13 octobre 2004

Oscour

Je déteste les rencontres par internet. A peu près autant que les coups arrangés. Je suis difficile, je sais.
En fait, les seules rencontres que j’affectionne sont celles du hasard (ou de la destinée, si vous êtes membre du fan-club de Mme Soleil. Marche aussi pour les Leibniziens –ça fait staïle je suis super-cultivée et j’écoute pendant les cours de philo).
Non, moi je suis définitivement résolument indéniablement du côté des romantiques.

Rencontrer une fille. Tomber amoureuse. N’avoir aucune idée de l’orientation sexuelle de cette fille. Le découvrir peu à peu. Traquer les indices, se la jouer détective. Puis trouver la réponse.
A partir de là, 3 issues possibles :
-elle est hétéro. Etre immensément déçue, avoir l’impression que le monde s’écroule sous vos pieds (dans ce cas, il y a des lesbiches qui ne laissent pas tomber. Moi si.)
-elle est lesbienne : -soit c’est le grand amour
-soit ça ne l’est pas
Dans tous les cas, vous avez l’impression que votre cheminement n’a pas été complètement inutile, et même si vous vous tapez une dépression languissante, VOUS AIMEZ CA GROSSES MASOS.

Tout ça pour dire qu’on m’a arrangé un coup. Et j’apprécie pas trop. En fait, (pour continuer sur une lancée philosophique) c’est comme si on me privait de ma liberté. Cette fille, je ne l’ai pas choisie. Je ne la connais même pas (enfin si justement, j’en sais déjà trop sur elle : elle est lesbienne et célibataire. Et rien que ça enlève tout le romantique de la rencontre).
Normalement, on doit se rencontrer le 31 à une soirée.
Normalement.
On verra bien…
Et puis après tout, la rencontrer ça m’engage à rien, si ?

Ya un problème auquel j’avais pas pensé : je tiens pas trop l’alcool. Quand je dépasse les 2 fonds de verre, je roule des pelles à tout le monde. Des fois qu’elle se trouve à ma portée…

Et je ne peux pas ne pas boire, sinon c’est pas marrant.
Dilemme dilemne