04 février 2005

Petit moment de solitude

Louis, ayant quitté le cours de Frau H prématurément pour, je cite : ‘aller acheter des trucs au Franprix pour la réunion avec les anciens élèves’, Pauline me demande comment je peux le supporter, lui, ses blagues vaseuses et ses coups dans l’épaule, pendant les cours d’allemand.
Je lui réponds instinctivement : ‘Je suis sado-maso’.

Oui mais…

Pile à ce moment-là, un silence absolument imprévisible pour un cours d’allemand s’était installé dans la salle.
Du coup tout le monde s’est foutu de moi
Et Frau H d’ajouter : ‘Ca ne m’étonne pas’. (Cette phrase m’a laissée perplexe à vrai dire)

Tiens, en parlant de Frau H :
Frau H a un sac noir. Un sac sans forme. Un sac qui ressemble à tout sauf à un sac, et notamment à… je vous dirai plus tard sinon la chute tombe à l’eau.
Au dernier cours (il s’en est passé des choses, décidément), un chewing-gum m’encombrant la mâchoire, je m’en suis débarrassée en le jetant à distance dans ce qui m’avait semblé être une poubelle. C’était noir, plein de plis, c’était près du bureau et ça sentait mauvais. En général, un seul de ces indices est suffisant pour identifier l’objet en tant que poubelle.

Ba là manque de bol, c’était le sac de Frau H.
Heureusement, elle ne traînait pas dans les parages au moment de l’incident donc j’ai pu ramper discrètement jusqu’à la…hum, le sac pour décoller mon erreur d’inattention de celui-ci

Et sinon [il va falloir que j’apprenne à faire des transitions] comme on devait acheter à manger pour la réunion des anciens élèves-qui-s’est-terminée-à-20h30-et-qui-fait-grave-chier-sa-race-ta-mère-la-courge, je n’ai rien trouvé de mieux que d’acheter de la pâté pour chat (enfin c’est Gwen qui a payé, rendons à César ce qui est à César, en l’occurrence la pâté pour chat, et je ne sais pas si vous avez tilté mais en tous cas ça fait un excellent jeu de mots. César, pâté pour chat… Bon OK je vais me pendre au radiateur)

Bref personne ne s’étant porté volontaire pour inaugurer la boîte de Miaou-miam, je suis rentrée avec. Et même Karl-Otto n’en a pas voulu, c’est dire…

Qui est-ce qui la veut ?
Parce que là, je serais bien heureuse de m’en débarrasser, c’est en train de contaminer ma chambre. Il y a des mouches mortes qui traînent un peu partout, tout à l’heure j’ai écrasé un rat, et je suis tombée nez à nez avec un cafard dans mon lit, avant de m’apercevoir que Père Castor version mutant du cyber-espace et ses puces intergalactiques avaient élu domicile dans mon armoire.
Sivouplé débarrassez-moi de cette chooooseee

Bon j’aurais très bien pu la jeter à la poubelle. Mais ça vous aurait fait moins de lecture, et comme je compte me mettre temporairement au chômage, vous auriez râlé (enfin j’espère)
Bye

Et surtout n’oublie pas : I’ll be back