28 septembre 2004

Revolution.com : comme ça manque de sueur…

Aujourd’hui, j’ai fait la révolution.
Toute seule.
Mais attention, c’était violent :
-au lycée, j’ai tapé dans une chaise parce que j’étais pas contente
-dans la rue, j’ai écrasé une feuille morte
-chez moi, j’ai déchiré une feuille de papier. Sans aucun état d’âme.

Malheureusement, j’ai bien peur que la force de persuasion de cette démonstration par la hargne ne soit qu’assez limitée : ma rébellion n’a fait broncher personne.
Enfin quand même, je dois être une folle sanguinaire inconsciemment…

En parlant d’inconscience, j’ai vu un truc de malade : ce soir, j’ai pris le train. Déjà, il s’arrête en plein milieu de parcours et le conducteur nous annonce qu’il y a qqn sur les voies (et alors ? est-ce vraiment une raison valable pour stopper tout le monde ?).
Ensuite, le terminus s’avère être mon arrêt habituel, donc tous les passagers descendent, y compris ceux qui devaient aller se chercher un autre train pour continuer leur route. Ce train en question arrive, mais de l’autre côté du quai. Et là, il y a eu un vent de folie, une sorte de mouvement de foule : une trentaine de personnes a traversé la voie (!!!), sans même regarder si un train arrivait, les uns entraînés par les autres. Ca c’est passé tellement vite que ce n’est que maintenant que je réalise.

Mais oui, j’aurais bien aimé qu’un train arrive. Niark !!
Et aussi y’avait une vieille qui n’arrêtait pas de radoter : « Mais ils sont fous, les gens, mais ils sont fous !», alors j’ai dit « Tagueule, la grosse » et je crois qu’elle m’a entendu.