus rapide que dans The L Word.
De surcroît, je suis mineure, elle non. Je pourrais donc porter plainte contre elle et elle se retrouverait en prison, mais là où ça devient intéressant, c’est qu’elle devrait me payer des dommages et intérêts. Et en ce moment, j’ai besoin d’argent. C’est bête, hein ? J’aurais peut-être dû accepter en fin de compte.
Donc si vous avez plus de 18 ans (est-il besoin de préciser ‘et que vous êtes une fille’) et que vous voulez coucher avec moi à vos risques et périls, vous avez mon mail. Moi qui aime les vieilles, j’ai bien peur de m’être autoportée un coup fatal, là.


Défi du prochain post : ne pas linker grande-gouroute.

07 août 2005

L'époque pipi-caca n'est pas si loin de moi...

Il n'est pas si aisé que ça d'écrire un simple 'Loud and proud' sur un disque, et d'autant plus quand vous devez partager votre attention entre une Nalie qui vous parle de Kékette, son ancien surnom, et une POC qui disserte sur le cuni...

En parlant de The L Word, j'ai vu la pub pour le coffret saison 1. Les voix françaises m'ont donné envie de vomir. Tout doublage me donne envie de casser l'écran.

C'est de la sape du travail d'acteur. Et je ne supporte pas qu'on détruise le travail de Jennifer Beals qui est une actrice formidable (la groupie grogne), et par là même tout le travail des scénaristes en remplaçant des mots par d'autres, en détournant le sens initial tout en déspontanéisant l'ensemble. Et d'autant plus quand il s'agit d'une série aussi géniale que The L Word.
Le doublage c'est un truc pour feignasse cinéphobe.
Surtout qu'il n'y a pas de meilleur moyen d'apprendre une langue en se faisant plaisir que de regarder des films en VO.

GRRRRRR

05 août 2005

Back

Pour le plus grand soulagement de ma horde de fans en délire, non, je ne suis pas morte, juste un peu trop fatiguée pour reprendre le blogage tout de go.
Mais puisque vous m’avez suppliée avec tant de désarroi et de tristesse dans la voix, je m’y remets sans plus tarder. Et tant qu’à être hypra originale, je vais vous narrer mes vacances.

Commençons par le commencement :
Je suis partie près de Beziers. Nous arrivons et voyons des affiches pour le concert de Chimène Badi en ville tous les 3 mètres. Un de mes coalisés se dévoue pour aller lui jeter des pierres. Je fais remarquer que tant qu’à lui lancer des trucs, autant lui lancer des crabes afin qu’ils lui sectionnent les innombrables pustules dont son visage est recouvert et que les couches de fond de teint ne parviennent pas à cacher.
Dans la série lapidation, nous regrettons l’absence de plages de galets qui nous auraient permis de faire des ricochets sur la tête des beaufs, et je peux vous dire qu’il en aurait fallu pas mal, des galets.

Il n’y avait pas de piscine et c’est pas plus mal parce qu’il n’était pas question que je me baigne dans la même eau que celle qui a été en contact avec les organes génitaux de tous les sales bonshommes du coin. L’eau circule aussi par ceux des filles, of course, mais la différence c’est qu’elles se lavent. Et pour avoir passé 2 semaines dans la même chambre que 2 garçons, je puis affirmer que l’hygiène est loin d’être leur priorité.
Pourquoi donc je me baigne dans la mer, alors que le problème reste le même ? Tout simplement parce que les crabes, ces créatures décidément multifonctions, sont là pour filtrer les morpions et les herpès (j’espère que je n’ai pas dégoûté ceux qui partent bientôt au bord de la mer).


Le premier soir, après le pot d’accueil (car bien sûr, nous avons soigneusement évité le pot d’accueil), nous allons nous promener et qui voyons-nous, enlacées sur un banc et sursautant en nous voyant arriver ? Un couple de filles. Ce sera malheureusement la seule et unique fois du séjour que je les aurai vues (sinon je leur aurais bien proposé de venir m’aider à enfiler mon maillot de bain et de batifoler ensemble dans les vagues).

Nous faisons bien entendu un crochet par l’Espagne pour acheter des cigarettes et de l’alcool à revendre (par contre, pas de crochet par Toulouse snif snif).
Ah oui, on a aussi visité le musée Dali à Figueres. Ce mec était un chtarb complexé (anyway, quand on sait qu’il était ami avec Amanda Lear, on ne s’attend pas à ce qu’il soit très lucide), mais dont l’œuvre est d’autant plus passionnante. On a fini par s’amuser à trouver toutes les bites dont ses tableaux sont parsemés, variante de ‘Où est Charlie ?’.
Il est même allé jusqu’à faire un moulage de son arrière-train, sans compter des tableaux aux noms aussi peu évocateurs que ‘
Jeune vierge autosodomisée par les cornes de sa propre chasteté
Beaucoup plus enrichissant que l’art moderne qu’on peut trouver au musée d’art moderne de Paris où les éponges collées sur les tables côtoient des tableaux blancs ainsi qu’une vidéo montrant un mec réduisant son appart en miettes, pour ne citer qu’eux.
Le truc de l’éponge nous a d’ailleurs valu un fou rire avec un gars de ma classe à qui j’avais décrit l’ ‘’’’’œuvre’’’’’, puisqu’il avait suggéré que c’était Conchita qui avait oublié cette éponge sur la table, et qu’elle était sûrement loin de s’imaginer que son éponge Leader Price pleine d’acariens et de bactéries valait à présent des millions.

Autre moment fort du séjour, la lecture du magazine ‘Fashion Girl’, l’hilarité générale à cause d’
Enzo le borgne et Yann le constipé en particulier (et entre autres), le recyclage des ‘mannequins’ prépubères non retouchés (on retrouve notamment la même fille pas moins de 7 fois alors que le magazine compte une vingtaine de pages), la niaiserie inimaginable des articles (à tel point que nous nous sommes demandés si c’était écrit par les mannequins de 12 ans themselves, ou si c’était du 45è degré), et je passerai sous silence l’orthographe.

A Carcassonne, visite très intéressante du musée de la torture où on se rend compte qu’on a malgré tout (comparativement) beaucoup de chance d’être homo à notre époque (et surtout dans notre pays) : au Moyen-Age -et certains de ces instruments ont été réutilisés pendant la seconde guerre mondiale-, il y avait 4 principaux instruments de torture destinés aux homosexuels (et pas seulement aux gays, les lesbiennes étaient tout autant persécutées) :
-
la poire, qui, par l’ouverture des segments, provoquait une mutilation irréversible des muqueuses dans lesquelles elle était introduite.
-
la veille, où la victime était alourdie par des poids
-
l’empalement
-la scie : la personne était attachée la tête en bas de sorte que le cerveau était bien irrigué tandis que le sang quittait les membres, ce qui fait que lorsque la scie commençait à découper la victime dans le sens de la longueur, elle ne perdait connaissance qu’une fois la scie arrivée au nombril, parfois même à la poitrine.

Sans parler des instruments de torture réservées aux femmes trop bavardes, soupçonnées d’adultère, de sorcellerie ou de rapports sexuels avec le diable (sic), aux voleurs, hérétiques, et à tous ceux accusés de pêché en général : petit ‘best-of’ (si je puis me permettre) :
-
la dame de fer (qui donne Iron Maiden en anglais) qui transperçait les yeux, les bras et les cuisses et qui provoquait une agonie de deux jours.
-
la ceinture de chasteté, dont les hommes se réservaient le droit d’en enserrer leur femme lorsqu’ils partaient en voyage, mais qui pouvait aussi servir à se protéger du viol.
-
l’écraseur de tête, resserré jusqu’à l’explosion de la boîte crânienne, qui ne se produit qu’après que les dents se soient cassées puis que les yeux soient sortis de leur orbite.

Sur cette joyeuse note, je vous donne rendez-vous la prochaine fois que j’aurai des trucs à dire, c’est-à-dire je ne sais pas quand.

04 août 2005

Le paréo Têtu revisité par mes soins

Etant donné que je n'ai pas de paréo Têtu puisque je n'achète pas Têtu car c'est un magazine pour les paydayz et uniquement pour eux, contrairement à ce qu'affirme la phrase mensongère de la 1ère de couverture; je ne ferai donc malheureusement pas partie du paréo gang (Batims, Orphéus, TarValanion, GreyHound, Pascal, FunBen, Tati, SLB, Lewis, Mélie).
Edit : est-ce que mon objectivité est faussée par mon orientation sexuelle, ou est-ce juste que ce paréo va beaucoup mieux aux filles ? ;)

Je propose en revanche de créer le concours indépendant du plus horrible manteau en poils de cul d'animaux, ayant appartenu à l'arrière-arrière-grand-mère (parce que de nos jours, on ne tue plus d'animaux pour en faire des fourrures, nom d'un ornithorynque empaillé).

Voyez plutôt...

PS : ce n'était pas ça qui était censé remuer les intestins, bien que...

Votre attention sivouplé

Mon retour dans la blogosphère est imminent. Veuillez attacher vos ceintures, ça va secouer les intestins.

Mais pour l'instant, j'ai mieux à faire.