03 décembre 2005

Life on Mars

Le truc que je n'aime pas, lorsqu'il fait froid, c'est qu'il faut mettre des pulls.
Et le gros problème avec les pulls, c'est qu'il faut arriver à faire passer la tête à travers le col. Non, ma tête n'est pas anormalement grosse mais c'est plutôt que les cols ont rétréci au lavage.
Et si je reste exactement plus de 2 secondes sans pouvoir sortir la tête, je panique et envisage les pires scénarios d'asphyxie.
Je ne suis pas claustro pourtant (sauf quand le métro s'arrête entre deux stations).

Ne croyez pas pour autant que j'attends les beaux jours avec impatience. Je me sens obligée de me baigner pour faire comme tout le monde alors que je déteste le sable et l'eau salée. Et je panique et envisage les pires scénarios de noyade dès que je n'ai plus pied.

Vraiment, je me demande parfois si je n'étais pas programmée pour vivre sur Mars.

A ce propos, vous avez entendu parler de l'astronaute qui était prêt à finir sa vie sur Mars ?
La raison pour laquelle aucun être humain n'a jamais pu être envoyé sur la planète rouge est plus liée au fait qu'il est actuellement impossible d'emmener une quantité de carburant suffisante pour faire le voyage du retour, qu'au fait que la distance est tellement grande que le voyage aller-retour en lui-même durerait 1 an (2 ans et demi pour une mission complète) et serait difficilement supportable sur le plan psychologique.
Cet homme s'était donc porté volontaire pour être expédié là-bas et y rester.

Ca n'a aucun rapport avec le début du post, mais c'est juste que je trouve ce genre d'histoires impressionnantes parce que ça doit être super angoissant d'être seul sur une planète hostile. Déjà, faire le voyage en n'étant pas à l'abri d'une défaillance informatique ou électronique…

Hum, je crois que ne suis pas faite pour vivre sur Mars non plus…

Surtout quand je pense que rien que
cette chanson me file des crises d'angoisse…