27 mars 2005

I have no deficiencies in Phosphor, nor in English


Je la vois venir, ma mother, avec ses achats magazinesques, du genre le Phosphore avec le spécial guide ‘Boostez votre anglais’, officiellement acheté pour que je booste mon anglais. Pourtant, l’anglais est la matière qui a le moins besoin d’être boostée chez moi.
C’est là que je vois ‘Enquête sexualité’ sur la couv’. Ah c’est cela. Tout s’explique. La raison officieuse de cet achat est donc ‘Regarde un peu comme ils sont mignons tout plein tes camarades hétéros’
Malgré mon envie de balancer le Phosphore à la poubelle, je me suis rendue à la page (autant que ce mag me serve à écrire un post). Je ne m’attendais pas à de grandes surprises, les articles sur la sexualité étant tous recyclés indéfiniment. Et effectivement, ça me fait bien marrer, les cours de sexualité de Phosphore. Toujours pareils, fidèles à eux-mêmes. Très probablement rédigés à la plume d’oie par une sexagénaire qui recherche désespérément son clitoris et qui n’a jamais envisagé qu’il puisse exister un autre schéma qu’homme-femme parmi les couples.
Pourtant, il suffirait qu’elle ressorte ses cours de maths pour se rendre compte qu’une combinaison de 2 parmi 4 (2 femmes, 2 hommes), ça fait 6. Et non pas 4.
S’ensuit tout le blabla sur les idées reçues et les préliminaires (qui m’indisposent, réminiscence de mon passé de pseudo '''''hétéro''''' où plus ils s’éternisaient, et plus l’angoisse du supplice qui m’attendait se faisait grandissante). Très original.
Chapeau, comme dit Frau H quand je lui rend une rédac sortie tout droit d’un site allemand.