03 octobre 2004

A ne jamais faire

Aller dans le Marais un dimanche quand il fait beau pour réviser un contrôle d’histoire. A coup sûr, le banc que vous avez trouvé dans un coin tranquille sera investi par des vieilles quelques minutes après que vous vous y soyiez vous-même installé. Déjà que l’histoire ne vous passionne pas, mais quand vous entendez à côté de vous les fossiles vivants radotant sur leur époque…

Et encore, ça c’est une gêne moindre. Parce qu’une fois que les ancêtres l’ont fermé pour reprendre le peu de souffle qu’elles ont, un orchestre de manouches (spécimens particulièrement inutiles à la société, et qui plus est lorsqu’ils sont lâchés hors du métro) vous assomme avec leur musique anti-commerciable (tout ce qui est commerciable est digne d’intérêt. A ne pas confondre avec «commercial» car dans ce cas, c’est digne d’intérêt, mais seulement à la première écoute. Après, rien n’est garanti...)

Une fois que l’orchestre (quel grand mot pour ce que c’est…) a terminé sa cacophonie (cause : les instruments de musique à –75% de chez Tati ont rendu l’âme), cette fois-ci c’est au tour du bébé du couple d’à-côté de se mettre à brailler. Ou plutôt de continuer à brailler, mais pendant le «concert», c’était pas gênant, c’était même harmonieux. Mais bon quand ça fait ½ heure que vous essayez de vous concentrer, ça devient carrément CHIANT. Vous vous mettez à avoir des pulsions sadiques et horriblement contraires à votre doux tempérament, du genre : attraper le premier pigeon qui vous passe sous la main et le balancer dans la gueule du bébé. Puis prendre le pack pigeon+bébé et aller le noyer dans la fontaine. Ou même mieux : l’empaler sur les grilles de la place des Vosges. Niark niark.

A ne jamais faire tout court : aller réviser ailleurs que dans votre confortable chez-vous.

Au fait, je suis au regret de vous annoncer que le Marais n’est désormais plus le quartier gay/lesbien. A moins qu’ils et elles se cachent tous. Grrrr….