26 juin 2005

Yesterday I went to my first Gay Pride

Mais tout d’abord, conspuons ensemble la cabine Photovision cette connasse.
Peut-être avez-vous remarqué, mais la cabine Photovision a toujours quelque chose qui foire.
Pour ma part, soit j’ai la tête qui émerge d’un brouillard opaque venu d’on ne sait où, soit je me fais engloutir mes 4 euros et elle refuse de faire la photo, et bien entendu je suis déjà à la bourre pour mon RDV que je ne peux manquer sous aucun prétexte, soit cette idiote commence le compte à rebours et prend la photo arrivée à 2, et of course c’est ma dernière tentative.

Sinon la Gay Pride c’était vraiment bien.
J’ai été impressionnée par le nombre de personnes et par la longueur du cortège. Sans parler des petites mémés assises sur les bancs le long du parcours et qui remuaient en rythme.
On a piqué des rainbow flags, tout plein de flyers, il y avait des capotes volantes au-dessus de nos têtes, des travs qui montraient leurs seins siliconés (une passante a dit ‘Meuh ils sont pas symétriques’. Encore une qui n’a pas dû assez examiner sa propre poitrine), des basses monstrueuses qui faisaient trembler le sol et les intestins, les boulevards transformés en mares de confettis, des mecs perchés sur les abribus, les ballons Pink TV qui flottaient un peu partout…
On a remonté tout le cortège et on est arrivées à Bastille dans les premiers avec les jambes en compote alors on est allées boire un Coca pas froid au Bliss qui était désert, en attendant le train de Madame.

En ressortant dans le Marais, on pouvait voir des arcs en ciel sur presque tous les passants. Pour une fois dans l’année, les couples homos pouvaient s’embrasser en pleine rue sans que personne ne les regarde de travers on les insulte. Peut-être qu’un jour, ce sera la même chose les 364 autres jours…

J’aurais bien poursuivi la soirée ; anyway, quand j’aurai 18 ans, je pourrai rester toute la nuit à Paris pour continuer la fête.
J’ai jamais été aussi pressée de vieillir.