29 avril 2005

Ma première cuite

(qui n’en est qu’une demie en réalité)
Elle eut lieu samedi dernier, lors de la soirée des filles super canons de TS1 (que j’ai trouvé, au passage, assez câlines envers moi)

Je n’avais pourtant bu qu’un verre de punch et deux de Manzini (ou Manza, bref le truc à la pomme ; j’étais déjà trop bourrée avec le punch pour parvenir à déchiffrer ce qu’il y avait marqué sur la bouteille). Peut-être est-ce dû à ma faible constitution : quand on pèse 47kg pour 1m65, une fois que l’alcool a investi tout le minuscule réseau de veines, il n’a plus qu’une solution : aller se réfugier dans les os qui redistribuent l’alcool dans le sang par la moelle épinière.
NB: ces données scientifiques pointues, fruit de ma recherche personnelle, n’engagent que moi.

Bref j’étais confortablement installée dans ma chaise quand TADADAM roulement de tambour, ma vessie émit le souhait de se délester. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de mon taux élevé d’alcoolémie, n’arrivant plus à mettre un pied devant l’autre et m’agrippant de toutes mes faibles forces à la rampe d’escalier (car bien sûr, il y avait un escalier histoire de rendre ma tâche encore plus aisée).

Pourtant, j’aurais dû me douter depuis longtemps que je ne tournais plus rond : les signes précurseurs étaient là :
-je dragouillais du regard toutes les filles qui passaient, même les moches, ET JE M’ACCROCHAIS AU BRAS D’UN MEC INCONNU DE MOI en rigolant comme une conne (comme Béatrice Dalle-qui n’est pas complètement conne, mais qui a un rire de conne bourrée)
-devant ma petite assemblée, j’ai entrepris de raconter la vie trépidante de Monsieur Cornichon (rebaptisé ainsi par Mr le directeur de la cantine et une pionne) et de sa copine, illustre couple de ma classe connu de tout le lycée, tant pour ses prises de bec permanente que pour la violence de Mr Cornichon, que pour le pathétique patibulaire de l’ensemble.
A ce propos et rien que pour vous en avant-première, je vais vous retransmettre la discussion entre Mr Cantine et la pionne :
-P, jetant un regard méprisant vers eux : C’est pas possible, Mr Cornichon et sa copine sont encore en train de se crêper le chignon. Incapables de se comporter comme un couple normal…
-Mr C : Faites l’amour, pas la guerre
-P : oui mais avec protection dans ce cas, parce que t’imagines qu’ils nous fassent des gamins ces deux-là ??!

Ca me rappelle la prof de philo qui avait dit qu’elle ne voyait pas pourquoi un contrôle si rigoureux était appliqué aux couples qui voulaient adopter, et pourquoi l’adoption était interdite aux homos, alors qu’on ne contrôlait pas les hétéros qui ont des enfants par voie naturelle, bien que ce soit parmi ceux-là qu’il y a le plus grand nombre de déséquilibrés puisqu’ils composent la majeure partie de la population.

Ce n’est rien d’autre que de la logique, mais j’ai bien peur que les messieurs qui font les lois en soient fortement dépourvus.

Mais revenons à ma demie-cuite…

Ben non en fait je crois que j’ai tout dit. La soirée s’est terminée un peu trop normalement à mon goût surtout que j’ai été obligée de partir relativement tôt.
Sinon j’aurais pu proposer un jeu de la bouteille exclusivement féminin. Anyway j’aurais été trop engourdie pour remuer les maxillaires.

25 avril 2005

De tous les européens, ce sont les jeunes français les plus mécontents de l’école


Sans blague…quoi de moins étonnant ?
En France, l’école accumule les paradoxes.
Elle essaie de ne pas trop développer l’esprit de compétition entre les plus jeunes, pourtant elle note à tort et à travers et laisse les plus faibles à la traîne, allant même jusqu’à faire des classes de niveau, prélude à leur éjection en fin de 3è (institution Jeanne d’Arc Pigeonne…euh Colombes pardon, c’est à toi que je fais référence).
En Finlande (pays où les résultats de ce sondage sont les meilleurs), les élèves ne sont pas notés jusqu’à environ 10 ans, et ils sont beaucoup plus proches de leurs profs. En France, ce genre de situation est assez utopique, tout simplement parce que la plupart du temps, les mauvais élèves sont des éléments perturbateurs, par conséquent freinent les autres et installent une mauvaise ambiance ; au final la grande majorité des profs prennent leurs distances. On ne voit donc pas pourquoi on leur accorderait leur chance. Oui mais on leur a toujours dit qu’ils étaient nuls, on les a mis devant leur propre médiocrité à l’époque où ils avaient tout leur potentiel pour faire évoluer cette médiocrité. Et il y a quelque chose de jouissif à progresser, encore plus que d’être très fort et de stagner en haut. On les a frustrés dès leur plus jeune âge. Et maintenant c’est réellement irréversible.

Deuxième paradoxe, l’école se veut être le porte-drapeau de la culture, mais aucun effort n’est fait pour que nous nous y intéressions. Nos cours se limitent à des domaines bien précis, mais ne nous poussent pas à aller chercher plus loin. Il faudrait que les profs nous orientent sur des sites web pour compléter les cours et nous donner une idée plus concrète et plus interactive de ce dont ils nous parlent.
De plus, les sorties restent anecdotiques : l’année dernière je n’en ai fait aucune, et cette année, si la prof de philo n’avait pas pris n’initiative d’en préparer une, nous n’en n’aurions pas fait non plus. Et au moins, elle a fait l’effort de choisir une sortie dont le thème était susceptible de nous intéresser, tout en restant dans un domaine philosophique (c’était une conférence sur l’éthique et la solidarité à l’âge des réseaux).
On ne nous donne pas le goût de la lecture. Ce qu’on nous oblige à lire au collège, ce sont des classiques, livres inaccessibles et/ou totalement en décalage avec ce qu’aime la majorité. Finalement, ceux qui n’ont pas appris à aimer les livres par eux-même n’aimeront jamais lire.
Il n’y a qu’à voir la réaction quand un prof nous demande d’acheter un livre : tout le monde râle et n’a qu’une obsession : que ce livre compte le moins de pages possible. Comme si ce critère influait sur sa qualité. D’ailleurs, ce n’est même pas ça. Peu importe que le livre soit intéressant ou pas, de toute façon il n’y aura pas de plaisir à le lire ; autant qu’il soit le plus court possible, donc.
Moi je dis STOP. N’ayez pas peur de nous noyer sous la lecture. Faites-nous engloutir des romans jusqu’à ce qu’on ait le niveau d’un Bernard Pivot, mais par pitié, laissez-nous le choix entre plusieurs bouquins, que chacun choisisse en fonction de ses goûts.
C’est là que j’admire la performance de J.K. Rowling. Qui plus qu’elle a le mérite d’avoir déclenché l’amour de la lecture chez des millions d’enfants (voire d’adultes) ? Mon frère (11 ans), depuis qu’il a lu Harry Potter, il ne s’arrête plus. Je lui fais lire du Barjavel en ce moment, et la prochaine étape c’est 1984 d’Orwell. Si j’ose, je lui ferai même lire du Simone de Beauvoir ;-)

3è paradoxe : on se plaint que les français soient si nuls en langues. Je regarde mon emploi du temps : 3h d’anglais, 2h d’allemand. Sur 35h. Cherchez l’erreur. Je ne vois pas pourquoi les scientifiques sont tant défavorisés de ce point de vue-là. Si on faisait sauter les cours d’EPS et quelques cours de maths (hihi), on gagnerait pas mal d’heures de cours…
Il serait si simple de proposer des films en VO sur les chaînes hertziennes, au lieu d’être contraint de s’abonner au câble (merci Arte, toi seule mérite la vie). Ou ne serait-ce que de mettre des sous-titres quand une personnalité anglo-saxonne est invitée dans une émission au lieu de SYSTEMATIQUEMENT mettre un traducteur qui baragouine par-dessus. Mais suis-je bête. Nous sommes des feignasses incapables de lire des sous-titres et de suivre en même temps. Aux USA, il est interdit de traduire les films. Tous les films étrangers sont donc en sous-titré. Eux au moins ont compris ce que perd un film lorsqu’il n’est pas en VO.Il est des pays où tout le monde est bilingue, trilingue. Ces pays-là (par ex la Norvège, la Suède ou, encore elle, la Finlande), en dehors des anciennes colonies, en sont là parce qu’ils ont fait l’effort de s’ouvrir à d’autres cultures, au lieu de moisir en autarcie parmi leurs camemberts et autres bérets soit-disant pour préserver l’identité culturelle, n’est ce pas Monsieur Jacques…

22 avril 2005

J'ai oublié de vous dire

J'ai ENCORE mes règles. Remarquez, c'est assez cyclique comme phénomène finalement.

(c'est pas parce que j'ai dit que j'allais en parler tous les mois que je vais tous les mois écrire un roman dessus. D'ailleurs je commence à faiblir. Pas sûr que le mois prochain vous en entendiez parler).

Petite rectification

Désolée Mylène d'avoir dit que ton album c'était sûrement de la merde. J'étais complètement dans le faux.

Car en réalité c'est de la GROSSE MERDE

Pour vous donner un ordre d'idée, ça oscille entre Hélène Ségara et Alizée (d'ailleurs dans certaines chansons j'ai cru que c'était elle qui avait prêté sa voix).
Ca promet...

Au moins on est sûrs que ça sera pas son dernier album : elle use d'une stratégie très perverse mais relativement répandue parmi les chanteurs-manipulateurs : elle écrit un album hyper pourri pour que le prochain soit d'autant plus magnifié.

Trop forte, Mylèèèèèèèèèèèèène

17 avril 2005

Happy hours : un max de Coca pour un max de libido

Quoique la limonade me fasse un effet bien plus spectaculaire (wi vous avez bien compris, je suis LA SEULE ET UNIQUE lesbienne capable de ne pas ressortir bourrée d’un bar. Pour l’instant). Et puis les effets ne sont pas tellement enviables à ceux de l’alcool : au lieu de ne pas marcher droit, il me prend des envies de me jeter sur tout ce qui bouge, y compris le caniche des deux grosses overmaquillées à côté de nous qui, elles pour le coup, étaient bien bourrées.

Bref le Tropic c’est fait, reste les Scandaleuses, le Pulp, le Rive gauche, Unity et tous ceux que j’ai oubliés.

A l’attaque !

Nota :

-Espacer les différentes visites pour ne pas devenir accro à la nicotine

-Eviter de laisser traîner dans sa tête des réflexions débiles du genre : ‘si j’étais hétéro, je lui aurais déjà arraché le caleçon’ en reluquant un payday (il n’y avait pas tellement de filles, et les rares présentes étaient accompagnées de leur copine, comprenez ma frustration). Anyway ma voisine s’est chargée de calmer mes ardeurs en me caressant la cuisse (elle c’est pas le Coca, mais le jus d’abricot) dès que mon regard s’éternisait un peu trop sur l’une des charmantes quelques-unes...

13 avril 2005

Sur ce site, si vous allez dans vidéos puis divers, vous pourrez voir une interview de la merveilleuse, la charmante, l'extraordinaire Jennifer Beals et son sourire plus ravageur que jamais associé de son regard de braise (Jenny je t'aiiiiiiiiiiiiiime !!!)

Vers la fin de l'interview, ça chauffe... Pour les non-anglophones, je vais essayer de résumer
D'après ce que j'ai compris, la connasse de présentatrice demande aux enfants de s'éloigner de leur téléviseur, avant de lancer un extrait de The L Word dans lequel Jennifer embrasse Candace.
S'ensuit une joute verbale entre les deux femmes, dans laquelle Jennifer reproche à la pétasse de présentatrice d'avoir dit aux enfants de s'éloigner, car elle ne l'aurait pas fait si la scène avait été une scène hétéro. La grosse conne de présentatrice argue qu'un baiser entre personnes de même sexe n'est pas commun, que c'est différent d'un baiser entre hétéros, et qu'en ce sens le choix d'avoir fait s'éloigner les enfants est justifié.
Jennifer lui répond que c'est intéressant la distinction qu'elle fait entre l'amour hétéro et l'amour homo, et la censure qu'elle exerce sur un simple kiss, à l'heure où l'on voit des scènes de violence et de corruption à la télé
La connasse fait diversion en lui demandant si en défendant la communauté gay/lesbienne de la sorte, elle essaie de devenir leur porte-parole.

Bitch

12 avril 2005

Mylène Farmer veut plus grandir

Ainsi l’on m’ordonne de donner mon avis sur le nouvel album de la méchante fermière aux fesses désormais flétries (oups, je blasphème…m’en fous, y’a plus de pape)…
Moi je veux bien, mais encore faudrait-il que je l’achète (ou qu’on me l’achète, n’hésitez pas à vous cotiser. Au passage, je veux bien un Ipod. Merci.)


De toute façon, je le vois venir d’ici, mon avis très abouti sur l’album. D’après les extraits que cette gentille journaliste m’a fait écouter, ça se résumera à :
-c’est de la merde !!!
-c’est quoi ces allusions religioso-sacro-sainto-cléricales de mes deux ?!!! (comprenez mon overdose depuis la mort du pape; je ne peux plus souffrir la moindre référence religieuse).
-la provoc anti religion c’est dépassé. Ca marche plus qu’aux Etats-Unis.

Pauvre Mylène, elle se rend pas compte qu’elle vieillit. C’est comme la fin du clip de Fuck them all où elle se bat contre des poteaux-épouvantails (ne cherchez pas la symbolique, y’en a pas) avec une épée, comme si elle avait 5 ans. Elle y met tout son cœur, mais justement elle en fait trop. Ca en est pathétique.

Triste à dire, l’âge d’or ‘Anamorphosée’ (dont la pochette de l’album m’inspirait des rêves érotiques, et ne niez pas avoir été dans le même cas que moi) est bel et bien révolu. La seule fois de sa carrière où elle a osé prendre des risques était l'unique et la seule.

De toute manière, elle va bientôt mourir.
Ca s’entend.
Elle a plus de souffle et sa voix se rapproche de plus en plus de celle de Jean-Pierre Castaldi après un 3m effréné.

Mylène, je t’en supplie, réécris-nous un California, un Beyond my Control, un Eaunanisme ou un JTRTA, mais arrêtes de nous prendre la tête avec tes Marie & Co, ça me fait penser à du Johnny Hallyday.
Sinon, t’es pas complètement finie, je te rassure…il te reste tes cheveux ! Je suis sûre qu’il y a encore des tas de coupes farfelues à inaugurer.
Allez bizz…et bonjour à Marc Levy


A part ça, j’ai relevé une perle d’un jeune assez dépourvu de logique dans son genre, et qui disait, à propos de l’association Ni putes ni soumises : ‘C’est de la merde, c’t’assoc’ ; en fait ça veut dire que toutes celles qui n’en font pas partie sont soit putes soit soumises’ (sic).
Ecoute-moi bien, espèce de débile profond. Ni putes ni soumises, c’est comme mon utérus (je vous l’accorde, une autre métaphore n’aurait pas été malvenue). C’est pas parce que je choisis de ne pas m’en servir pour avoir un enfant que je ne peux pas avoir d’enfant. De même, ce n’est pas parce que je n’use pas de mon droit d’adhérer à cette assoc’ que je suis pute ou soumise.

De toute façon, je ne risque d’être ni l’un ni l’autre puisque j’échappe au modèle hétéropatriarcal à la con auquel vous tentez de soumettre toutes les filles sur votre passage, toi, tes connards de copains et beaucoup d’autres dont des femmes. Va cramer au paradis, sale atrophié des cellules grises.

Ps : et qu’on vienne pas me dire que si je suis lesbienne, c’est parce que j’ai une mauvaise image des mecs ; parce qu’il n’y a pas grand chose à reprocher à ceux que je côtoies, et que je sais que ce ne sont pas des cas isolés.

Pps : Mais non, je ne suis pas énervée, au contraire (presque) tout va bien : j’ai foiré mon entretien d’entrée en école de commerce, je suis malade, je suis en train de me ramasser en maths, mes downloads de The L word ont disparu, j’ai envie d’aimer Platon mais je comprends rien de ce qu’il raconte (et encore moins le cheminement de sa pensée), Kurt Cobain est mort et ça fait chier, Dimebag Darrell aussi mais ça, personne n’en a parlé, je me surprends à penser du bien de mes profs et c’est contraire à mon image de rockeuse dépareillée qui hurle comme un garçon et qui dit FUCK au système (je vous rassure tout de suite, ça c’est pas vrai), le bac c'est dans 5 semaines, et pour finir je sais pas comment m’habiller demain.

Bref, tout va pour le mieux.
Et vous ?

10 avril 2005

A ne pas faire

Mélanger corticoïdes pour la gorge+aspirine avec chocolats de Pâques
Mal au vennnnnnnnnntreeee

07 avril 2005

Encore une gaffe à mon actif

Lors de la petite fête chez Pierrot et son colleur-de-joujoux-Kinder-sur-la-table-avec-de-la-superglue de frère, j'étais loin de me douter que la fille que je ne connaissais pas et qui écoutait tout attentivement, et en particulier mes 'WAHOOOO Vanessaaaaaaaa [la belle allemande]....elle est trooooooop belleeee. J'aimerais tellement qu'elle s'intéresse aux fillessss... Vanessaaaaaaaa...', était justement une connaissance de Vanessa.
Il faudrait que je sois un peu plus informée, quand même, et surtout que je fasse gaffe à ce que je dis, especially en présence d'inconnus.

Cela explique donc pourquoi à chaque fois que je me retourne en sa direction (cad à la fréquence de 500 fois par cours), elle me regarde avec un petit air gêné. Et ce n'est pas le fruit de mon imagination paranoïaque, puisqu'un copain m'a dit lui-même qu'elle était sans cesse en train de me regarder.

Le pire, c'est qu'au milieu de l'année, Pierrot m'avait dit qu'il pourrait m'obtenir des infos sur Vanessa. Je l'ai donc laissé récolter des infos, sans lui demander ses sources (TOUJOURS demander les sources). Et la source était...bien entendu, cette même fille. Ce qui fait que Vanessa est au courant depuis pas mal de temps que j'ai des vues sur elle.

Wep

Après tout, qu'ai-je à y perdre ?

Au pire (et au plus probable), je me prends un rateau duquel je ne me relèverai jamais.
Au mieux, je deviens une de ses amies (parce qu'il ne faut pas rêver non plus, ça n'ira jamais plus loin), mais de toute façon pouvoir admirer ses beaux yeux à loisir me suffirait amplement.

Je VEUX savoir faire ça*.

Heureusement qu'il joue de la guitare comme un dieu, sinon il n'aurait vraiment aucun sex-appeal

*Enfin il faudrait d'abord que je me trouve une guitare 28 cases, ce qui n'est pas chose aisée vu que la sienne a très probablement été taillée sur mesure.

02 avril 2005

Attention post fouillis

Il y a un truc qui me motive vraiment car je sais que ce n’est pas utopique, c’est quand j’envisage mon avenir et que je nous vois, ma future femme et moi, dans notre appart à Paris ou NY ou LA ou Londres ou Berlin ou que sais-je encore, et que toutes nos journées seront différentes et bercées d’amour (sortez les mouchoirs).
Parce qu’on n’aura pas de chiards greffés à nos seins -puis nos jambes- desquels on devra s’occuper à heures fixes et transformer notre vie en un compte à rebours enfermé dans une cocote minute géante à dimension humaine.
Parce qu’on sera libres, autonomes, sans horaires, sans planning, sans contraintes self-imposées, sans routine, sans règles (enfin ça dépend desquelles mouarf mouarf)
Parce qu’on sera libérées de tous les schémas qu’on nous impose et qu’on nous présente comme ‘épanouissants’ et ‘imprimés dans le mouvement de la ‘’’’’’’vie’’’’’’’’.
Parce qu’aucun ‘instinct’ ou plutôt préjugé ne nous dictera celle qui, par nature, doit se taper les tâches ménagères et celle qui va au travail pour nourrir la famille et blablabla.
Parce qu’une fois que je serai PDG de Nestlé ou Coca Cola ou Microsoft, je paierai les femmes 25% de plus que les hommes. Et je règnerai en maître sur le commerce et la politique et j’aurai le pouvoir d’imposer le même zèle à mes collègues tout-puissants.

Et si plus réalistement j’obtiens un post dans la pub, je veillerai à ce que ma boîte ne sorte jamais le moindre spot du genre ‘Votre femme a des gros bras parce qu’elle récure trop ?’ et basta la rentabilité sur ce point-là, si toutefois ce genre de spots fait vendre. VRAIMENT basta.

A ce propos, le CSA est vraiment un comité de coincés du cul adeptes d’une idéologie machiste. D’ailleurs, savez-vous de quoi il est constitué ? D’une poignée de mères de famille (soumises et douées d’un sens du discernement plus que douteux).
Tout de suite, ça explique tout.
Ca explique pourquoi elles trouvent normal qu’un rappeur mâle (créature supérieure) vocifère des insultes -très élaborées à partir de son vocabulaire primitif- à l’égard des femmes (créatures inférieures) à moitié à poil se dandinant devant lui tandis qu’il se touche son TRES GROS membre saillant.
Ou alors qu’on montre de la violence, de la domination et du sang parce que ça fait ressortir la virilité des héros et ça remet les filles (pardon, les garages à bite) à leur place.
Tandis qu’un smack entre filles ou garçons (cf Tatu, Placebo, Indochine, Cherry Blossom Girl et tant d’autres) sera systématiquement censuré.
Parce que méfions-nous, ma chère Gertrude, ce genre d’images peut avoir une incidence inconsciente et absolument dévastatrice sur nos chères têtes blondes. Elles les privent de tout repère. Qu’adviendrait-il si ces images pernicieuses modifiaient leur perception du couple hétéronormal ? Oh mon Dieu ! Je suis certaine qu’elles ont le pouvoir de faire devenir mon Charles-Edouard pédé… Censurons-les !

-Au fait Hortense, avez-vous vu la pub pour le nettoyant qui dit : ‘Votre femme a des gros bras parce qu’elle récure trop ?’ Excellente, n’est-il pas ?
-J’approuve totalement, Gertrude. Je n’ai pas pu m’arrêter de rire avant 5 mn. Il faut absolument que j’achète ce produit.
-Pourtant, au CSA, nous avons reçu des plaintes d’associations féministes.
-Quelles idiotes, celles-là. La place d’une femme est dans la cuisine, ça s’est toujours passé ainsi, pourquoi sans cesse remettre cela en cause ?
-Exactement. Il n’y a aucune raison de censurer cette pub.

Sans blague.
Tient, tant qu’à régresser, ça vous dirait une partie de chasse au mammouth demain ? Les femmes tailleront les lances et tresseront des colliers de fleur tandis que les hommes s’élanceront, kiki à l’air, à l’assaut des grosses bébêtes trompues.
RDV à 15h

Oui je suis devenue féministe. Et je vous emmerde.


Ma femme, je l’aimerai dans l’instant, et peu importe que ce soit pour la vie ou pas.
Le matin je me réveillerai dans ses bras non-velus avec ma jambe velue (c’est pour voir si vous suiviez) entre ses cuisses non-velues et je caresserai son visage non-barbu et j’effleurerai ses tétons tout pointus et je sentirai ses frissons tout frissonus et je crois que je pars en couilles toutes couillues, là (c’est pas le cas de le dire).
Jamais nous ne laisserons s’installer le côté ‘routine’ ou ‘colocation’ entre nous. Si nous voyons qu’il s’installe fatidiquement, alors nous nous séparerons.
Et il n’y aura pas le remords de faire subir un ‘divorce’ à nos enfants car ils n’existeraient pas. Ou de décevoir notre famille car c’est pour nous que nous vivront.
Nos rapports seront sains et emplis de tendresse car elle sera mon égale, ma moitié indivisible.
Et nous ne nous soucierons pas de ce que pensent les autres parce que les choses auront évolué je l’espère, et que nous n’aurons même pas conscience de ce qu’ils pensent, aveuglées par notre bonheur et par le mépris que nous inspirent ces petites gens.

J’ai dit au début que ce n’était pas utopique comme vision des choses ?
Je le pense encore.
Je me laisse quelques années pour déchanter.
Mais honnêtement, j’ai trop foi en cela pour envisager qu’un jour je puisse faire des concessions.

I wish you to be happy,
Novo

Thanks God It’s (Not) Friday

Hier soir, je m’en allâmes quérir un tailleur poufiasse ® gare St Lazare, le jean étant mal vu lors des entretiens d’entrée en école de commerce.
Je me dîme alors que tant qu’à acheter un tailleur, autant que la veste puisse être recyclable.
C’est ainsi que j’empoignâtes ma guitare pour voir le résultat. Le résultat c’est que la veste de tailleur, c’est définitivement hyper rock’n’roll.
De plus c’est très confortable vu que les épaulettes empêchent la sangle de me laminer l’épaule. Ceci explique pourquoi tant de guitaristes adoptent ce genre de vestes sur scène.

accord de puissance de sol

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Ca me donne un petit côté androgyne, mais ce serait renoncer à ma dénomination de rockeuse que de dédaigner l’androgynie…


Ps : pour ceux qui se posaient des questions, j’ai en réalité deux yeux, un nez et une bouche. Par contre, les rumeurs les plus folles circulent à propos de mon hypothétique absence d’oreilles. Les paris sont lancés.