17 décembre 2004

Mes espoirs (si on peut appeler ça comme ça) sont foutus

Die schöne Deutsche a passé le cours entier à discuter avec son voisin, à côté de qui elle s’était assise pour l’occasion
Et à la façon dont ils se regardaient, à la façon dont ils n’arrêtaient pas de se sourire, à l’éclat de leur regard quand ils se regardaient, j’ai réalisé qu’ils ne pouvaient pas ne pas sortir ensemble. Elle l’aime, il l’aime, c’est clair comme de l’eau de roche.
Ils discutaient tant et si bien que Fraulein H. les a virés.
Et je n’étais pas la seule à douter de quelque chose parce que Cyril et Louis ont dit en même temps : « ils vont aller faire des trucs aux toilettes. »

A vrai dire, je ne suis qu’à moitié déçue.
Non seulement parce que ce mec est adorable, à tel point que si j’avais été hétéro, ça fait un bail que je lui aurais sauté dessus, et que malgré mon amertume ils vont bien ensemble ; mais aussi parce que cette amertume en question, je sais qu’elle est superficielle. Je suis triste aujourd’hui, mais demain je le serai moins. Et après-demain encore moins.
Je savais d’avance qu’il ne pourrait rien se passer entre elle et moi. C’était juste une sorte de fantasme. Ca aide à avaler la pilule.

Bref, mon appel à candidate de l’autre fois est plus que jamais d’actualité;-)

Heureusement que pour me remonter le moral il y a eu bataille de fraises Tagada dans le bus.
Imaginez-vous la scène : un bus surchargé de monde, mon ex et un de ses copains au milieu du bus avec les fraises Tagada, d’autres copains à l’avant du bus en train d’ouvrir la bouche comme des abrutis dans l’espoir de recevoir une fraise directement dans le gosier, et les gens autour qui s’en prenaient plein sur la tête et qui étaient tellement crevés que ça les faisait rire. Sans compter les autres marioles qui dessinaient des bites sur les vitres embuées…

Vive les vacances