30 novembre 2004

The Bends

Dans la rue, j’ai vu une bande de racaillous particulièrement bruyants, et j’ai pensé « Ils n’ont sûrement jamais écouté la moindre chanson de Radiohead de leur vie ». Allez savoir pourquoi…

En ce moment, je découvre The Bends, et je trouve qu’on en parle résolument peu en comparaison de l’excellent Ok Computer, alors que selon moi ces deux albums sont quasi-équivalents en qualité.
Avez-vous déjà écouté Street spirit [fade out] un soir où il fait nuit, que l’air gelé vous glace les poumons, et que vous marchez en rythme avec la musique en regardant les décorations de Noël scintiller ? C’est ce qui m’est arrivé pas plus tard que tout à l’heure. Et je me suis vraiment demandé comment de « simples êtres humains » avaient pu écrire des chansons possédant une dimension mystique et spirituelle aussi avancée…

29 novembre 2004

Nom de code : Bagherra

J’ai l’honneur de vous annoncer ma régression du rang de fille à celui d’animal, et plus précisément de tigresse.

Yeah

C’est un mec-qui est dans mon équipe de foot-qui m’a qualifié de la sorte. Il faut dire que je l’ai cherché aussi.
En effet, les équipes étant mixtes, je ne me gêne pas pour distribuer des coups à tous les mecs qui osent m’affronter quand j’ai la balle. Et même quand je ne l’ai pas. (je vous ai déjà dit que j’étais très légèrement garçon manqué ?). C’est donc en me voyant dribbler un géant de 2m que ce digne représentant de la gente du rang intermédiaire (le rang entre la fille et l’animal, sachant qu’il a plus à voir avec l’animal qu’avec la fille) s’est exclamé « Waow, mais quelle tigresse !»

Et quand c’est une fille qui a la balle, je ne me gêne pas non plus pour me coller à elle. (Malheureusement, ça n’arrive pas très souvent, les machos du rang intermédiaire piquant une crise dès qu’elles perdent la balle, ils évitent dorénavant de la leur passer).
Ralala…heureusement que je suis là pour leur faire ravaler leur fierté…

Tout de même, ça me manque horriblement les parties de foot entre filles. C’est une des choses les plus hilarantes qui existent. La plupart jouent tellement comme des daubes que c’en est contagieux. Et quand vous n’arrivez même plus à reprendre votre respiration so much vous êtes écroulée de rire, ça n’aide pas vraiment à jouer mieux.

28 novembre 2004

L’heure de vérité a sonné

Ce test vise à savoir si vous êtes un psychopathe (belle entrée en matière…). Il a été utilisé par la justice américaine pour vérifier que certains criminels présentaient bien des troubles psychiques.
Are you ready ?

Une femme va à l’enterrement de sa mère. Elle y rencontre une fille (ou un garçon, c’est selon vous) dont elle tombe folle amoureuse.
Le lendemain, elle tue sa sœur.
Pourquoi ?
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Tadadam….
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Si vous avez répondu la bonne réponse, il y a de quoi vous en faire…



---> parce qu’elle voulait revoir à l’enterrement de sa sœur la personne dont elle est tombée amoureuse



Maintenant, un autre petit test dans un tout autre registre…
Celui-ci sert à savoir si vous êtes « banal » ou si au contraire vous vous démarquez.
Combien font 0+6 ?
1+5 ?
2+4 ?
3+3 ?
4+2 ?
5+1 ?
6+0 ?

A présent pensez à un outil, à un légume et à une couleur.
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---> 99% des gens répondent marteau, carotte et rouge

Ps : je ne sais pas à quoi servent les additions du début du test… Sûrement une mise en condition...


Pour finir, un test psychologique avec des couleurs : Testcouleur

25 novembre 2004

Stupidotheke

Je vous encourage vivement à aller jeter un œil sur la stupidotheke de Gwen, un concept tout nouveau et complètement caustique…
Vous définissez un mot, mais en essayant de vous éloigner le plus possible de la définition du dico, sans pour autant lui donner un faux sens.
Une dose minimale d’humour et de déliromanie est requise.
Pour l’instant, il n’y a pas beaucoup de mots, mais on compte sur vous.

Ps : mettez pleins de smileys partout, ça énerve Gwen.

22 novembre 2004

Rebellion & Co ou Faut-il préférer la rayvolte à la résignaychion ?

Ce matin en philo, on parlait de l’éducation des enfants et la prof disait que la violence était une très mauvaise solution pour faire obéir, car on demande aux enfants une maîtrise d’eux-mêmes, alors que la violence est la preuve même d’un manque de maîtrise.
La prof nous a dit : « La dernière fois que j’ai pris une gifle, je devais avoir 17 ans. Je répondais systématiquement à mon père, vous savez comment je suis… Maintenant, je me dis, avec tout le respect que je lui dois, qu’il manque non seulement de maîtrise, mais surtout qu’il ne supporte pas que quelqu’un pense différemment de lui ».
Ca me rappelle quelque chose. Pas vraiment pour les gifles, mais pour le reste.

Ma prof de français d’il y a quelques années nous avait raconté une histoire similaire. Ma cousine répondait à ses parents. Ma prof de philo aussi. Et j’en passe.
Que sont-elles devenues ? Des femmes unanimement charmantes, un brin rebelles, mais qui se révoltent contre ce qui leur semble injuste ou inexact.

Je ne veux vraiment pas être façonnée à l’image de mes parents, d’ailleurs je trouve ça légitime, surtout à l’adolescence, de vouloir être indépendant et notamment de d’avoir des divergences d’opinion. Mais quand on se heurte à un mur d’incompréhension, c’est franchement frustrant. On a l’impression de ne pas être libre de penser ce qu’on veut (liberté fondamentale de la DUDH), et que par ailleurs toutes nos paroles sont interprétées comme une provocation ou de façon négative, lorsqu’on ne faisait qu’un simple constat ou une remarque anodine. Quant au second degré ou au cynisme, n’en parlons même pas, dans ma famille on ne sait pas ce que c’est.

Anyway, celui qui ne se rebelle pas contre ses parents c’est celui qui approuve aveuglément tout ce qu’ils disent. Soit parce qu’ils ne se trompent jamais, ce qui est impossible puisque personne a toujours raison ; soit parce qu’il est incapable de se servir de son cerveau et de son sens critique pour contester ce qui est contestable.

En gros, si on ne se rebelle pas, on ne peut pas se forger une personnalité. On devient un clone de ses parents. On est sans relief. Du coup on stoppe son développement puisqu’on n’a aucun effort à faire pour devenir quelqu’un possédant des caractéristiques originales.
Dans le temps, quand on n’avait pas le droit de répondre aux parents, si « mentalement » on ne sauvait pas la mise en les jugeant et en désapprouvant certains de leurs comportements, on était foutu.

La grande majorité de mes amis, même les plus pacifistes, se clashent régulièrement avec leurs parents.
Les bons parents sont ceux qui trouvent des compromis ou s’expliquent, au lieu d’envoyer chier leurs enfants, sous prétexte que « De toute façon ba toi t’es qu’un jeune immature et moi tu voa, j’ai l’expérience de la vie et j’ai toujours raison alors tais-toi »
Comment peut-on appeler ça autrement qu’un manque d’ouverture d’esprit ?

Voici comment mon père envisage la communication : lui il parle, et moi je ferme ma gueule et surtout je ne le contredis pas, sinon « la communication est impossible ».
Mais enfin voyons…Papa…c’est cela même, le principe de la communication : la confrontation d’idées. Et d’idées opposées de préférence, sinon ça n’a pas énormément d’intérêt. Et encore, si tout ce que je pense était infondé, je serais d’accord pour dire que je rends la communication impossible. Or je ne pense pas qu’à chaque fois que j’ouvre la bouche, ce soit pour dire des choses sans queue ni tête. Ou alors ça s’appelle le second degré. Le problème vient peut-être de là. J’admets que c’est parfois pas évident quand on n’est pas dans ma tête de faire la distinction entre ce que je pense vraiment et mes délires (sur ce blog c’est évident, mais ça ne l’est pas quand je parle).


Putain pourquoi j’ai pas parlé de cette sorte de révolte dans ma rédac de philo ??!! (en fait je m’en fous puisqu’elle ne la note pas grrr)

20 novembre 2004

Mme Spotantitabac-Ambulant

Quelle fut la plus belle expérience de ma vie ? Sûrement ces 3 années de latin ô combien enrichissantes.
Mais de ces 3 ans, l’année la plus riche en rebondissements fut sans aucun doute la dernière. J’étais vraiment décidée à ne rien foutre en latin, et je plafonnais à 3 de moyenne malgré les antisèches planquées un peu partout. (Après j’ai compris l’astuce : il suffisait de prendre un rouleau de compresses et de se bander la main avec pour faire croire qu’on ne pouvait pas écrire).

Déjà l’année avait bien commencé. Nous avions Mme Spotantitabac-Ambulant, une momie ressuscitée (non mais je blague pas, si ç’avait été de la viande en décomposition qui nous avait fait cours, on n’aurait pas vu la moindre différence).

Donc Mme S-A nous avait demandé dès le 1er cours de répondre à un petit questionnaire, dont la question : « Pourquoi avez-vous choisi de faire latin ? » Alors là ça avait été la débandade : tout le monde s’était défoulé à coup d’assertions toutes plus croustillantes les unes que les autres, exemples : « L’erreur est humaine » ou « Je suis sado-maso, fouettez-moi », etc, etc…
Pour ma part j’avais choisi latin parce que cette connasse de prof principale de 6è avait fortement conseillé (autant dire avait obligé) tous ceux qui avaient des bonnes notes en français à prendre latin. FUCK

Bref les semaines se succèdent nonchalamment, me faisant croire qu’elles tentaient de battre le record de laquelle serait la plus chiantissime.

Et puis un beau jour, je vois écrit à côté des initiales MF que j’avais gravées sur la table, toute une liste de chansons de Mylène Farmer. A partir de là s’ensuit une correspondance acharnée par table interposée avec cette autre fan de MF sans visage.
Tous les jeudis matin, je me rue tête baissée à l’intérieur de la salle de latin (vous auriez vu la tête de la prof…enfin elle avait toujours une tête bizarre, mais là pour le coup…), de peur que quelqu’un s’assoie à cette table et me prive de ma correspondance hebdomadaire. Je passais littéralement le cours entier à écrire sur la table, périodiquement remise à neuf par les techniciennes de surface.

Et là, c’et le drame…

Un jeudi matin, contrôle. Habituellement, ils ne tombaient jamais le jeudi matin. Et, à moins que vous ayiez déjà été fan vous-même, vous ne pouvez pas vous imaginer la frustration que j’ai ressenti en sachant que je ne pourrais pas écrire un petit mot à mon homologue.

Vous me direz, il suffisait que je rende une feuille blanche et que je consacre mon heure à griffonner sur la table ; de toute façon un 0 quand on a 3 de moyenne, c’est pas trop grave. Oui mais voilà. Je ne suis pas comme ça. Je préfère rendre une copie pleine et remplie (sciemment héhé) de conneries pour faire enrager la prof plutôt que de rendre une copie vide.
Etant donné mon degré d’énervement, j’en ai même fait un peu trop d’ailleurs. J’avais fait une version français/latin en mettant des k partout alors qu’il n’y a pas de k en latin, et en traduisant chaque mot français par un mot transparent latin sorti tout droit des méandres de mon imagination. Et cerise sur le gâteau, j’avais répondu « J’en ai rien à foutre de cette question » à la dernière. (vous m’excuserez, j’étais jeune et immature. Enfin…encore plus immature que maintenant, quoi…)

Après je vous raconte pas, incident diplomatique. La prof principale s’en est mêlée, même la directrice, cette vieille pimbêche revêche catho coincée a eu vent de l’affaire. D’ailleurs maintenant que j’y repense, je trouve que je m’en suis plutôt pas mal tirée : 2h de colle.
Mon travail à effectuer : « Enoncer l’intérêt d’apprendre la latin et d’étudier la culture latine ».

Fastoche.

J’ai recopié mot pour mot l’édito du livre de latin.
La prof n’y a vu que du vent. D’ailleurs, cet édito étant, comment dire…il encensait vraiment le latin, il le portait carrément aux nues, même. Donc quand je me suis approprié la rédaction de cet avant-propos, ça donnait un résultat ironique au possible.
Ca avait même fait rire la prof de latin, et l’incident diplomatique en avait été plus ou moins enterré.

Mme S-A, reposez en paix dans votre sarcophage natal (oula ça veut rien dire). Je pensais à Egypte natale hihi.

18 novembre 2004

The adventures of the gerbe's pie (very french translation)

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Rapprochement progressif

La distance entre la belle Allemande et moi a été réduite de moitié.
Enfin…pendant 3mn25 environ. Le temps qu’elle est restée au bureau de Fraulein H (en fait c’est mademoiselle ! prononcer Fraolayne) pour recevoir ses appréciations.
Remarquez, 19,5/20, je ne vois pas trop ce qu’il y a à dire dessus mais bon…L’important c’est que j’ai eu le temps de contempler ses merveilleux yeux, le profondeur de son regard et ses fossettes absolument irrésistibles quand elle sourit.
Elle est vraiment rayonnante. Il se dégage d’elle une aura incroyable…
Je crois qu’elle m’a grillée, d’ailleurs…Elle a tourné la tête vers moi et j’ai eu un mal fou à ordonner à mes yeux de se détacher d’elle. Elle m’a regardé pendant ce court et interminable instant avec cette douceur inimitable…et ses petites fossettes…apothéose…
Je me sentais toute bizarre après.
Pas la peine de vous dire que mon rythme cardiaque a eu du mal à redescendre pendant le reste de la journée.

Je la vois plus souvent avec des filles qu’avec des garçons. A vrai dire, la seule fois où je l’ai vue avec un garçon, elle l’a croisé dans le couloir et lui a fait la bise vite-fait avant de continuer son chemin.
Et puis il y a aussi sa voisine*. C’est suspect la façon dont elles se regardent, je trouve.

*sa voisine s’appelle Fleur, et un jour Fraulein H lui a demandé : « Ca va Fleur ?», ce qui a engendré la désopilante réflexion de Louis : « T’as perdu un pétale ?!! »

ps : je ne me fais pas trop d’illusions…je sais très bien que jamais je ne pourrais adresser la parole à cette « fille » (déesse serait plus approprié). Mais ça fait du bien d’en parler et de s’imaginer des trucs qui ne se réaliseront jamais…

15 novembre 2004

Il était une fois

Il était une fois le sujet de philo suivant : fa ut-il préf érer la ré volte à la résign ation.
Il était une fois Novocaïne, qui, en travailleuse assidue qu’elle est, avait planché dessus pendant 6h.
Il était une fois Google, qui, en serviteur asservi qu’il est, avait délivré un site donnant des pistes (et UNIQUEMENT des pistes) pour les élèves un peu en difficulté.
Il était une fois la classe de TS2 qui s’est inspirée de ce site
Il était une fois aujourd’hui, le jour de la remise des copies.
Il était une fois (bon ça fait chier, j’arrête avec les il était une fois) la prof qui nous dit que finalement, elle ne notera pas parce qu’on s’est aidés d’internet. Mais ce beau conte n’est pas terminé. Comme il nous faut bien une note dans le trimestre, hop hop hop on est partis pour un contrôle sur un texte de Kant. A 8h du mat’. Un lundi matin.

Les TS2 continuèrent la journée heureux et ils eurent beaucoup d’autres contrôles (dont un de 2h de maths, woaw ça a achevé de me griller le cerveau).

Ouais cool man…

Y’a des jours comme ça où je suis VRAIMENT portée par une incommensurable joie de vivre.
Bon on vous pardonne Mmes et Mrs les disciples de l’éducation nationale chéris, c’est votre job de traîner les pôvres pitits élèves dans la poussière… Bizouxx à vous et reposez-vous bien ce soir surtout, il ne faudrait surtout pas que vous tombiez malade à cause du surmenage, surtout...

14 novembre 2004

Mes beauxxx cadôôs, rois des cadôôôôôôôs

Misses Alinet, Pandore & POC ayant déjà fait leur liste de cadeaux, je ne vais pas déroger à l’usage…D’autant plus que je suis la seule des 4 à pouvoir prétendre à des bocados, non seulement parce que je suis jeune, moa, mais aussi parce que je ne fais jamais de bêtises, MOA
Donc voilà :

Chèreu peutit papa Noèle ;
Come j’ai été très sage, je voudré très beaucou de cados. Même si l’année dernière, j’ai mangé un de tes rènes, je suis vraimen une crè gentiye peutite fiye. En plus c’est pas grave parce que ma maîtresse elle m’a di qu’en Laponie, yavais plein de rènes de rechange.
Alor je voudré sil te plè :

-le coffret Harry Potter avec la baguette qui tourne toute seul come dans la pub sur TF1, la chaine des vieux (donc tu l’a surement vue, peuti papa noèl)

-la Pléztécheune 2 avec le zeu : « Super Warcraft Kill-Fuck off Guérilla Commando Destroyage de collège J-A de shit »

-de la vodka (à défo d’avoir une copine poure me réchauffé). Snif :’-{

-une Barbie SDF et une Barbie Bois de Boulogne avec son coffret de surmaquillage et son peuti sacacapotes, et pis aussi son beau chevaux blanc qui l’emmène par monts et vallées rejoindre ses amies les putes ;

-n’hésite pas à m’envoyer aussi de la tune, mec, parce que je suis vraimen à sec

PS : eske il y a un service après-vente ? parce que le livre sur la nature de l’anné dernière…voilà quoi. Il va servir à alimenté le feu dan la cheminé (si tu meurs brûlé, ce sera de ta fote).
Gros bizous mon poti popo noèl

PPS : Voilà enfin une liste sérieuse, pas comme v o u s. Non parce que demander la vidéo du concert de Cali…quand j’ai vu ça, j’en pleurais de rire…enfin après tout peut-être qu’il s’y passe plus de choses que sur le CD…pareil pour l'imperméable et la paire de Kickers.

12 novembre 2004

Le problème des grosses sur les trottoirs

Un trottoir, en moyenne, ça fait quoi ? Environ 1,25m de large, vous êtes d’accord ?
Ba quand un tas de graisse de 2,5m de circonférence se dandine à 2 à l’heure devant vous, et qu’en plus il boîte (car les grosses boitent toutes) alors que vous devez le doubler parce que vous êtes pressé, avouez que ça vous chauffe légèrement les oreilles.

Alors vous changez de trottoir. Oui mais voilà : sur le trottoir d’en face, un tas de 3m de circonférence se « profile » (excusez du peu) à l’horizon. Et en plus il marche en sens inverse, ce qui risque de poser un sérieux problème une fois arrivé au point de contact.

Alors vous marchez sur la rue en attendant que la baleine fasse mouvoir sa graisse jusque derrière vous par la force de traction de ses petites jambes boudinées. Et vous priez pour ne pas vous faire renverser par un conducteur fou.

Ca va devenir de pire en pire vu l’accroissement du nombre de boulimiques…
On va devoir élargir les trottoirs. Pffff…encore de l’argent foutu en l’air.

11 novembre 2004

A few quotes

Voici ce que notre charmante (car prof de lycée) prof d’anglais nous a fait écrire pendant le dernier cours :
‘A woman is like a teabag : it’s only in hot water you realise how strong she is’ N.Reagan
‘A woman without a man is like a fish without a bike’ Marylin Monroe

Pourtant, d’après mes souvenirs, elle porte une alliance...
En plus dans ma classe il y a 25 garçons, donc c’est pas anodin de nous faire noter ce genre de phrases

On peut être féministe sans être lesbienne anyway…
Dis POC, on peut appeler ça du féminisme ou pas ?


[Elle a eu des petites copines, Marylin Monroe, si je me souviens bien. Il paraîtrait même qu’elle ait fait des avances à Brigitte Bardot]

08 novembre 2004

Les profs d’anglais

Les profs d’anglais se divisent en 2 catégories :

-les profs d’anglais du lycée, qui ma foi sont des créatures plutôt normales (enfin quand je dis « normales », il faut tout de même garder à l’esprit que ce sont des profs)
-les profs d’anglais du collège. Là leur cas est plus délicat, et comme je risque de froisser Alinet, je lui conseille de ne pas lire ce qui suit.

Les profs d’anglais du collège sont des gros psychopathes. De la catégorie des plus dangereux prêts pour l’asile.

Les réjouissances ont commencé avec ma prof de 4è, Mme Smurf.
Mme Smurf était un obus sur pattes. Aussi bien physiquement que mentalement, c’est à dire qu’elle était aussi grosse que prête à « exploser » de rage sur quiconque se heurterait à elle.
Mme Smurf ne savait pas parler anglais
Mme Smurf avait de lunettes en peau d’écaille de serpent, et ça lui donnait un regard de folle à lier
Mme Smurf m’adorait et me mettait des 20 à l’oral alors que je n’ouvrais la bouche que quand elle m’interrogeait, ce qui avait pour effet de monter tous les « leveurs intempestifs de main » contre moi, car eux se retrouvaient avec tout juste la moyenne.
Mme Smurf n’avait pas d’arguments pour se défendre. Ou plutôt si, mais ils n’avaient ni queue ni tête.
Mme Smurf était insondable.
Mme Smurf avait des réactions absolument imprévisibles.
Mme Smurf nous a dit un jour qu’elle n’aimait pas les enfants.
Mme Smurf avait bel et bien sa place parmi l’équipe éducative de cette sous-merde d’entassement de pierres délabrées et de mentalités craignos et pitoyables portant le nom d’institution Jeanne D’arc Colombes.

En 3è, j’ai eu Mme Gloubiboulga (hi hi hum pardon)
Mme Gloubiboulga était surnommée Maxiboule, surnom amplement justifié.
Mme Gloubiboulga ressemblait à un garçon
Mme Gloubiboulga faisait tempêter mes tympans quand elle criait de sa voix suraiguë
Mme Gloubiboulga, non contente de son horrible accent français lorsqu’elle parlait en anglais, l’avait doublé d’un accent breton
Mme Gloubiboulga m’inspirait des pensées démoniaques, du genre lever une enclume de la force de mes frêles bras pour lui écraser sur la tête, et manger ses restes à la petite cuillère
Mme Gloubiboulga était un narcotique puissance triple X 3000 exp(100%) vazy prends ça dans ta tronche et restes éveillé mon pote ça m’étonnerait que tu survives à ses effets ravageurs

Mme Smurf et Mme Gloubiboulga étaient des profs d’anglais de collège (et pas n’importe lequel), tout bêtement.

(bon sang heureusement que j’ai fait anglais seconde langue)

06 novembre 2004

Frau H, je vous aime

Frau H : « Wer will antworten ? Novocaïne, tient, qui aime tant les filles .…….. avec des crêtes »
Ouf, les sueurs froides sont retombées. Oui parce que jusqu’à «filles», ça m’a un peu fait flipper. Remarquez, toute la classe d’allemand est au courant de mon homosexualité, bien que la plupart d’entre eux ne soient dans ma classe qu’en allemand. Les nouvelles se propagent vite (à mon avis c’est dû à Pierrot. Il ne peut pas s’empêcher de raconter aux autres ce qui ne les regarde pas).
Et, bien qu’improbable, je ne tenais vraiment pas à ce que la prof fasse une annonce. D’autant plus qu’elle n’est pas censée connaître ma vie privée.

En fait, ce que Frau H évoquait, c’était la crête que j’avais rajouté à une illustration représentant une fille (affreusement mal dessinée) sur son livre d’allemand qu’elle m’avait prêté.
Je croyais que mon geste généreux ayant pour but de rendre ce livre un peu plus fun passerait inaperçu, mais manque de bol, Frau H m’a surprise en flagrant délit, et s’est exclamé un truc du genre : « Novocaïne ! Was machst du denn da ?! Du mälst in mein Buch ?!“ Mais finalement elle avait trouvé ça très drôle et avait poussé des petits gémissements d’otarie (= rires) rapidement imités par la quasi-totalité de la classe qui se foutait allègrement de sa gueule, donnant lieu à un magnifique concert de cris d’otarie.


Et aussi je suis devenue la conseillère particulière de Frau H : l’autre fois, elle m’a demandé mon avis sur le cadeau de Noël qu’elle voulait offrir à sa fille (un machin où on peut choisir les vêtements des poupées, d’après ce que j’ai cru comprendre). Alors je lui ai dit de ne surtout pas acheter des Barbies parce qu’elles ont des mensurations inhumaines et qu’inconsciemment, ça complexait les petites filles (j’évoque beaucoup les complexes en ce moment).
Et après je lui ai demandé quel âge avait sa fille parce qu’il y avait un truc qui m’intriguait.
4 ans.
Après une soustraction laborieuse, j’en ai déduit que Frau H, à 66 ans, n’était toujours pas ménopausée (en partant sur le fait contestable qu’elle a 70 ans. Contestable car on lui en donnerait plutôt 80.)
Wahoo balèze
Frau H doit être une mutante.

05 novembre 2004

Contrôle d’allemand

Notre chère et désormais célèbre Frau H. nous a distribué le texte. Mais elle avait oublié de faire les photocopies des questions (trop forte…) alors elle est retournée dans la salle des profs, pour notre plus grand bonheur.
Dans notre groupe d’allemand, il y a une allemande (elle se paye des trips avec la prof, c’est angoissant…J’en ai même développé un complexe d’infériorité). Bref cette fille (qui est vraiment trooooooop mignonne) a profité de l’absence de la prof pour nous traduire tranquillement le texte, avec son petit accent sehr craquant.
Et elle ne savait pas comment on appelait un habitant de Macédoine, alors elle a dit « un Macédonicien », ça m’a fait fondre.
Wahoo.
Trop mignon.
Le petit problème, c’est que je la dévorais tellement des yeux que j’en ai oublié d’écouter sa traduction. Pas grave, ça valait le coup…

Je crois que dès le prochain cours, je vais changer de place. Je suis beaucoup trop loin d’elle. Tient, je vais jarter sa voisine pour pouvoir m’asseoir à côté d’elle. Gute Idee.

04 novembre 2004

Doctor Freud, comique et animateur de soirée

Selon doctor Freud, nous traversons tous une phase narcissique durant notre développement, et les momossessuels seraient des personnes qui n’ont pas réussi à quitter cette phase narcissique.
Reviens à la vie, doctor Freud, que je te renvoie dans ta tombe découpé en morceaux à coups de machette…

Qu’est-ce qu’il a pu sortir comme conneries…incroyable…

Ce qui m’avait interloqué aussi, c’est le complexe de castration chez la fille. J’avais beau être garçon manqué quand j’étais petite, je n’ai JAMAIS eu envie d’avoir un machin encombrant qui pendouille entre les jambes. Même inconsciemment, j’en suis certaine.
Par contre, le complexe d’«élongation» chez les garçons existe bel et bien. Combien de fois j’en ai entendu (pas efféminés) dire : « J’aimerais bien être une fille… »
Ce que ne savait peut-être pas doctor Freud, c’est que jusqu’à un certain stade de la grossesse qui définit leur genre définitif, les fœtus sont tous des filles.
Donc le complexe d’«élongation» tient beaucoup mieux la route que le complexe de castration.
Et toc
Vous voulez ma petite théorie sur la célébrité de doctor Freud ? Selon moi, c’est seulement parce qu’il apportait des explications (pour le moins) originales aux mystères du psyché, et parce qu’il voyait du sexxXxXe partout.


Pour finir, un avis de recherche : si vous êtes un sale racaillaconnard, que vous rôdiez près du pont de Levallois entre environ 8 et 16h aujourd’hui, et que vous avez volé le vélo de mon chéri (Pierrrooooooot), c’est pas très très gentil de votre part.
Il faudrait peut-être songer à faire quelque chose de votre vie, un de ces jours…

03 novembre 2004

Corinne Touzet, provocatrice de fou-rire malgré elle

Vous savez, Corinne Touzet, la bouffonne qui joue dans la plupart des navets finis, tels Une femme d’honneur. Ba qu’est-ce que je vois en ouvrant le TéléMag de la semaine prochaine ? Une interview hilarante (malgré elle, encore une fois) associée de la dédicace suivante : « C’est super que TéléMagazine soit en vente dans les supermarchés » (!!!)
Remarquez, heureusement qu’elle ne nous a pas sorti la formule consacrée, du genre « Gros bisous à tous les lecteurs de Télémag » parce que moi, un bisou d’elle, ça m’aurait fait gerber direct rien que de l’imaginer. Au moins elle a le mérite d’être originale.
Mais ça ne s’arrête pas là. Voici les perles de l’interview :
-« je fais ce métier pour que les gens puissent rêver » gloups
-« Il se trouvera toujours des intellos pour estimer que je fais des films populaires ». Non Corinne, tes films ne sont pas qualifiables de populaires, mais de grosses daubes. Nuance (quoique…)
-A la question : pourquoi avez-vous créé votre propre société de prod ? : « Pour avoir des rôles que personne n’ose me confier ». Tu m’étonnes, les pauvres réalisateurs, ça leur plomberait leur film…

Ralala, cette Corinne, elle a vraiment raté sa vocation. Parfois, je me demande si elle le fait pas exprès de sortir des conneries grosses comme elle. Comme Carlos plutôt. Parce que n’empêche, ça demande pas mal d’exercice, de pouvoir improviser des phrases à hurler de rire sans même s’en rendre compte…

Allez, on se la refait encore une fois, pour le plaisir :

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02 novembre 2004

Mylèèèèèèèène : come-back

J’ai appris un truc qui m’a bien fait rire : les voisins de Laurent Boutonnat se sont plaints parce qu’il travaillait sur les nouvelles chansons de Mylèèèèèèèène la fenêtre ouverte.
Pas très fut’fut’, les voisins…Moi à leur place j’aurais saisi mon magnéto Playschool et j’aurais enregistré à l’arrache pour revendre le tout sur Ebay…
A l’heure qu’il est je serais millionnaire.

Meuh nan Mylèèèèèèèène, je plaisaaaaaaante ! Même si je ne suis plus fan*, je serais incapable de te faire un sale coup pareil.
*Maintenant je suis fan de TUG alias TheUnknownGirl

En fait je m’interroge à propos du prochain album de Mylèèèèèèène : est-ce que je l’achète ou est-ce que je le grave (sachant que le gravage serait une première dans ma mylènodiscothèque)?
J’ai eu beau boycotter le récent album de remixes, je n’en demeure pas moins tentée par le nouvel album…
Et si je le grave, je n’aurai pas le pitit livret
Il va falloir que je me penche sérieusement sur le sujet.

01 novembre 2004

Halloween is going to the dogs


L’année dernière c’était bien.

J’avais invité des copines à la maison. Non seulement on avait loué Resident evil, Cube et d’autres films terrifiants, mais en plus je tremblais d’excitation sadique à l’idée d’offrir les bonbons frelatés dégueus du fond du placard qui traînaient là depuis plusieurs années déjà, et que les cafards avaient commencé à entamer, aux sales mioches qui sonnaient toutes les 5mn.
Mon frère avait même poussé le vice jusqu’à leur offrir un quignon de pain tout sec…
C’était chiant d’appuyer sur pause et de casser le suspense du film sans arrêt, mais on s’était bien marrés quand même.
La soirée s’était terminée en séance de spiritisme avec le Scrabble et notre démon s’est avéré s’appeler PSRQNBVELCKT (mot valant 21562144 points). En plus le verre ne s’est même pas déplacé tout seul, ce con, on a été obligées de l’aider.

Mais cette année…

C’était vraiment pourrissime.
J’ai coupé la sonnette pour ne pas être dérangée (je ne sais pas combien de sales mioches ont bien pu attendre dans le froid, et à vrai dire je m’en fous) et j’ai révisé l’électro entre 2 phrases de philo.
Génial
En fait, j’aurais dû aller à une soirée. Mais j’étais overfatiguée. En plus il y avait mon ex-future-petite-copine qui venait, et ça aurait forcément dérapé, donc valait mieux éviter…