Le manque
Quand j’ai commencé ce blog, j’étais capable de puiser mon inspiration à partir de n’importe quel élément de mon environnement.
C’était d’une simplicité déconcertante, il suffisait que j’associe une pensée non coutumière à un événement insignifiant, et le tour était joué.
Depuis quelques temps, je n’ai plus de pensées non coutumières, je n’ai plus d’inspiration, quelque chose a disparu, je me sens vide.
Je finis par m’essouffler. Je m’auto-censure alors que je suis la première à décrier ce genre de pratiques. J’ai pas envie que certains me prennent la tête parce qu’ils ne voient pas quand je parle au second…d’accord, au 36è degré.
Et puis j’ai pris cette habitude de poster, et je me vois mal m’en défaire. Quand je ne trouve rien à dire, je m’en veux. C’est un peu devenu comme une obligation envers moi-même, sans le sens péjoratif.
Souvent, je me dis : ‘t’aurais pu faire mieux’. Il m’arrive également souvent de quitter Word en répondant ‘non’ à ‘Voulez-vous sauvegarder ce document ?’. Parce que je préfère ne rien poster plutôt que de poster quelque chose que je trouverais nul. C’est plus pour moi-même que pour ceux qui lisent, encore une fois. Paradoxalement, plus j’ai de visiteurs, et moins je fais attention à ce que j’écris.
Alors comme je ne trouve rien à dire, je me skybloguise, je poste des photos de mon chat, je fais des liens vers des photos de Bette et Shane, je vé meme finire par écrir kom sa…
En fait je crois que je m’ennuie terriblement en ce moment, c’est ce qui a le plus de répercussions sur un blog. Quand on a une vie chiante, on a un blog chiant, c’est aussi simple que ça.
A moins de s’appeler Beaudelaire, on ne peut rien tirer de l’ennui.
Je n’ai qu’une envie, c’est d’être en 2è année d’études et de commencer les semestres à l’étranger. Pour enfin faire quelque chose de passionnant, pour changer d’environnement, pour vivre différemment.
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