07 décembre 2004

Hier soir c’était bizarre

Je n’arrivais pas à m’endormir. Vous savez, quand vous avez un machin dans la poitrine qui vous empêche de sombrer dans les bras de Morphée…Vous pensez à plein de trucs.
J’étais crevée, mais ce machin qui remontait jusqu’à la gorge me faisait me remémorer des tas de souvenirs, sans que je puisse les empêcher de refaire surface.
En plus juste avant de me coucher j’avais regardé La vie rêvée des anges et écouté Kid A (ça faisait longtemps), et on ne peut pas dire que ça m’ait vraiment aidé à chasser le malaise.
Et entre-autres, j’ai pensé à mon ex (j’aime pas dire ça comme ça, ça fait fille superficielle)
De temps en temps, il me demande comment ça va avec les filles, si j’ai trouvé une copine.
Je ne lui retourne jamais la question.
Ca m’angoisse
A vrai dire, ça me rendrait triste qu’il se remette avec une autre. Ce n’est pas de la jalousie (il ne manquerait plus que ça, c’est quand même moi qui ai voulu arrêter). Mais c’était tout de même mon premier vrai petit ami. Et très probablement le dernier…
Alors j’aurais l’impression qu’il me trompe.
C’était un amour platonique tordu (et pas vraiment platonique). Oula ais-je encore tout ma tête à l’heure où j’écris ?
En fait, je viens de trouver la bonne métaphore :
Ca ferait comme si votre meilleur ami devenait le meilleur ami de qqn d’autre, et qu’il vous abandonne comme une vieille chaussette. (je l’ai déjà vécu, et ça fait très mal, même si à l’époque j’étais très jeune. Surtout quand on se rend compte qu’en effet, votre « remplaçant » vaut mieux que vous)

Je crois que le mieux, ce serait qu’on rompe le contact. D’ailleurs je crois que c’est déjà un accord tacite entre nous.

Un peu à l’instar de ces couples admirables qui se sont aimés vraiment très fort, et qui se séparent quand ils voient leur amour commencer à décliner inexorablement, pour ne pas avoir à se séparer une fois qu’ils se seront détestés ou même simplement devenus indifférents.