10 juin 2006

Le rayon puériculture donne des envies de maternité (sic)

Mais l'opposée est aussi vraie : s'occuper des culottes de grand-mère donne des envies de meurtre.

Et là je vous conseille d'éloigner les enfants car nous allons faire un voyage vers des contrées inconnues du grand public et absolument terrifiantes.

Car une culotte de grand-mère, nous en avons tous déjà vu. Mais peu d'entre-nous ont eu l'occasion d'en approcher dans la vraie vie, de se faire une idée concrète des dimensions de la chose.
Mon stage a été l'occasion de me familiariser avec cet effrayant bout de tissu. Au début, ce fut très difficile pour moi : malgré ma taille raisonnable, et même en levant les bras bien haut, l'imposante envergure de l'étoffe faisait échouer toute tentative de pliage. Une évidence s'imposa vite à moi : la culotte de grand-mère irait jusqu'au bout si je ne me maîtrisais pas ; elle me ferait sombrer dans la folie sans le moindre état d'âme.
Et surtout, une question me hantait : comment, nom d'un schtroumpf, un être humain peut-il porter des parures de cette dimension ?
Et puis, à force de questionnements, la réponse m'apparut, limpide : une grand-mère n'est tout simplement pas un être humain.
Donc nous pouvons les tuer sans aucun scrupule, ce qui permettra de stopper la production de culottes maléfiques.
Il fait un peu chaud, vous ne trouvez pas ?


Toujours est-il que pendant ce temps-là, Mme Zcrichtevlokovitch trouve bon de me dire bonjour en me titillant les poignées d'amour. Seulement maintenant. Alors que j'ai fini la première partie de mon stage et que je ne recommence que début juillet. Pfff, c'est pas très pressé une polonaise…