24 juin 2006

Aujourd'hui j'ai séché la Gay Pride

Vous pouvez toujours me dénoncer à l'interassoc mega-internationale de l'ultrapuissant lobby LGBT qui règne en maître sur la galaxie, convertit les méchants hétéros rebelles, modèle l'univers selon ses désirs et a pour but ultime non avoué de détruire l'humanité tout en opprimant ceux qui oseraient se mettre en travers de son chemin…
Je pourrai toujours avancer mes quatre bonnes excuses :
-la charmante demoiselle de ma promo avec laquelle je devais y aller, et qui justifiait à elle seule le déplacement, a eu un empêchement
-il fait moche et lourd
-j'en ai profité pour aller m'inscrire au code, ce qui me permettra de conduire un char à la GP de l'année prochaine
-j'ai des partiels en fin de semaine et j'avais très très envie de réviser

22 juin 2006

Carr efour *petite musique* tamdaaaam lalalammmm

Chers clie… chers lectrices et lecteurs.

Je me flagellerais de ne pas avoir pensé à vous raconter LE truc qui fait qu'il faut que vous alliez faire vos achats chez Carre four (outre le fait que vous cautionnez aimablement l'exploitation de stagiaires) : les animatrices !

(beaucoup trop de "fait" dans cette phrase, mais il se fait tard, soyez indulgents)

Indeed, ce qu'il y a de bien chez les animatrices made in Ca rrefourland (©), c'est qu'à la base, ce ne sont pas des animatrices. Au mieux, elles sont hôtesses d'accueil. Au pire caissières.

Dans mon cas, il s'agissait du pire. Et ce n'était pas triste : pour être capable, sans broncher, de faire une annonce comme celle qui suit : "Chers clients, aujourd'hui nous vous proposons les poufs à 5€. 10 merveilleuses poufs dans l'allée centrale : vous pouvez les essayer, vous asseoir dessus, et vous repartez avec pour 5€ au lieu de 15€", il faut en tenir une couche…

Dans la catégorie "c'est pas possible, je suis dans un sketch", il y a également l'annonce pour le steak de cheval : "Aujourd'hui le steak de cheval origine Poitou-Charentes en promotion. Profitez-en, c'est un cheval frais". Ca rend mieux à l'oral par contre.
Hum, je dis ça mais je peux parler avec ma layette de cheval

18 juin 2006

Oscour, une attaque de trolls




Oulalala, on se calme, on prend un Xanax.
Va-t-il falloir que je mette un en-tête "ATTENTION SECOND DEGRÉ" à chaque fois que je voudrai faire un petit peu de cynisme ?
Cette obligation systématique de devoir informer les gens, au risque de s'attirer les foudres des petites natures susceptibles et naïves, me désespère vraiment.
Je pourrais les ignorer, mais il est tellement rageant de se faire insulter pour des opinions qui ne sont pas les siennes, par des personnes aveugles (ou connes, c'est selon… hum pardon) au point de passer complètement à côté des indices d'ironie… C'est à cause de ce genre de personnes que tout est si désespérément réduit au politiquement correct.
(Bon ceci dit, je n'aime décidément pas Amel Bent. Ai-je au moins le droit, telle est la question…)

(Vous remarquerez que ce cher Laurent, qui avait déjà posté son premier commentaire il y a un mois et que j'avais préféré laisser moisir dans sa connerie, a cru bon de réitérer, mais à présent il se dédouble et se prénomme également Lexomil. Où est-ce que la schizophrénie s'arrêtera ? Personne ne le sait...)

Et si c'est toi Blackfox, je trouve pas ça drôle du tout, parce que moi je suis en master 56 de première section de maternelle et que la fasciste que je suis n'a pas d'humour.

En tous cas, il y a bien une chose qui s'apprête à passer du second au premier degré, c'est mon élitisme…

11 juin 2006

Blackfox a expié ses fautes...

...en installant ma merveilleuse bannière.
Il échappe de peu à une mort fulgurante. Ma guitare se sent mieux.

10 juin 2006

Le rayon puériculture donne des envies de maternité (sic)

Mais l'opposée est aussi vraie : s'occuper des culottes de grand-mère donne des envies de meurtre.

Et là je vous conseille d'éloigner les enfants car nous allons faire un voyage vers des contrées inconnues du grand public et absolument terrifiantes.

Car une culotte de grand-mère, nous en avons tous déjà vu. Mais peu d'entre-nous ont eu l'occasion d'en approcher dans la vraie vie, de se faire une idée concrète des dimensions de la chose.
Mon stage a été l'occasion de me familiariser avec cet effrayant bout de tissu. Au début, ce fut très difficile pour moi : malgré ma taille raisonnable, et même en levant les bras bien haut, l'imposante envergure de l'étoffe faisait échouer toute tentative de pliage. Une évidence s'imposa vite à moi : la culotte de grand-mère irait jusqu'au bout si je ne me maîtrisais pas ; elle me ferait sombrer dans la folie sans le moindre état d'âme.
Et surtout, une question me hantait : comment, nom d'un schtroumpf, un être humain peut-il porter des parures de cette dimension ?
Et puis, à force de questionnements, la réponse m'apparut, limpide : une grand-mère n'est tout simplement pas un être humain.
Donc nous pouvons les tuer sans aucun scrupule, ce qui permettra de stopper la production de culottes maléfiques.
Il fait un peu chaud, vous ne trouvez pas ?


Toujours est-il que pendant ce temps-là, Mme Zcrichtevlokovitch trouve bon de me dire bonjour en me titillant les poignées d'amour. Seulement maintenant. Alors que j'ai fini la première partie de mon stage et que je ne recommence que début juillet. Pfff, c'est pas très pressé une polonaise…

08 juin 2006

Korean dream

Maintenant que vous savez que je fais en sorte de tirer profit de toutes les situations, il y a une autre règle que certains vont devoir assimiler rapidement : lorsqu'on me cherche, on me trouve, et ma vengeance est toujours fabuleusement démesurée.
Ainsi cher Blackfox, lorsqu'on dit que ma guitare Ibanez SA 160 kidéchirtou est naze, on s'expose à de très gros risques.

Vois-tu cher Blackfox, sur ma guitare si on cherche bien, on repère une petite inscription qui dit ceci : "Made in Korea". Qu'est-ce que cela signifie ? Je vais te le dire : en supposant qu'il s'agit de la Corée du Nord (s'il s'agissait de la Corée du sud, cela serait forcément mentionné : c'est meilleur pour l'image de marque), cela signifie qu'elle a été fabriquée par des petits enfants. Les petits enfants ont des petites mains. Ils font donc du travail de précision, des soudures impeccables et ce malgré le manque de luminosité des usines dans lesquelles ils travaillent.
Ils sont au régime 35h en plus, pas de quoi se plaindre. C'est sûr qu'en France, on prend la semaine pour référence et non le jour, mais on ne peut pas trop comparer, tout le monde est d'accord pour dire qu'ici, on est plus avancés que partout ailleurs en matière de droits salariaux.

Mais point d'inquiétude : lorsque, à force de travail dans la pénombre, la vue des petits enfants devient trop médiocre, ils sont immédiatement remplacés. Et la qualité des soudures garantie, donc la qualité de la guitare également.
Quant aux enfants aveugles virés, pas d'inquiétude de ce côté-là non plus : dans la vie on a toujours moyen de rebondir, et ils retrouveront bien assez vite de quoi se payer à manger en rejoignant leurs petits frères et sœurs sur les trottoirs, où jamais les clients européens ou nord-américains pleins aux as ne rechignent à leur laisser un bon pourboire en échange de quelques menus services.

Tout ça pour dire que si vous voulez vous cotiser pour m'acheter une Fender ou une Gibson made in USA, et ce même si elles ne seront jamais aussi performantes que ma guitare coréenne, vous avez mon mail.

(non, je ne suis vraiment pas fière de ma conclusion…)

04 juin 2006

Pillage en bonne et due forme

La règle number one, que dis-je, l'apophtegme quand on s'appelle Novo, c'est d'apprendre à tirer profit de toutes les situations.
Ainsi, la fête des voisins qui en théorie aurait dû être d'un ennui abyssal s'est trouvée, par la force de ma volonté, l'occasion de d'exercer mes talents en matière d'exactions et de m'amuser par la même occasion.

Bien entendu, il faut savoir faire le tri entre les différents éléments, afin d'en soutirer le plus profitable pour soi. Par exemple, une bonne fête des voisins est une fête sans voisins. Mais ne nous méprenons pas, les voisins jouent un rôle non négligeable : ils ramènent à manger et à boire.

Voici comment procéder : inviter ses propres amis musiciens chez soi. Pendant que la fête bat son plein au milieu de la rue et que chacun est occupé à remplir sa mission de socialisation en s'imaginant naïvement que ceci a une utilité alors qu'il ne reverra son interlocuteur que l'année suivante, envoyer son frère voler des bières.
Cette année la quête fut couronnée de succès : un butin de 6 bières amassées. Il touchera une prime l'année prochaine s'il fait mieux.

Pendant ce temps, donner un concert dans la cave afin d'épater la galerie. Ceci dans le seul but de se la péter. Et pour le staïle, rien que pour le plaisir de boire de la bière une guitare accrochée à l'épaule (même si vous détestez la bière et que vous faites un effort surhumain pour ne pas tout recracher sur votre autre frère de 12 ans pendant que celui-ci raconte que lorsqu'il va chez son copain quand sa baby-sitter est là, elle l'autorise à fumer ses clopes. Sic).


Ne pas oublier, pour finir, d'aller tout de même faire un petit tour dans la jungle du voisinage, munie de grands sacs à provisions. Uniquement pour reprendre des forces. Et pour faire un peu de stockage par la même occasion. S'en aller aussi vite que vous êtes arrivée. Au cas où quelqu'un souhaiterait faire connaissance, lui jeter un regard noir. Si cela ne suffit pas, faire croire que vous avez le syndrome de la Tourette doublé de kleptomanie aigue.

Dévoiler le trésor une fois à l'abri chez soi. Se faire célébrer en héros.
Se féliciter intérieurement d'avoir profité au maximum des voisins sans avoir eu à les supporter.