08 septembre 2007

La playlist des vacances

Parce que c'est quand même pas facile de se retrouver seule à Paris après avoir passé 2 mois au soleil avec elle, un peu de musique to cheer up and remember le lever du soleil, ma main sur sa cuisse et sa Traban non décapotable qui avalait les kilomètres, aussi bien que le coucher de soleil et le sirotage de cocas dans les verres Can.

free music


La vérité est moins glamour puisqu'entre nous, 99% du temps, elle voulait écouter France Info...

04 septembre 2007

"J'ai RDV avec une grosse blonde*, prière de ne pas me déranger… Héhé **"


* aussi connue sous le nom de Valérie Damidot


** le "héhé" dans ce contexte est un habile procédé linguistique qui signifie en quelque sorte "je plaisante ma chérie, mais d'un autre côté il est vrai que j'aimerais bien que tu me foutes la paix". Malheureusement pour ses aficionados, la signification profonde du "héhé" est facilement décryptée par des experts tels que moi.


*** [rien, c'est juste pour créer un renvoi, voir juste ci-dessous]


*** ouais je suis rock'n'roll, je mets les petites étoiles au début du texte et non pas à la fin, mais c'est pour la compréhension parce que la suite du texte fait référence à Valérie Damidot. J'avais aussi le choix de mettre la première petite étoile au début et les autres à la fin, mais ça commençait à faire un peu fouillis.


**** [voir ci-dessous] j'ai oublié pourquoi j'avais mis des étoiles ici, mais au moment où je les ai mises, elles revêtaient une importance capitale. Je vous assure.

[Ici commence le post] **** [voir ci-dessus]

C'est le texto que je viens de recevoir de ma copine. Cela me laisse tout le temps d'écrire un nouveau post, alors que je devrais être en train de lui raconter amoureusement tout ce qui s'est passé dans ma vie depuis 30mn. Bon, en fait, depuis 24h : nous ne sommes pas un couple très actif téléphoniquement parlant. Car ouiiii, depuis le destin nous a à nouveau séparées, que l'été est fini et que mon stage aussi, nous en sommes remises aux moyens de télécommunication de mes fesses qui ne remplaceront jamais la douceur de sa peau contre la mienne. [peut-être que Valérie Damidot a la peau plus douce. Sans compter la graisse qui doit former une couche moelleuse].

En plus, elle ne supporte pas Valérie Damidot. Si ça se trouve, elle est juste en plein gang bang et elle ne peut pas me parler au téléphone la bouche pleine. (on voit à la phrase précédente que je suis énervée, parce que je n'aurais jamais osé blasphémer de la sorte en d'autres circonstances). Heureusement que je n'en suis pas au stade de représentation mentale de la scène. Ah merde, ça y est. Avec des blacks en plus, je ne la félicite pas.

Et à côté de ce texto lamentablement minable et minablement lamentable, de nombreux lecteurs (2, en m'incluant dans le lot) me réclament à corps et à cris. Alors je n'ai pas hésité une seconde, j'ai sauté sur mon ordi pour raconter ma vie à des gens qui le méritent vraiment (2, en m'incluant dans le lot).

Aux dernières nouvelles, j'effectue mon 2ème cycle sous contrat d'4ppЯ3n†!§§4g3 (je me mets au Leet Speak pour contrer Google). Et j'aurais plein d'anecdotes à raconter sur ma nouvelle condition mais ce sera pour le prochain épisode, je ne tiens pas à griller tout mon quota de blabla d'un seul coup.

En guise de vengeance, je balance aux deux lecteurs (en m'incluant dans le lot) la suite de la conversation sms-ique (en langage codé exprès, seuls les 2 lecteurs de plus de 32 de QI parviendront à le décrypter) :

Et en plus tu m'envoies le même texto 2 fois au cas où j'aurais pas compris ? De toute façon, j'avais pas l'intention de te déranger, je boude jusqu'à nouvel ordre /Mon petit lapin domestique qui boude [CF l'extrait de mail suivant]… Tu dois être trop chou et sexy à la fois ! Hmmm <- elle sera couleur caca d'oie pour la peine /Et ta mère, elle est sexy ? Espèce de lapin de gouttière / Et en colère en plus… rhââ !! / Tu vas rien comprendre au marouflage si tu continues à me textoter / T'as raison, j'arrête / Fuck you <- ça c'est du voc de djeun rebelle

Voilà, le jour où elle ne voudra plus que nos conversations textotiques échouent sur une page web, elle arrêtera peut-être de me provoquer.

Comme Mylène, après cette belle journée, je vais me coucher.

[en fait elle vient de m'appeler, non sans avoir préalablement précisé que c'était une rediff. Je peux aller me coucher en toute sérénité].