31 octobre 2005

Ca peut paraître simple comme ça...

...mais pour arriver à jouer du piano avec une guitare, faut pas mal d'années d'entraînement...


Double-cliquez sur l'image, une fois la vidéo chargée.

Surfin' On A Rocket

A voir ma boîte mail, il semblerait que j'aie fait peur à certains… Heureusement que MSN a augmenté l'espace de stockage.
TUG, la seule et l'unique, allant même jusqu'à créer un site pour récolter des fonds (d'ailleurs, même si je vais désormais un peu mieux, n'hésitez pas à apporter votre contribution).

Ce qui est super cool, c'est que lorsqu'on va très mal, ça ne dure jamais très longtemps. Comme lorsqu'on va très bien, sauf que dans ce sens, c'est pas vraiment très cool quand ça s'arrête. Les 'très' sont très éphémères.

Assez parlé, venons-en aux faits :

Avant la rentrée, j'avais réussi à me procurer le trombinoscope de ma promo par un biais douteux. En gros, en le downloadant sur l'intranet de l'école auquel je n'étais même pas censée avoir accès hin hin. Nous sommes donc 150. Dont la moitié de filles à peu près (ainsi que des moitiés de filles avec des moitiés de neurone). Mon attention a tout de suite été captée par une fille en particulier sur le trombino. Je me suis dit 'elle, elle est forcément du complot' (copyright Jimini). Après l'avoir envoyé à deux autres blogueuses, nous sommes tombées d'accord sur le fait que les probabilités pour qu'elle ne fasse pas partie du complot étaient moindres.
La rentrée venue, la créature méfiante que je suis ne l'approche pas pour autant.
Il faudra attendre le séminaire pour que le hasard fasse qu'on s'assoie à la même table. En discutant un peu de tout et n'importe quoi, les quelques doutes qui subsistaient s'évanouissent en grande partie.
Mais il faudra encore attendre vendredi dernier pour qu'une vraie discussion vienne apporter LA preuve tangible à mes soupçons.


Je vous retransmets à peu près le dialogue, au risque que vous vous rendiez compte que je suis une fille super intéressante avec une conversation des plus riches :
Elle : - j'habite dans le 95, près d'une forêt et pour rien au monde je ne viendrais habiter à Paris
Moi : - ah bon ? moi c'est mon rêve d'y habiter
Elle : - le seul quartier dans lequel j'accepterais de m'installer, c'est le Marais parce qu'il y a plein d'homos
Moi : - moi aussi [mes répliques sont toujours hypra constructives]
Elle : - pourquoi ? T'es lesbienne ?
Moi : - euh ouais. Toi aussi ?
Elle : - oui

Of course le fait que nous soyons du même côté de la force ne nous prédispose pas à bien nous entendre, surtout qu'elle n'a pas l'air de montrer un enthousiasme débordant vis-à-vis de l'idéologie féministe, mais au moins je sais que je ne suis pas la seule de la promo à être peinée/outrée par certaines interventions. Et mes oreilles vont enfin avoir droit à autre chose qu'à des histoires de pilules, de mecs et d'angles d'érection (même si ce dernier topic fut un morceau d'anthologie).

Je ne suis pas extralucide malheureusement, cette fille est le stéréotype de la butch (oups pléonasme) stéréotype de la lesbienne.
Cela dit, je précise que sur la photo du trombino, elle ne faisait pas butch du tout.
De là à conclure que contre toute attente, je possèderais un gaydar, aussi peu puissant soit-il…

26 octobre 2005

Smells like teen spirit

Bon je peux toujours vous faire croire que tout va bien, que je suis une étudiante épanouie, que le soir je m'endors facilement et que je fais de beaux rêves, que je suis insouciante, que j'aime les gens que je côtoies, que je n'ai jamais aucun doute sur mon orientation, qu'on se damnerait pour avoir ma vie sentimentale, bref que je m'éclate…

Sauf que ce n'est absolument pas le cas.

Mais que j'aille bien ou pas, après tout, c'est mon problème et pas le vôtre. Vous venez ici dans l'espoir de vous divertir entre la pub et la pause pipi, pas pour m'entendre me plaindre I guess… Et je ne cherche pas non plus un épanchement de sollicitude.

Donc on va dire que ce post ne s'adresse pas à vous mais à moi-même, d'accord ? Et que si je le mets en ligne, c'est pour ne pas encombrer la mémoire de mon ordi. Ouais enfin bref…
Vous lisez, vous lisez pas, ça m'est égal. J'écris pour mon plaisir (enfin là en l'occurence, la chasse aux démons).

Je ne sais pas par où commencer. Certes, je ne livrerai pas tout.

Mais dans la confusion de tout ce qui foire, commençons par ce qui fut ma première phobie : la mauvaise note.
Là en l'occurrence je n'ai pas encore eu de notes, bonnes ou mauvaises. Mais je les mauvaises, je les sens approcher à toute allure.
Et ce qui me préoccupe, si on met de côté le fait que c'est mon moral déjà bien bas qui est en jeu, c'est que mes résultats scolaires sont l'unique fragment de moi que mes parents trouvaient à valoriser (le reste étant, bien entendu, dénigré sans ménagement).
Jusques lors, je fus une merde. Je serai désormais une sous-merde. Mon seul réconfort est de ne pas croire en la hiérarchie des merdes…


Après les futilités, enchaînons sur des trucs un peu plus sérieux.

Les filles pleurent au moins une fois par mois, il paraîtrait que ce soit biologique.
Ce qui est bien avec les larmes 'biologiques', c'est qu'elles sont déclenchées par les hormones. Donc, le plus souvent, elles n'ont pas de véritable raison d'être et n'ont qu'une durée de vie assez courte.
Mais lorsque vous vous trouvez dans une situation à laquelle vous ne voyez pas d'issue et qu'il vous faut une volonté extraordinaire pour stopper le flot pendant la journée ; se retenir le soir enfin seule étant peine perdue, il ne s'agit malheureusement pas de larmes 'biologiques'.

Une fille de la promo a craqué aujourd'hui. Et pas qu'un peu… Je me suis éloignée parce que sinon j'y serais passée aussi.


Mes problèmes relationnels à présent :

Je peux être tellement philanthrope avec certaines personnes que j'en deviens la pire des misanthropes avec les autres.
Je n'y suis pour rien si une minorité de personnes sont tellement géniales que la masse en devient mièvre et méprisable.

Dans la catégorie des gens qui me filent de l'urticaire figurent une grande partie de mes 'camarades' de promo :
-la fille absolument incapable de comprendre et de faire preuve de second degré. Exemple : c'est un casse-tête le midi pour trouver une table libre. Récemment, nous avons trouvé un 'endroit secret' dans lequel déjeuner. Lorsque que je dis à une convive de n'en parler à personne, de passer incognito et de bien vérifier si elle n'est pas suivie, la seule chose que l'autre conne trouve à dire c'est 'mais non on s'en fout', avec un air profondément excédé.


-les filles qui parlent de leurs mecs. Je ne peux pas vraiment le leur reprocher, mais putain qu'est-ce que c'est pesant de les écouter (et qui plus est, passer pour une frustrée)…

-la petite peste qui peste en permanence avec son air supérieur

-99% des garçons, ceux qui 'ne sont pas des pédés' et qui le revendiquent haut et fort.

-les gens de mon trinôme. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est travailler en groupe. Parce que tout ce que font les autres c'est de la merde, et que tout ce que vous faites, ils trouvent que c'est de la merde. Sans compter que le QI d'un groupe, c'est le QI de la personne au QI le plus faible, divisé par le nombre de personnes du groupe. Le QI le plus faible de mon trinôme, c'est 2 (et ce n'est pas moi, je vous le jure). Divisé par 3, ça fait 0,66667. Youpi on va aller loin comme ça…

Par contre il y a une petite blonde toute timide qui a toujours la bonne réplique toute mimi au bon moment. Mais le problème avec ces personnes-là, c'est que tout le monde les aime.


Mon orientation :

Oui, il m'arrive de me demander ce que je fous là. La pression est énorme. Mais si j'étais allée à la fac, est-ce que je m'y serais sentie mieux ? Et en école d'ingé ? Et en IUT ? Et ailleurs ? Ca aurait été pareil, voire pire. Je pense cependant que j'aurais bien aimé la fac, parce qu'il y a peu de cours, parce que tous les devoirs ne sont pas obligatoires. Je m'y serais plantée of course, mais je n'aurais peut-être pas connu les crises d'angoisse dont je viens récemment de faire l'expérience.

Je n'ai pas forcément envie de bien gagner ma vie. Enfin si bien sûr, j'en ai envie. Mais je ne suis pas sûre d'avoir le courage et la motivation nécessaires pour mener à bien mes études. Et à terme, j'ai encore moins envie d'un travail qui me bouffe mes journées et mes temps libres. Anyway comme on sera tous au chômage, j'aurai fait des études pour des prunes. Mais là en l'occurrence, je ne risquerais pas de me plaindre d'avoir un travail prenant.


Last but not least, loin de là, tout le reste :

En vrac, je ne mange plus (des filles de la promo m'ont demandé si j'étais anorexique, à force de me voir jeûner le midi), je ne dors plus, je ne souris plus, j'ai des crises d'angoisse en permanence…
Je me dis que ce n'est qu'éphémère, que la sensation de mal-être ce n'est rien de plus qu'une réaction chimique et qu'en me concentrant un peu, à défaut d'agir sur les causes, je peux amender les conséquences. Mais jusque là, c'est pas très efficace.
Si par hasard vous avez le n° du Dalaï-lama dans votre répertoire, ça m'intéresse.

Et si vous avez réussi à lire ce post jusqu'au bout, je tiens à vous féliciter personnellement parce que moi-même il m'a fallu du courage pour me relire...


21 octobre 2005

Mon chat-femme

Mon chat-femme entre toujours dans son panier en posant la patte droite en premier.
Elle s'y repose toujours en mettant la tête du côté droit, sauf quand elle a des crampes auquel cas elle se relève difficilement et change de position.
Le bout de sa queue est toujours tourné vers la droite (mais bon ça, je soupçonne aussi un de mes tortionnaires de frères d'en être à l'origine).

Est-ce que ça veut dire qu'elle est droitière ?
Ou qu'elle ne possède que l'hémisphère gauche du cerveau, ou tout du moins qu'il est plus développé que l'autre ? (oui parce que j'ai lu quelque part que c'est l'hémisphère gauche qui coordonne les membres du côté droit et inversement. Par contre je ne sais pas quel hémisphère cordonne le pénis, mais ça à la limite on s'en fout puisque mon chat est un chat-femme).

15 octobre 2005

Séminable

On dit que les étudiants en comm*rce sont tous pétés de thunes. Faux
On dit que les étudiants en école de comm*rce ne pensent qu'à faire la fête et boivent comme des trous. Vrai. Mais comme dirait une de mes profs, 'boire, c'est génétique dans ce pays', alors nous ne sommes pas les seuls concernés.
On dit que les étudiants en école de comm*rce sont arrogants. Seulement 50% (mais 90% en HEC).
On dit que les étudiants en école de comm*rce subissent un lavage de cerveau. Hum, ce que je sais, c'est que les intervenants ne sont pas toujours très lucides, pour ne pas dire carrément barjes. Mais puisse notre esprit critique nous préserver de toute décrépitude.

J'ai eu l'impression, pendant ce sémina*re, qu'on avait à plusieurs reprises touché le fond.
Mais à chaque fois, un élément nouveau, exponentiellement pire que le précédent, advenait. Le paroxysme de l'horreur fut atteint avec cette phrase de Paul André S, metteur en scène et comédien soi-disant connu (oui parce qu'on avait des comédiens qui nous faisaient cours, pour qu'on 'apprenne à se connaître'. Mouarf) ; je cite : 'Il y a des parents qui exploitent leurs enfants dès leur plus jeune âge en les faisant tourner dans des spots publicitaires. Pour moi, c'est de la pédophilie. Ceux qui font ça, c'est des pédés'. Fin de citation.
Bon ça c'était le paroxysme. Mais on n'était pas loin du fond non plus lorsque quelques imbéciles de ma promo s'emparèrent du micro pendant l'absence des profs pour lancer 'le slogan des 1è année' : '1è année, on vous la met, 2è année, tous des pédés'. La première fois qu'ils l'ont scandé, j'ai tressailli. La deuxième fois, j'ai senti toutes mes forces m'abandonner. Mais les 3è, 4è et 5è fois, lorsque toute la promo (150 personnes) ont repris l'hymne en chœur, j'ai failli faire un malaise. Quelque chose me dit que je n'ai pas fini de l'entendre…


Heureusement, les soirées étaient là pour me remonter le moral, et, l'alcool aidant, faire toutes les conneries possibles et imaginables.
Chaque soir nous avions rendez-vous au fin fond du domaine, dans la forêt, devant un grand f*u de camp.
Les 2è année ont profité de l'aubaine pour balancer nos sacs de couchage par la fenêtre et renverser les matelas. Nous nous sommes aussitôt vengés en portant des seaux d'eau sur des kilomètres qui nous séparaient du f*u de camp et en leur balançant tout à la figure. Mais ils avaient prévu la riposte et, penchés par la fenêtre au dernier étage du château, ils déversaient des litres d'eau sur tous les 1è année qui osaient s'approcher.


Je passe pour une pucelle/malbaisée parce que je ne prends pas part aux conversations des filles sur leurs derniers exploits sexuels [j'ai le goût de la mise en scène, je ne vais pas m'outer sur un coup de tête, non mais ho] et prends un air désintéressé lorsqu'elles avalent leur pilule à grand renfort d'anecdotes sur les innombrables fois où elles ont 'grave flippé sa race'.


Ce sémina*re s'est tout de même achevé sur une note d'espoir. Dans le car, une petite racaille de la promo a dit à son voisin qu'il était contre toute forme de discrimination et que par conséquent il aimait bien les homos.
Pourtant, je mets ma main à couper qu'il a scandé 'notre' hymne avec les autres. Même les gay-friendly cautionnent les propos homophobes sans en avoir conscience. Ça me tue…

09 octobre 2005

Happy birthday

Il y a 17 printemps naquis-je dans une fleur (ou dans un chou, on ne sait pas vraiment et on s'en fout). Je fus baptisée Novocaïne en hommage au groupe Eels.

Un peu moins de 16 ans plus tard, je créai mon blog et un peu moins de 17 ans plus tard, j'oubliai lamentablement de fêter la première année de ce blog (le laps de temps situé entre 0 et 16 ans est occupé par un vide intersidéral). Alors pour me rattraper je fis bien attention à ne pas passer à côté de mon année supplémentaire à moi. (j'arrête là avec le passé simple parce que je maîtrise moyen-moyen).

Bon en fait j'ai 17 ans à un jour près, mais demain je suis en séminaire alors je pourrai pas m'auto-souhaiter un joyeux anniversaire (bloguesque). Et puis l'avantage de vous prévenir en avance c'est que ça vous laisse le temps de vous organiser, d'aller m'acheter ma Gibson et mon Ipod, de mettre des bougies et des petites décorations multicolores partout. Même si ça fait rituel protocolaire et que je déteste ça ; c'est l'intention qui compte.

Et si quand je rentre je constate que tout le monde s'en tamponne de mon anniversaire, autant vous dire que ça va barder...

06 octobre 2005

A peine arrivés, déjà bizutés

Post-hommage à Maboo qui a heurté ma sensibilité en prétendant que je postais tous les 6 mois.

Si jeudi prochain vous surprenez dans Paris des petits groupes d'étudiants (en maillot de bain, et dont le teint a légèrement viré au bleu) essayant tant bien que mal de se réchauffer avec les briquets qu'ils sont censés vendre, je vous demanderai de bien vouloir respecter quelques consignes :
-primo, cela va de soi, ne pas se moquer
-deusio, nous acheter des briquets MAIS ATTENTION : étant donné que le groupe qui en aura vendu le plus grand nombre se verra offrir des cadeaux surprise, je vous prie de ne pas en acheter à n'importe qui. Assurez-vous d'abord que Novocaïne-topless fait partie du groupe.
-tertio, n'hésitez pas à prendre votre carnet de chèques, les briquets sont magnifiques. Autre moyen de paiement, votre carte bleue accompagnée du code. Nous nous chargerons de la débiter nous-même afin de vous faire gagner du temps.
-quarto, nous apporter de l'alcool qui réchauffe

Comme vous pouvez le constater, l'abîme sans fond dans lequel je tombai naguère m'a vite recraché de ses entrailles. Les deux premiers jours de la rentrée sont désormais loin derrière.

*Les cours sont beaucoup plus intéressants qu'au lycée
*Les profs sont soit féministes, soit hédonistes, soit les deux à la fois.
*Les gens auxquels j'ai daigné adresser la parole qui ont daigné m'adresser la parole sont très gentils, entre autres une gothique qui baisait dans le cimetière près de son internat. Et sur la tombe d'un prêtre, sinon c'est pas assez rock'n'roll (oui, c'est ça ma définition des gens gentils); et un mec qui tint à peu près ce langage au directeur :
-j'ai des réductions pour des PC portables chez Microsoft
-d'accord, quel est ton nom ?
-Foul*ques
-oui, mais ton prénom ?
-…bah… Foul*ques…
*Je n'irai pas au WEI; c'est trop cher et puis on ne connaît même pas la destination. Mais je me rattraperai pendant le sémina*re de lundi à mercredi prochain…

De plus les 1èA mineurs ont un traitement de faveur (malgré le bizutage) : ils dorment dans le château dans des chambres non mixtes (génial, nous n'aurons pas droit à la visite de ces lourdingues de mecs pendant la nuit), tandis que les autres dorment dans les écuries en box chambre mixte. Mouhahahaha !!!

03 octobre 2005

Ca fait quand même une sacrée nuance entre le lycée où je me rendais presque avec plaisir, et l'école de commerce d'où je ressors fébrile avec les jambes qui tremblent et l'impression que je vais m'écrouler à chaque pas.
En même temps, c'était le premier jour. Mais ça m'effraie quand même. Je n'ai jamais vécu une rentrée pareille. La dernière fois, quand j'ai changé de lycée, je ne connaissais personne non plus. Mais pourtant c'était tellement différent.
Mes ami(e)s me manquent terriblement, Frau H me manque, mon petit train-train de lycéenne me manque…

Le point positif, c'est que je peux jouer à Amélie Poulain sur le canal St Martin…

01 octobre 2005

Parce qu'il m'arrive de me poser des questions importantes

Comment font les tortues ninja pour manger leurs pizzas ?

-Est-ce qu'un livreur spécialement affrété fait la tournée des égouts pour livrer tous ses habitants ? Et si tel est le cas, comment font les tortues pour donner leur adresse ? D'ailleurs, comment font-elles pour passer commande sans téléphone ?

-Ou alors, est-ce qu'elles vont chercher leurs pizzas chez Picard ? Mais alors, comment réagissent les gens dans les rayons en voyant des tortues géantes saisir des pizzas avec leurs mains tridoigtées ?

Et surtout, comment font-elles pour payer ? Est-ce qu'elles sont salariées à la mairie pour débarrasser la ville de tous ses délinquants ? By the way, où sont les logements sociaux dans cette ville ? Les tortues vivent-elles dans les égouts de leur plein gré ?
Et où est leur four pour faire décongeler la pizza ? D'ailleurs, ont-elles l'électricité ?
Est-ce que ce ne serait pas plus simple qu'elles mangent des rats ? Surtout qu'une tortue est omnivore, contrairement à ce qu'on pourrait croire. Et puis tant qu'à vivre dans les égouts, au lieu de manger des pizzas à longueur de journée, pourquoi ne s'occuperaient-elles pas de la dératisation ?

-Peut-être qu'il s'agit de pizzas maison…
Mais le problème est le même, il faut bien que les matières premières arrivent jusqu'à leur QG. Les piochent-elles dans les égouts ? Nous aurait-on caché que les tortue-pizzas sont à gerber ?
Est-ce que le budget de la prod est à ce point insuffisant ?
Mais si elles n'ont rien à se mettre sous la dent (d'ailleurs, pourquoi les tortues ninja ont des dents et pas les autres tortues ? pour manger des pizzas ?), d'où leur provient leur moral de warriors ? Sont-elles dopées ?

???

Vous pensez que je devrais m'adresser à lui ? Putain, j'adore ce mec.

Et puis c'est vrai que c'est moche, un ornithorynque.