27 février 2005

Aujourd’hui

J’ai rien fait.

Prenant en considération (ça change du sempiternel étant donné que mais c’est pas vraiment plus joli) qu’il est seulement midi, on pourrait croire que tout espoir n’est pas perdu.

Mais c’est sans me connaître (6 mois-pour les plus téméraires d’entre vous-est un laps de temps bien insuffisant pour connaître tous mes petits recoins (arf)).

Car

Une fois que j’aurai entrepris de me mettre dans le crâne que les conjugués d’une somme, d’un produit et d’un quotient sont respectivement la somme, le produit et le quotient des conjugués et que z = a+ib = r(cos(angle)+isin(angle)) et aussi que je me serai prosternée devant le contrôle où j’ai eu 5,5 en me disant que c’est sûrement le double de ma note de bac blanc, tous ces efforts seront détruits en moins d’une heure par le pouvoir de la mémoire (sélective).
Ce qui fait qu’à 15h, j’aurai toujours rien fait.

Ensuite je m’installerai devant Monstre (tel a été rebaptisé l’ordi) pour travailler le TPE (The Phucking Ensevelissement). Et puis comme ça manquera de musique et que Winamp me fera de l’œil tout seul dans son coin de fenêtre, j’aurai pitié de lui.
Prise d’un regain de motivation, j’irai consulter les cours de C++ sur Internet où j’apprendrai que les Int sont des entiers et les Char des caractères MAIS que les Char peuvent très bien être des entiers. Là, je serai prise d’une crise de sanglots spasmodique et hystérico-dégénérenscielle, et Winamp sera là, heureusement, pour calmer ma douleur.
Bilan : à 18h, je n’aurai toujours rien fait.

Et puis je me souviendrai que j’avais promis à SA160 d’apprendre quelques solos, et que rien que l’idée de faillir à cette promesse engendrerait une crise de culpabilité.
Bilan : à 21h, je n’aurai toujours rien fait à part augmenter la rapidité de mes doigts (aheum)

A 21h, suivant les bons conseils de POC, je me poserai la question existentielle de : Spy Games ou L.A. Confidential ?
Puis j’irai ma coucher sans rien avoir fait

Finalement ‘ne rien faire’ est une expression très relative…

24 février 2005

Pour les fans only

J'ai trouvé une mine d'or
Allez ici pour trouver la conférence de presse sur son retour (à ne pas manquer : la fin de la conférence où elle se relève et qu'on voit presque sa culotte), ou ici pour encore plus de vidéos

23 février 2005

The voyage out

Virginia Woolf
Née 1882. Suicidée en 1941.
Je pourrais résumer sa vie ainsi. Mais elle m’en voudrait. Et elle aurait raison ; on ne résume pas la vie de qqn de son acabit comme on résumerait la vie de Mme Dupont (d’ailleurs Mme Dupont ne se serait pas suicidée, elle aurait fait chier la société jusqu’à la fin de sa vie de sa figuration vaine et légumineuse agrémentée de plaintes et d’insatisfaction permanente). Tient, ça me rappelle un certain post du 21 février 2005...
Enfin je m’égare

Donc Virginia a écrit une trentaine de livres, dont le très célèbre Mrs Dalloway dont il est question dans The Hours, et La traversée des apparences que je lis en ce moment. D’habitude, j’ai un peu de mal à accrocher avec tout ce qui n’est pas contemporain, mais étant donné que Virginia était en avance sur son temps (c’était une bi féministe-terme qu’elle détestait-et ‘révolutionnaire’-à l’écrit du moins), ça se lit sans trop de mal… enfin je n’en suis quand même qu’à la page 350 alors que ça fait 3 semaines que je l’ai et que la bibliothèque me somme de le rapporter toute affaire cessante. Oui mais c’était le bac blanc.

Il est question dans ce livre de Rachel, une jeune femme qui ne s’intéresse qu’au piano (du moins dont les autres personnages croient qu’elle ne s’intéresse qu’au piano) et qui s’ennuie pas mal dans son existence, étouffée par le folklore des us et coutumes de la bourgeoisie : la ‘comédie mondaine’.
Une phrase de la très belle préface par Viviane Forrestier résume bien ça : ‘Pour Rachel, pour Virginia, une telle mascarade dont le but est de rassurer, les effraie, au contraire ; elles ne parviennent pas à rejoindre le troupeau des zombies qui dorment leur vie, anesthésiés par les systèmes, du berceau à la tombe’. Ce passage-là également : ‘Ils [les personnages] continueront de s’ennuyer, fuyant l’horreur de la mort, les ravages affectifs, l’évidence de la perte permanente que représente la vie. La prudence l’emporte sur tout élan, le conformisme sur toute curiosité. Tout événement déclenche aussitôt le mécanisme qui l’annule, ou, du moins, le banalise. Il ne reste plus qu’à ressasser cette vieille existence depuis longtemps rabâchée’

Rachel finira par mourir d’une fièvre (j’ai lu la fin hihi)

Bonne nuit les petits

21 février 2005

Life is short, you can’t be bored


Les vacances sont de retour avec en bonus le lot habituel de petites contrariétés comme les devoirs, le glandage, le glandage, le glandage, les poils qui repoussent trop vite, le manque d’inspiration, essayer tant bien que mal de réconforter ceux qui vont mal (extrait : Gwen : ‘J’ai envie de me jeter par la fenêtre’ ; Novo : ‘Fais pas ça, tu risquerais d’écraser un pauvre chat innocent dans ta chute’), s’appliquer de la pommade sur le téton qu’elle a mordillé un peu trop fort (qui ça elle ? C’est top-secret) mais qui dans le feu de l’action s’en trouvait plutôt réjoui, se renseigner pour les inscriptions RAVEL, avancer dans ce TPE qui commence un peu à me les broyer, re-réviser le bac, essayer au passage de faire abstraction de tout esprit critique à l’égard des maths pour se donner une chance de comprendre- que dis-je –d’entrapercevoir une once d’éclaircissement quant aux Complexes (avec un grand C qu’ils ne méritent pas, ou alors dans le mot Connasserie), s’inscrire à l’ESC, à TEAM, et pourquoi pas en école d’ingénieur, tant qu’à être sado-maso, autant l’être jusqu’au bout et se priver d’une présence féminine conséquente pendant toutes ses études et même jusque dans la vie professionnelle. Surtout que si je fais ingénieur, ce serait plutôt dans l’aéronautique. Anyway j’irai en école de commerce et ce même si je ne suis pas reçue. Je piraterai leur réseau et la liste des inscrits et j’y collerai mon nom.
Corriger la lettre d'amour de Gwen qui pourrait très bien s'intituler 'Comment faire fuir une fille en 3 phrases' et dans laquelle il dit texto : 'J'aime le sexe'; 'J'aime les jeux vidéo dans l'ensemble : la guerre, le sang, les tripes, la victoire, la domination muhahahaha!!!!'; 'j'étais de mauvaise humeur parce que l'orthodontiste m'avait fait mal aux dents, et que c'est très douloureux'; sans parler de cette phrase, dont je me demande encore plus ce qu'elle vient faire là : 'j'apprends a ce moment la concrétisation du couple de deux amies, lesbiennes, par la sacro sainte, la bénie d'entre toute : la première fois'

Gwen t'inquiète, cette après-midi, on la reprend depuis le début et on enlève tout ce qu'il y a en trop... Et on invite la destinatrice de cette lettre à la séance TPE héhé aheum

Se demander où va votre vie, si je ne vais pas regretter les choix cruciaux que je vais devoir faire en cette fin d’année, se mettre bizarrement à penser à des choses auxquelles une fille de 16 ans ne devrait pas penser comme : 'Quelle banque vais-je choisir pour mon plan d'épargne retraite ?'(enfin non quand même pas) ou ‘…et qu’est-ce que je vais devenir une fois que je serai inactive et vieille, que mon instabilité m’aura fait osciller de femme en femme sans jamais réussir à m’attacher et que la solitude s’abattra sur moi sans crier gare une fois que ma jeunesse et ma dernière chance seront passées ?’ Et qu’en regardant en arrière, un seul constat s’imposera à moi : que ma vie n’aura jamais servi à rien. Si tant est qu’on puisse vivre ‘utilement’.

Et écouter du Radiohead dans la pénombre…

J’aime les vacances

20 février 2005

Novocaïne a testé pour vous

N’appréhendez plus de vous rendre aux water-closet votre walkman sur les oreilles. Les écouteurs sont munis d’un brevet waterproof à la pointe de la technologie.
Peu importe leur immersion totale dans le lac intérieur de la montagne Cuvette, et peu importe que ce lac soit souillé par l’eau de pluie en provenance de la Lune (ça devient gore) ; les écouteurs resteront vos plus fidèles alliés pour la vie.
(Si tant est que vous osiez les réutiliser après cet incident).
Enfin ne tardez pas trop quand même pour les ramener à la surface…

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17 février 2005

Qu’est-ce qui relie The Bogdanov’s brothers au téléphone rose ?

Vous savez comment s’appelait le secrétaire du parti communiste d’union soviétique pendant la crise de Cuba (1962) ?
Si l’on en croit moi-même, il s’agirait de Bogdanov.
Comme les frères Bogdanov, éminents scientifiques, autant connus pour leurs cerveaux surdéveloppés que pour leurs mentons proéminents. Et qui animent virtuellement une mini-émission sur F2.
Oui mais sur le coup, je n’ai absolument pas tilté qu’il s’agissait d’eux, et ce nom me paraissait convenir parfaitement à la situation.
Ca fait un peu tache sur une copie de bac blanc, vous trouvez pas ?
C’est décidé, je jette ma télé par la fenêtre dès ce soir, au risque de m’attirer les foudres de POC

N’évoquons même pas mon gros doute, une fois la copie rendue : ‘Mais j’ai mis quoi déjà ??! Téléphone rose ou téléphone rouge ?
Avouons-le, le téléphone rose reliant Kennedy et Khrouchtchev (car c’est son p…… de nom), ça ne le fait pas trop non plus).

Les deux sites du mois

Celui-ci que je conseille tout particulièrement aux fans d’Air
Et celui-là où vous trouverez tous les clips que vous avez toujours voulu voir

11 février 2005

Mylène, FUCK ME you bitch !!! (s’il te plaît)

(même si tu as quelque peu dépassé l’âge des femmes qui m’attirent, à savoir les 25/35 ans).

S’il y a bien un truc de magique chez Mylène Farmer, c’est ça : l’aptitude à faire redevenir fan le plus blasé de ses ex-admirateurs, et ce de façon chronique (à chaque album, en gros).
Tout en n’évoluant presque pas.
J’ai eu beau avoir changé radicalement de registre musical entre-temps, prenant conscience que la variété française était d’une fadassitude exponentiellement infinie (Cali-petit-zizi) à mon goût, MF échappe bel et bien à la règle (comme Zazie).
Elle a une voix d’une sensualité incroyable, détail que j’avais oublié, à force de réécouter les mêmes chansons.
Mais il suffit d’en entendre une nouvelle pour que VLAN ! on se remette à écouter toute sa discographie, qu’une avalanche de poussière avait commencé à recouvrir.

‘Fuck them all’, c’est assez surprenant comme titre, mais comme c’est prononcé par des enfants, c’est moins choquant (sic).
MF ne peut pas prononcer de gros mots, c’est contre-nature (contre-image ?). C’est comme si le pape (paix à son âme…ah non pas encore ? mais si, je vous assure…) se mettait à proférer des incantations sataniques.

Mein Gott, ça y est je parle d’elle comme d’une divinité
Finalement je ne suis peut-être pas si athée que ça.

Est-ce que qqn aurait un plan d’attaque pour s’introduire à Bercy (de préférence dans les gradins) sans billet ?
Je veux bien ‘endurer’ le concert dans l’hypothétique bassin sinon (car la rumeur courait qu’il y aurait un grand bassin autour de la scène). C’aurait été marrant à voir, à la fin du concert. La sécurité repêchant les cadavres piétinés par d’autres fans transis au fond d’un bassin marronâtre/sanguinolent…
Ca doit encore être un coup de Mylène, ça…pour lancer des rumeurs aussi tordues, il n’y a qu’elle…


PS : ne ratez pas le Nip/Tuck de ce soir, le résumé de Mr conseiller en télévisionnie mobile aka Télérama est alléchant…

04 février 2005

Petit moment de solitude #2

Vous voulez entendre Jaes et Gwen se ridiculiser ? C'est ici



(rassurez-vous, en réalité ils ont mué)

Petit moment de solitude

Louis, ayant quitté le cours de Frau H prématurément pour, je cite : ‘aller acheter des trucs au Franprix pour la réunion avec les anciens élèves’, Pauline me demande comment je peux le supporter, lui, ses blagues vaseuses et ses coups dans l’épaule, pendant les cours d’allemand.
Je lui réponds instinctivement : ‘Je suis sado-maso’.

Oui mais…

Pile à ce moment-là, un silence absolument imprévisible pour un cours d’allemand s’était installé dans la salle.
Du coup tout le monde s’est foutu de moi
Et Frau H d’ajouter : ‘Ca ne m’étonne pas’. (Cette phrase m’a laissée perplexe à vrai dire)

Tiens, en parlant de Frau H :
Frau H a un sac noir. Un sac sans forme. Un sac qui ressemble à tout sauf à un sac, et notamment à… je vous dirai plus tard sinon la chute tombe à l’eau.
Au dernier cours (il s’en est passé des choses, décidément), un chewing-gum m’encombrant la mâchoire, je m’en suis débarrassée en le jetant à distance dans ce qui m’avait semblé être une poubelle. C’était noir, plein de plis, c’était près du bureau et ça sentait mauvais. En général, un seul de ces indices est suffisant pour identifier l’objet en tant que poubelle.

Ba là manque de bol, c’était le sac de Frau H.
Heureusement, elle ne traînait pas dans les parages au moment de l’incident donc j’ai pu ramper discrètement jusqu’à la…hum, le sac pour décoller mon erreur d’inattention de celui-ci

Et sinon [il va falloir que j’apprenne à faire des transitions] comme on devait acheter à manger pour la réunion des anciens élèves-qui-s’est-terminée-à-20h30-et-qui-fait-grave-chier-sa-race-ta-mère-la-courge, je n’ai rien trouvé de mieux que d’acheter de la pâté pour chat (enfin c’est Gwen qui a payé, rendons à César ce qui est à César, en l’occurrence la pâté pour chat, et je ne sais pas si vous avez tilté mais en tous cas ça fait un excellent jeu de mots. César, pâté pour chat… Bon OK je vais me pendre au radiateur)

Bref personne ne s’étant porté volontaire pour inaugurer la boîte de Miaou-miam, je suis rentrée avec. Et même Karl-Otto n’en a pas voulu, c’est dire…

Qui est-ce qui la veut ?
Parce que là, je serais bien heureuse de m’en débarrasser, c’est en train de contaminer ma chambre. Il y a des mouches mortes qui traînent un peu partout, tout à l’heure j’ai écrasé un rat, et je suis tombée nez à nez avec un cafard dans mon lit, avant de m’apercevoir que Père Castor version mutant du cyber-espace et ses puces intergalactiques avaient élu domicile dans mon armoire.
Sivouplé débarrassez-moi de cette chooooseee

Bon j’aurais très bien pu la jeter à la poubelle. Mais ça vous aurait fait moins de lecture, et comme je compte me mettre temporairement au chômage, vous auriez râlé (enfin j’espère)
Bye

Et surtout n’oublie pas : I’ll be back