Tir dans les plumes
Aujourd'hui je suis allée à ma journée de service militaire d'appel à la défense de la France contre les envahisseurs qui veulent envahir la France.
Ben c'était tellement peu intéressant que je me passerais bien de vous en parler.
Mais comme j'essaie de me tenir à un certain quota de posts chaque mois, vous n'y couperez pas mouhahaha.
Pour commencer, ils auraient pu faire en sorte de ne pas m'envoyer dans la ville du Roi Soleil. Non seulement l'Australie est presque aussi proche de chez moi, mais en plus on ne peut pas dire que la météo y soit à l'image du surnom de cet illustre monarque.
Donc à la base j'étais juste dans les temps, mais en plus, une fois que j'arrive dans le bastion, il a fallu que je me perde un peu plus à cause d'un imbécile qui me dit qu'à 400m, je devais tourner à droite.
Génial.
Sait-il seulement que ma notion des distances est telle que 400m, jusqu'à très récemment, ça équivalait encore dans ma tête à environ une baleine et demie ??! Il le sait pas ça hein. Ben il aurait dû.
Ça m'aurait évité de me perdre et de faire marcher mes jambes qui tendent, par un phénomène lié à l'Evolution (mais en vitesse très accélérée alors), à se dire que la modernité et ses techniques de motorisation étant là pour subvenir à leur fatigue, la notion d'effort est devenue une aberration totale.
Bref.
On aurait pu nous faire faire des trucs à la fois rigolos et utiles à la France, pays de merde pays glorieux, comme viser les oiseaux migrateurs au bazooka ou tirer à bout portant sur des petits poussins surnuméraires en ces temps difficiles pour la volaille.
Mais non non non, ça aurait été trop bien pensé, il a fallu qu'on réponde entre-autres à la question suivante : "à quelle heure commence le film qui commence à 13h15 ?" (j'exagère à peine), et que j'embrasse sur la bouche un mannequin qui ressemblait à s'y méprendre à un garçon. Je n'ai malheureusement pas pu infirmer cette dernière hypothèse : dans la violence de l'accident à cause duquel j'ai dû tenter de le réanimer, le pauvre ersatz a été réduit à un buste.
A part cela, j'ai été agréablement surprise d'y rencontrer des militaires trèèès loin de la misogynie (c'était même le contraire), et des mini-vidéos mettant en valeur le travail des femmes au sein de l'armée. On sent l'influence Alliot-Marie…
Mais il a fallu qu'une représentante de la Haute Pintaderie se mette à grogner quand un militaire a dit que les hommes avaient plus de facilités sur le terrain, question de force physique.
Depuis, je connais la cause de la mauvaise connotation du féminisme : le féminisme parano et irréfléchi.
Je n'en regrette que d'autant plus qu'on n'ait pas pu dégommer de la volaille, je m'en serais vraiment donnée à cœur joie.
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