21 juin 2008

Où vous apprendrez qu’à cause des pauvres, je risque le plantage aux partiels

Je suis à Farfarfaraway chez Wonderfemme.

Seule (because il y a des gens qui ne s’imagineraient pas une seconde que leurs invités ont mieux à faire que d’aller à leur mariage le jour de la fête de la musique).

Et je révise mes partiels.

Mais je le vis bien. J’ai largement de quoi m’occuper en plus de mes 170 slides de finance, de mes 200 pages web de droit, et autres matières fort réjouissantes : le ménage, la vaisselle… Wonderfemme m’a même fortement encouragée à remettre du terreau dans son laurier et à couper les branches mortes. La manière dont je traite mes potirons n’a pas l’air de l’inquiéter. Pourtant, il s’en faudrait de peu pour que je prenne le tronc pour une branche morte.

Pourquoi je poste, me demanderez-vous, puisque tant d’autres activités passionnantes m’attendent. Tout simplement parce que je n’arrive pas à me concentrer à cause des gamins qui hurlent dans la fontaine d’en bas.

Une petite mise au point socialo-culturelle s’impose.

A Aix en Provence aussi, il y a des pauvres. Si si, c’est vrai. Moins qu’ailleurs, mais quand même, l’invasion est déjà bien entamée. Les pauvres ont des capacités d’adaptation assez impressionnantes qui leur permettent de survivre en milieu hostile.

Par exemple, qui aurait pu penser que survivre sans piscine à Aix pendant l’été était possible? Ben je vous jure que les pauvres y arrivent : ils se baignent dans les fontaines.

Et en plus, ils osent manifester leur joie d’être pauvres par leurs borborygmes suraigus. Parce que les pauvres, non contents d’être pauvres, ne savent pas parler.

Les rats, espèce animale dont le mode de vie se rapproche le plus de celui des pauvres, ont au moins la décence de se faire discrets vis-à-vis des autres espèces.

Gotta go, je dois fermer la fenêtre de toute urgence. Il y en a un qui escalade la façade.